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Te voilà enfin petit homme - John T grayson

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Dick Grayson

Dick Grayson

Terre 246

Crédits : eden memories
Univers : DC Comics, Earth-2 : World's End
Feat : Christian Bale
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MessageSujet: Te voilà enfin petit homme - John T grayson Te voilà enfin petit homme - John T grayson EmptyMar 24 Sep 2024 - 14:04

Te voilà enfin petit homme
Aucun amour n'est plus grand que celui d'un père pour son fils.Φ By Dan Brown
« Fais voir.. » Dick se recula et observa Ragnar. Le malinois trottinait devant lui vêtu de sa toute nouvelle armure. Il avait longuement hésité avant de choisir d’amener Ragnar avec lui dans ses petites missions nocturnes, par crainte de le perdre lui aussi. Dick s’était énormément attaché à ce chien, surement parce qu’il s’était retrouvé totalement seul à son éveil, et que la présence de Ragnar lui avait été indispensable. Cela allait de pair car le chien ne supportait pas la séparation avec son maitre, raison pour laquelle Dick avait fini par accepter l’idée de faire de lui une sorte de Bat Dog. Il avait travaillé énormément de temps sur une armure pare-balles en s’inspirant de ce qu’il connaissait grâce à Sean et ses années dans les marines. Dick avait réussi à implanter de la nanotechnologie dans l’armure qui protégeait Ragnar, cette dernière absorbait les impacts pour déclencher en cas de grosses attaques, un bouclier d’énergie capable de protéger le chien. En vérité, Ragnar était bien plus protégé sur son maitre et semblait assez bien vivre cette nouvelle vie. Sean l’avait éduqué comme un chien de marine, il n’avait peur de rien, surtout pas du contact, il adorait ça, surtout pour finir par attraper son jouet préféré qui ne quittait jamais le chevalier noir. « Allez viens Rag » Dick débarrassa le chien de son armure qui faisait aussi office de costume et prit la direction de son ascenseur pour sortir de sa bat cave. Les choses avaient changé mais pas totalement… Sean avait toujours eu de l’argent, déjà grâce à son métier, mais aussi par sa famille très aisée. A la mort de ses parents, il avait vendu la plupart des propriétés que sa famille possédait dans le monde. Cela lui avait rapporté une belle somme d’argent que Dick avait utilisé pour acheter un manoir sur l’île de Novacrest. Manoir qui abritait sous ses fondations une grotte… Un parfait repère pour un Batman même vieillissant.

Ragnar sur ses talons, Dick armé de son exosquelette traversa le manoir jusqu’au parc où se trouvait une dizaine de jeunes gens. Ils étaient pour la plupart orphelins mais certains possédaient des parents qui n’étaient pas en mesure de s’occuper d’eux ou qui avaient fini par baisser les bras par crainte. Dick leur avait ouvert les portes du manoir, c’était un centre pour jeunes avec des pouvoirs. Un centre qui leur permettait de retrouver les repaires tout en apprenant à contrôler leurs pouvoirs. A vrai dire, cela ressemblait un peu à l’institut Xavier, même si Dick n’y avait jamais mis les pieds. Il n’en avait d’ailleurs jamais entendu parler dans son monde. Sa connaissance des X-mens lui venaient de Sean, un grand passionné de comics en tout genre. « Amy n’est pas là ? » demanda t’il en observant le petit groupe étalé dans l’herbe. Certains jouaient aux cartes, d’autres au foot et certains ne décrochaient pas les yeux de leur Smartphone. Dick laissa échapper un soupire et tourna la tête vers le manoir. Amy faisait partie des dernières arrivées, elle était sauvage et passait la plupart de son temps à éviter tout le monde. Il n’avait jamais rencontré quelqu’un avec une telle crainte de l’être humain, son histoire n’appartenait qu’à elle et un jour peut-être trouverait-elle le courage d’en parler. Pour le moment, elle se contentait d’observer de loin, passant le plus clair de son temps dans sa chambre. Dick avait décidé de lui laisser de l’espace, elle finirait par se joindre aux autres, mais pour le moment ça lui était impossible. « Dick, tu viens jouer avec nous, il nous manque quelqu’un pour qu’on ait chacun le même nombre de personne dans l’équipe. Thomas nous a lâché pour partir draguer. » râla Carl avant de lancer son ballon. « Il va encore se prendre un vent. » laissa échapper Lucy qui du haut de ses 10 ans n’avait pas sa langue dans sa poche. Rapidement plusieurs jeunes se rapprochèrent pour faire une balle aux prisonniers. Dick accueillait des jeunes de 7 à 21 ans, ils restaient jusqu’à qu’ils ressentent le besoin de partir. Ils étaient tous différents, mais ensemble, ils formaient une famille. Dick avait vu sa famille s’autodétruire, avec le temps et les années il avait accepté la mort de sa femme, mais il ne s’était jamais pardonné d’avoir laissé son fils. Il se sentait responsable de tout ce qui lui était arrivé, de tout ce qu’il avait dû vivre à cause de lui. Pourtant tous les choix qu’il avait fait, il les avait faits pour que Johnny soit heureux… Sauf qu’il avait fait tous les mauvais. S’il avait ouvert ce centre ce n’était pas uniquement par bonté d’âme ou pour se racheter de toutes ses heures, c’était aussi dans l’espoir de retrouver Johnny. « Bon Dick ! tu joues ou pas ? » dit Carl impatient. « Allez c’est parti » laissa échapper Dick en se rapprochant des 6 jeunes qui l’attendaient avec impatience, tandis que les autres vaguaient à leurs occupations dans le grand parc du manoir qui offrait un superbe terrain de jeux.

