L'histoire de ton personnage
Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine. Jusqu'en 2012, Willy avait la vie de n'importe quel humoriste sur le retour quand il s'est trouvé invité à poser le pied sur le Fort Boyard. En tant que candidat. Qui resterait dans les bêtisiers de l'émission durant quelques années notamment par le talent brut avec lequel il a foiré l'épreuve de l'Hôtel.
C'est en parcourant les couloirs du Fort qu'il est tombé sur une annonce de recrutement de la part du Père Fouras... parce qu'il est bien connu que c'est DANS le Fort qu'il avait le plus de chances de faire mouche avec son annonce... enfin apparemment oui, cela dit. Faudrait essayer pour voir, de poster une annonce au sein de l'entreprise pour trouver un nouvel employé issu d'hors les rangs de l'entreprise... mais revenons à nos moutons.
C'est donc l'année suivante qu'il prend ses quartiers dans le Fort, se voyant octroyer la direction du nouveau restaurant du Fort, lui qui n'a pour expérience en cuisine que du réchauffage de plats cuisinés. Qu'à cela ne tienne, il prend sa nouvelle mission suffisamment à cœur pour parcourir le monde par monts et par vaux pour trouver les
meilleures recettes à proposer à ses futurs clients, les candidats venus, comme lui un jour, défier le Père Fouras pour lui ravir ses Boyards. D'ailleurs, il trouve rapidement sa spécialité signature, qu'il servira à toutes les sauces au fil des ans, le surströmming. Pour qui ne connait pas, c'est du hareng fermenté conservé en conserve, c'est suédois, et malgré l'odeur, il parait que ça se mange. Si vous n'êtes pas tombé d'inanition à l'ouverture de la boite bien sur. Bref, le manque d'enthousiasme des candidats pour sa cuisine le valide officiellement auprès du Père Fouras, qui pense avoir trouvé là un nouvel atout pour conserver ses précieux Boyards près de lui.
C'est d'ailleurs Fouras en personne qui lui desservira sa toute première Etoile. Une étoile qu'il est tout fier d'afficher sur son tablier, et qui l'encourage à profiter de l'hiver pour s'offrir un nouveau tour du monde pour ramener de nouvelles recettes à faire apprécier - ou pas - à ses clients. Mais, que ce soit les roupettes de coq bouillies ou le Natto, pour ne citer qu'eux, ils ne trouvent pas franchement le succès qu'il avait espéré.
L'hiver suivant devait être l'occasion d'un nouveau tour du monde pour lui. C'était sans compter sur une visite surprise de l'inspection sanitaire, qui manque de peu lui faire fermer boutique, et surtout, lui retire l'étoile chèrement acquise. Décidant de prendre cet échec comme une leçon sur laquelle mieux rebondir, il passe de la production à la réalisation, proposant ses propres recettes dans des assiettes bien plus soignées qu'à l'origine. Son nouveau but, faire de son restaurant un Grand Restaurant. Et pour cela, il n'hésite pas à manger ses propres plats, même si certains le suspectent d'avoir remplacé la cervelle mixée par du coulis de framboise dans sa propre verrine. Bref, disons le, c'est un fiasco supplémentaire à son actif. Ce qui ne l'empêche pas de rebondir. Si les grandes personnes ne savent pas apprécier ses talents culinaires, c'est vers les plus petits qu'il se tournera.
Il passe donc l'hiver suivant à réinventer son restaurant et sa cuisine pour en faire une "cantoche", comprenez une cantine scolaire. Qui n'accueillera heureusement aucun enfant, mais donnera l'occasion aux candidats du Fort de retourner en enfance. Ou de ne plus jamais voir le croque-monsieur et les pates carbonara de la même façon. Pourtant, les habitants du Fort avaient l'air satisfaits de sa cuisine, cette fois... même si bizarrement, les tigres semblaient avoir pris quelques kilos au cours de l'hiver.
