Caractère  

caractère cultivée, altruiste, érudite, curieuse, charismatique, froide, ambivalente, distante, secrète, susceptible.
   

Pouvoirs  

rien n’a signaler.

   
   

   

L'histoire de ton personnage  

    Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. tu laisses tes yeux glisser sur la feuille devant toi, un stylo te permettant de pouvoir suivre le déroulement de tout ce qui est en train d’arriver. tout doit être parfait pour ce soir, et tu es de nature assez exigeante et tu as tendance à ne rien laisser au hasard. tout est parfaitement orchestré, parfaitement organisé. encore plus pour ça en particulier. tes yeux continuent de parcourir la liste, tes cheveux tombant, offrant un rideau camouflant ton visage fin. — miss minor ? tu redresses enfin la tête, envoyant tes cheveux en arrière tandis que tu te tiens droite, dans cette tenue bien différente de ce que tu portais à l’époque de rome. la classe se lisait sur toi, sans grande surprise. les jupes crayons t’aillaient si bien qu’elles paraissaient presque taillés sur toi et les escarpins mettant en avant tes longues gambettes à en faire pâlir plus d’une. il faut avouer que vous aviez bonne réputation, les femmes de rome de manière générale. d’après les échos de ton premier mari, vous, toi particulièrement n’avait rien à envier aux bretonnes ou toute autre femmes. le soleil semblait être avantageux sur vos gènes. tu remontes rapidement avec le dos du stylo les lunettes sur l’arrête du nez tandis que tu observes l’homme qui se trouve là, un peu pris au dépourvu. — hm ? tu demandes, haussant un sourcil démontrant ta curiosité évidente. — tout est en place pour ce soir. — tout ? — tout. tu acquiesces, posant alors le notepad et le stylo sur le bureau à tes côtés et tu avances, d’un pas rapide jusqu’à la pièce annexe où se tenait les principales reliques. on entends que toi, de par ces talons qui claquent contre le sol carrelé du musée. tu passes la grande porte et tes yeux clairs se posent directement sur toute la mise en place autour de toi. ton coeur loupe un battement tandis qu’en seulement quelques secondes, quelques clignement de cil, tu es comme projeté des années auparavant. quand on te connait on pourrait presque voir une certaine nostalgie dans le fond d’tes prunelles mais en dépit de ça, tu restes tout aussi de marbre. droite, aucune expression outre peut-être tes lèvres qui se pincent légèrement. les couleurs, la présentation. tout ça, c’est si cher à ton coeur. tu acquiesces, d’un simple signe de tête.
pourtant, après quelques petites secondes, un sourire apparaît sur tes lèvres. comme un souffle chaleureux qui s’enroule autour de toi pour te ramener, des années, décennies, siècle en arrière. du moins, d’apparence. tu t’avances jusqu’à la première vitre en plexiglas tandis qu’un des conservateurs s’empressent d’habiller le dernier mannequin, désireux de rendre la scène la plus véridique possible. tes doigts fin glissent sur le texte explicatif, comme pour ressentir jusqu’au moindre souvenir. comme cherchant à te reconnecter avec cette partie de ton passé. tu souris, légèrement, en observant la reconstruction des scènes devant toi. les bains romains, nombreuses discussions avaient eu lieux ici. tu n’avais jamais pu t’y rendre pour des raisons politiques, déjà car la politique ne t’intéressait pas mais parce qu’en plus, même si vous étiez plus libre à rome, on vous faisait constamment comprendre qu’en tant que femme, votre parole était moins légitime.
quoi que.
tu étais plus intelligente que la plupart de la population masculine de l’empire entièrement réuni. une remarque plus haute que l’autre et il te suffisant de balancer un fait lambda sur la physique, l’algèbre ou l’histoire et ils se retrouvaient bête, démuni, sans être vraiment capable de renchérir. et si certaines pouvaient allez jusqu’à se prendre des claques dans le visage pour une telle insubordination, premièrement, tu étais femme de général, deuxièmement, ils savaient. que le moindre geste déplacé à ton égard et ils pouvaient s’asseoir sur une villa mise à disposition pour toute leurs soirées diverses.
tes yeux finissent par quitter cette scène, tandis que tu passes à la seconde, et minutes après minutes, tu te replonges dans ces nombreux souvenirs lointain que tu chéris. une vie bien plus fascinante que la macédoine, où l’ennui avait été présent. Manuis n’avait jamais pris la peine de s’inquiéter si tu voulais allez là-bas, en Macédoine avec lui. Pour être honnête, la réponse était négative. toi, tu serais bien resté à rome si tu avais eu le choix. mais est-ce que tu l’avais le choix ? pas vraiment.
puis même si tu décidais de ne pas partir. ton infidélité, le mensonge ultime effectué envers les dieux avaient probablement mené un mauvais augure sur toi. alors forcément, tu n’aurais pas pu rester. et pourtant, tu ignorais la situation avec la bretagne, peut-être car personne n’avait jugé bon de t’en parler. qu’une potentielle alliance plus profonde qu’une simple histoire d’apprentissage avec celui qui était devenu roi du royaume de loges t’aurais causé du trouble. beaucoup trop de trouble.