Les enfants qu’il accueillait, avaient offert à Dick un magnifique sursaut de vie. Il s’était attaché à chacun d’entres eux et étaient heureux de pouvoir leur offrir une seconde vie remplie d’espoir ou leurs différences n’étaient plus un frein. Il adorait entendre les rires et se prit rapidement au jeu de la balle aux prisonniers, même s’il passait un peu trop de temps dans la prison. Visiblement il était l’homme à abattre, mais cela l’amusait. Il arriva à se libérer mais son attention fut attirée par Ragnar qui s’élança à vire allure dans le parc en aboyant. « Je t’ai eu ! » hurla Lucy qui venait enfin de réussir à toucher Dick. « C’est qui ? » demanda un des jeunes dont le regard s’était posé sur un nouveau venu qui avançait vers eux. Mais Dick ne bougeait pas, il avant tant attendu ce moment qu’il avait besoin de temps pour réagir. Sa première réaction fut d’appeler Ragnar qui empêchait Johnny d’avancer, le chien répondit à l’ordre de son maitre et abandonna Johnny pour rejoindre Dick et les enfants. . Il n’avait pas fallu longtemps à Dick pour reconnaitre son fils, sa démarche, son regard, il aurait pu le reconnaitre au milieu d’une foule. « Continuez à jouer, je reviens ! » Les enfants ne posèrent pas de questions, certains râlèrent mais le ballon reprit rapidement sa course tandis que Dick avançait en direction de Johnny. Il s’arrêta à quelques mètres de lui, l’observant de son regard paternel, tentant tant qu’il le pouvait de maintenir son émotion. Le jour qu’il avait tant attendu était arrivé. Il avait tellement craint que Johnny ait fait partie de ceux qui n’avaient pas eu la chance d’atteindre cette île. Pourtant Dick n’avait jamais pu accepter cette idée. On pouvait tout lui prendre, mais pas son fils, c’était inenvisageable pour lui. Son regard accrocha celui du gamin qui lui faisait face, cet enfant qu’il n’avait même pas eu la chance de voir grandir, mais qu’il n’avait jamais cessé d’aimer et il sourit. D’un de ses sourires communicatifs qui éveillent l’âme et rendent le monde plus beau, même quand tout est perdu. « Te voilà enfin petit homme. Il t’en a fallu du temps pour retrouver le chemin de la maison Johnny… »

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John T. Grayson

John T. Grayson

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« The weight of the mantle I bear is heavy, but it is a burden I accept willingly. My parents taught me the value of sacrifice, the importance of standing up for what is right. Their lessons are my guiding light in the darkness. »

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MessageSujet: Re: Te voilà enfin petit homme - John T grayson Te voilà enfin petit homme - John T grayson EmptyVen 27 Sep 2024 - 15:26

Te voilà enfin petit bonhomme


Tous les chemins mènent à Rome, et jamais cette expression n’avait semblé aussi vraie. John avait recouvré ses souvenirs en présence de Dick – pas son père, mais une version alternative et plus jeune. Pourtant, un lien profond et indéfectible semblait les unir, ramenant John à recouvrer ses souvenirs. Gabriel, ou plutôt John, n’avait jamais été totalement orphelin, excepté de sa mère, qu’il avait vue se faire abattre sous ses yeux lorsqu’il n’était qu’un enfant.

Novacrest était la ville vers laquelle il avait été guidé, cherchant à obtenir des réponses à toutes les questions qui le hantaient. Sa quête identitaire, bien plus qu’une recherche de soi, devenait également une course vers ce qui restait de son passé : Helena, et son père, dont il était persuadé qu’il vivait encore quelque part. La nouvelle de la destruction de leur monde d’origine l’avait brisé, malgré les efforts surhumains déployés pour le sauver. Pourtant, face à cette tragédie, John s'était donné une nouvelle mission : protéger cette île encore fragilement paisible, tout en cherchant à expier ses fautes.

Cela faisait plusieurs jours que John n’était pas revenu à Baiame. Troublé et déstabilisé, il était parti sans prévenir ni son meilleur ami, ni la fille dont il était tombé amoureux sans vraiment s’en rendre compte. Il avait ressenti un besoin urgent de se retrouver, de faire le point, avant de pouvoir affronter à nouveau ses proches et leur dévoiler tout ce qui le rongeait.