L'année suivante, son moral est en berne. Malgré tous ses efforts, personne ne sait apprécier sa cuisine à sa juste valeur. Alors, si ils veulent manger de la mxrde, ils mangeront de la mxrde. Alors, décidé à ne surtout pas se casser la tête pour des gens qui ne veulent rien apprécier, il a fait le stock de boites de conserve, a trouvé un bon ouvre-boites, et a décidé que la cuisine, ça lui prendrait trente secondes et demi. Cela dit, lui qui avait appris à apprécier de passer des heures derrière les fourneaux, même pour ne recevoir que des haut-le-coeur et autres vomissements en retour, ne se satisfait pas de ce mode de fonctionnement. Pis, faut dire que la poulet en conserve, c'est vraiment dégueulasse, même de son point de vue à lui!
Nouvelle révolution sur le Fort? Les équipes de décoration vont vraiment finir par lui donner les outils et le laisser se débrouiller seul dans ses réfections hivernales. Bref, fini le restaurant, fini la Cantoche, place au Food-Truck. Et au retour des petits plats faits maison de la part de Willy, avec une nouveauté qui lui fait grandement plaisir et fait pleurer les candidats... la possibilité à TOUTE l'équipe de candidats de venir gouter sa cuisine. Surströmming, Durian, Roupettes de poulet bouillies, Oeuf de cent ans... s'il a gardé sa panoplie habituelle, il s'est remis aux fourneaux, pour le plus grand (dé)plaisir de ses convives. Dans le même temps, il s'offre sa petite vengeance personnelle avec le WillyMix, une cellule dans laquelle il cuisine un candidat. Bonnes ou mauvaises réponses, la machine à claques et les différents ingrédients pas toujours frais qui tombent sur les candidats sont de tous les fronts.
La nouvelle décennies 2020 s'ouvre sur de nouveaux horizons pour lui. Comme la fouine qu'il sait être quand il s'ennuie, il se permet de fouiller dans les coffres du Père Fouras en son absence, et tombe sur l'affaire du siècle. BoyardLand. Un parc d'attraction jadis créé par le père Fouras, qui l'a aujourd'hui oublié depuis plusieurs décennies. Directeur du parc, Willy s'y voit déjà. Il se rend sur place, réveille les personnages qui attendent dans la poussière depuis tant d'années, un véritable mélange de Freaks en tous genres, et rouvre le parc. Non sans oublier d'envoyer ses bons sentiments à Fouras, qui n'apprécie pas franchement la blague. En retour, son restaurant est fermé, les clefs confisquées, et un joli panneau
"Fermé définitivement ! La vengeance est un plat qui se mange froid !!! Père Fouras" accroché sur la vitrine.
Ce qui ne l'arrête toujours pas. Revenu incognito, il dissimule un bar clandestin dans la cellule du "cabinet dentaire", une cellule qui fout suffisamment la frousse au vieux maitre du fort pour qu'il n'entre pas à l'intérieur vérifier ce qu'il s'y passe. En guise de plats, ce sont donc des cocktails qui attendent les candidats, toujours pour leur plus grand déplaisir. En parallèle, il tente de revenir dans les bonnes grâces de Fouras en innovant son WillyMix. Déguisement de diablotin, dégustation de piments allant du tout au rien sur l'échelle de Scoville, arrosage en règle à la sortie de la cellule, oui, il a décidé de pimenter l'ambiance. Dans le même temps, il pense pouvoir co-animer la seconde partie de soirée avec Olivier ni vu ni connu, au nez et à la barbe de Fouras.
Un jeu du chat et de la souris qui ne devait malheureusement pour lui pas durer. A force de répéter aux candidats de "ne surtout pas dire à Fouras qu'il a planqué un bar clandestin dans le cabinet dentaire", bien sur que c'est revenu aux oreilles de Fouras. Willy a quelques idées sur celui ou celle qui l'a vendu, mais il n'est pas franchement enclin à aller affronter les gens concernés pour confirmer l'info. Disons qu'il a conscience de sa taille et de ses capacités physiques face aux quelques champions qui viennent par ici. Bref, Fouras l'a découvert, et c'est donc dans les prisons du Fort que l'on retrouve notre cuistot préféré, avec uniforme pénitentiaire et barbe de cent ans, mais encore une fois parfaitement capable de se fournir pour offrir le couvert aux candidats malchanceux qui finissent en prison à ses cotés. Il paraitrait que son complice s'appelle Passe-Muraille, mais ça reste entre eux.