tu peux presque sentir la chaleur venir caresser ta peau, tu peux presque sentir le parfum des fruits frais sur le marché. tu peux presque entendre les bruits dans les allées de la ville, les rires lors des soirées dans ta villa.
et pourtant, tout ton entrain est stoppé net quand tu te tournes vers la dernière reconstruction. ton sourire, presque invisible disparaît totalement. ton teint pali même, tandis que tu sens les battement de ton coeur accélérer. tu l’observes. cette robe, tombant parfaitement sur ce mannequin. un peu délavée, un peu trop abimée, légèrement rafistolé pour lui donner un air potable. tu poses tes deux mains sur la vitre, te rapprochant tellement que ton souffle fait apparaître sur cette même vitre un peu de buée.
les souvenirs te saisissent, te ramenant, non plus à ce mode de vie mais à cette période bien précise. tu fermes les yeux, et cette fois ci, c’est son souffle à lui que tu peux sentir au creux de ton cou. ses lèvres qui murmurent dans ton oreille, ses lèvres qui caressent ta peau, ses mains s’agrippant à toi comme si il avait peur de te perdre. si court, et pourtant, si joviale. t’es tombé de haut, parce que tu pensais pas qu’il reviendrait pour toi. et toi, t’as rien dit. t’as juste laissé cette robe derrière toi. tu fronces les sourcils, fermant ta main sur cette vitre. — c’est moi qui ne te méritait pas. tu murmures d’une manière à peine audible. seule toi, toi et tes pensées. tu l’admettrais jamais à voix haute, jamais. parce que ça serait admettre que tu avais été gagnante. pourtant, il avait hanté tes pensés depuis. le devoir conjugal avait été fait, plus parce que c’était une obligation, mais jamais tu n’avais eu autant d’entrain que ces quelques fois là, dans des situations des plus étranges. tu fronces les sourcils, avant d’ouvrir les yeux et de te retourner. tu vois quelques regards sur toi, curieux de cette soudaine manière d’être. — retournez au travail, tout doit être prêt pour l’inauguration de ce soir ! tu déclares d’un air un peu autoritaire avant de quitter la salle, repartant dans la direction d’où tu venais. tu t’arrêtes par les toilettes, pousse la porte et pénètre dedans telle une furie. tu retires tes lunettes, fait couler de l’eau que tu mets dans tes mains avant de venir la mettre sur ton visage. comme pour t’offrir la douche froide nécessaire. tu observes ton reflet, pendant de longues secondes, l’eau goutant dans le lavabo. tu fait claquer ta langue contre ton palais, fixant ce visage que tu connais pour être le tiens. tu penses à lui. arturus. pendant quelques secondes, encore. espérant que la bretagne ne l’aura pas détruit autant que manuis, et surtout qu’il va bien. c’est c’qui importe dans le fond, non? de toute manière, t’es qui pour t’inquiéter ? t’es partie. t’es juste partie loin, à l’autre bout du continent. probablement que t’es la plus mal placée aconia. c’est un fait des plus véridique, et pourtant, c’est plus fort que toi.
mais bien vite, ce peu d’émotion visible disparaît. tu remets tes lunettes sur ton nez, restant alors fière. t’as une expo à ouvrir ce soir. tu t’inquiéteras plus tard.
plus tard.
Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. tu t'es jamais vraiment posé d'question aconia. peut-être car tu as toujours fonctionné en pilotage automatique. t'as juste vécue ta vie, dans cette éternelle routine, passant d'ailleurs énormément de temps au boulot qui t'as toujours particulièrement passionnée. t'as pourtant toujours eu une sensation d'être différente, de pas vraiment correspondre à l'image de la femme actuelle. puis un jour t'as compris pourquoi, notamment quand t'as été frappée par tes souvenirs aussi violemment que si t'avais été frappée par la foudre. c'est principalement car même si tu es une femme moderne, libre et indépendante, tu n'es pas de cette époque.
tu donc tente de continuer à vivre ta vie, essayant d'ignorer ces souvenirs qui continuent d'hanter tes nuits tandis que tu te morfond dans l'éternel regret d'être passé à côté d'la plus belle histoire de ta vie.

   Prénom ou pseudo zitti e buoni.
   Comment avec vous découvert le forum ? 28 yaay.
   Quelque chose à dire ? prout.