Devant un tel manque d'engouement pour la case prison de la part des candidats (pire encore que quand il avait créé un élevage de rats d'égouts dans les cellules), et la brillante idée de Willy de faire perdre du temps dans la Salle du Trésor à ceux qui peinent à finir leur assiette, Fouras décide, l'année suivante, de le gracier et le nommer Shérif du Fort. Pour le style vestimentaire, Willy s'est fait plaisir, prenant son rôle très à cœur, et conservant les bases de sa petite cuisine carcérale. La grande nouveauté pour lui, c'est d'être de l'autre coté des barreaux. Et d'en rajouter une couche avec le Photomaton, une nouvelle épreuve ouverte à certains prisonniers pour tenter de sortir de prison quand il n'a pas prévu assez à manger pour le nombre de victimes du jour. L'idée est simple, il faut lui offrir la photo d'identité parfaite... sauf qu'avec Willy en face, vous vous imaginez bien que ça devient compliqué de rester "neutre".
S'amusant des trompe l'œil alimentaires croisés sur les réseaux sociaux, Willy décide d'installer un distributeur de nourriture dans les geôles. Mais juste pour mieux piéger les candidats, et les laisser deviner si l'éponge qui semble avoir trempé dans le purin des porcs qui se trouve dans leur assiette est une vraie, ou une fausse. Une déception pour lui, la majorité des candidats ne se faisant pas avoir. Même face à la brosse à dent de Fouras qui est au moins aussi vieille que lui. Il se venge en prenant officiellement la direction de la seconde partie de soirée, ressortant des anecdotes, des bêtisiers, et choisissant certaines des cellules les plus compliquées pour les candidats, tout en les appâtant avec les fameux boyards du Fort. Si Fouras le laisse faire? Il a un taux de perte maximal à respecter, croyez pas que le vieux gardien se soit fait généreux.
Mais soyons honnêtes, sa cuisine ne s'améliore pas, les candidats qui, auparavant, couraient volontiers vers la case prison pour lui échapper, font maintenant tout pour NE PAS aller en prison, et ça ne fait vraiment pas les affaires de Fouras. Qui a donc décidé de l'autoriser à rouvrir son restaurant. A une condition. Qu'il profite de l'arrière saison hivernale pour faire un VRAI stage de cuisine dans les plus grands restaurants gastronomiques de France. De quoi se mettre à dos la moitié des grands chefs du pays, mais soit.
La dernière chose dont Willy se rappelle de son univers? Le ferry entre le Fort et le continent.
Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218. A Baiame, il n'a pas été trop dépaysé quand il a retrouvé la mémoire. Parce que dans sa vie maudite, il a conservé son métier de cuisinier. C'est juste le public qui a changé. Tantôt les orphelins de l'orphelinat local, tantôt les gosses de l'école du coin. Un jour sur deux et la moitié des vacances? Nan. Matin et soir à l'orphelinat, midi à la cantoche. Vu que la plupart des orphelins vont à l'école, c'est un emploi du temps qui convient à tout le monde. Enfin, sauf aux gosses, depuis qu'il s'est réveillé. Bizarrement, il a le truc avec eux, et arrive à être bien plus un grand frère un peu bizarre qu'un adulte contre qui se liguer pour eux. Avoir été à leur place avant eux aide surement, et oui, quoi de mieux qu'un orphelin pour comprendre des orphelins? Bon, clairement, lui il s'y est fait, et pas qu'à moitié, mais disons qu'il est tombé sur les bonnes personnes pour le guider dans la bonne direction, et que s'il peut faire partie de ces bonnes personnes pour un seul gamin, il prend. Bon, aujourd'hui il leur dira surtout que si ils déraillent, ils auront droit à sa super cuisine à tous les repas pour le reste de leur vie. Si ça c'pas convaincant... il veut bien préparer des poissons panés au surstromming rien que pour leur faire voir que ce ne sont pas des menaces en l'air... ok, peut-être que ça explique l'épidémie de gastros de la semaine dernière...oupsi