Enfin, la nouvelle tant attendue lui parvint : son père était en ville. Il avait ouvert un centre d’accueil pour les jeunes dotés de pouvoirs. Un sourire, à la fois nostalgique et plein d’émotion, se dessina sur les lèvres de John. Cela ressemblait tellement à son père, cet homme qui avait toujours tendu la main à ceux qui en avaient besoin, même dans les moments les plus désespérés. John n’avait jamais douté que son père croyait encore à leurs retrouvailles, même après l’apocalypse qui avait ravagé leur monde. Malgré tout, il savait qu’au fond de lui, l’espoir n’était jamais mort.

John leva les yeux vers le bâtiment qui abritait le centre. À travers la grande porte, il entendait les rires d’enfants qui résonnaient dans les couloirs. Son cœur s’accéléra, battant si fort contre sa poitrine qu’il craignait qu’il ne lâche. Ses mains devinrent moites. Il ne s’était pas senti aussi nerveux depuis bien longtemps, pas même lors de son premier exposé en classe ou face aux avances de Maria, moments où il avait pourtant gardé un calme exemplaire. Son sac à dos sur l’épaule, rempli de quelques affaires personnelles dont Spookie, sa peluche fétiche qu’il n’avait jamais quittée, John s’avança, hésitant. Une femme étrange, au regard perçant, lui confirma que Dick Grayson se trouvait bien à l’intérieur. Prenant une grande inspiration, le cœur battant à tout rompre, il poussa la porte. À peine eut-il franchi le seuil qu’il sentit plusieurs regards curieux se poser sur lui. Les enfants présents cherchaient à comprendre qui il était mais John ne leur prêta guère attention. Son regard était fixé au fond de la salle. Son père. Il était là, debout, aidé par l’exosquelette qui le maintenait droit. Malgré les années et les épreuves, John le reconnut instantanément, toujours aussi imposant dans sa présence.

Une vague d’émotion le submergea, lui clouant les pieds au sol. Ses jambes refusaient de bouger, pétrifiées par l’intensité du moment. Son cœur se serra et les souvenirs jaillirent. Les larmes montèrent, brouillant sa vision mais il les laissa couler. C’était bien lui. Pas de doute. C’était vraiment son père. Et ce sourire… Ce sourire si familier, celui dont John avait hérité, il l’aurait reconnu parmi mille. Sans réfléchir davantage, il laissa tomber son sac au sol et, dans un élan, se précipita vers lui, l'enlaçant de toutes ses forces. « Papa, c'est vraiment toi... » murmura-t-il, la voix brisée par l’émotion. Ses larmes chaudes roulaient sur ses joues, se perdant contre le torse robuste de son père. C’était comme s’il était redevenu cet enfant, blotti contre lui, cherchant réconfort et protection. Ils restèrent ainsi quelques instants, enlacés. Puis John recula légèrement, levant les yeux pour plonger son regard dans celui de son père. La voix tremblante, un mélange de soulagement et d’étonnement, il lâcha : « Bon sang... c’est vraiment toi, y'a pas de doute. »

Essuyant rapidement ses larmes d'un revers de la manche, John lâcha un petit rire nerveux entre deux sanglots. « Je ne suis plus un enfant, tu sais. Je t’ai même rattrapé en taille, regarde ! » Sa voix avait même muée depuis la dernière fois.

Soudain, John sentit une petite main tirer sur son bras. « Diiis, comment tu t'appelles ? » demanda une voix enfantine. Surpris, il baissa les yeux pour voir une petite fille qui le fixait avec curiosité. Il s’accroupit à sa hauteur, souriant. « Moi ? Johnny ! Et toi, petite princesse ? » répondit-il d’une voix douce. La petite fille sembla satisfaite de sa réponse et resta près de lui, continuant de l’observer. John leva les yeux vers son père, l’interrogeant du regard. « Alors... tu as vraiment accueilli tous ces enfants ? » demanda-t-il, une admiration palpable dans sa voix et son regard.

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MessageSujet: Re: Te voilà enfin petit homme - John T grayson Te voilà enfin petit homme - John T grayson EmptyVen 27 Sep 2024 - 21:23

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Dick n’avait jamais désespéré, il avait toujours gardé espoir. Il savait qu’un jour ou l’autre la vie remettrait Johnny sur son chemin. L’espoir, quel doux sentiment qu’il n’avait jamais perdu malgré toutes les épreuves qu’il avait affronté. La perte de ses parents, l’apocalypse, la mort de Barbara, la séparation avec son fils unique, son accident contre le Joker… Souvent, il avait senti la haine assombrir son cœur. Dick avait haï, détesté, mais il avait surtout beaucoup aimé et cela l’avait aidé. Certains diraient peut-être qu’il a toujours été trop tendre, mais lui ne partageait pas cette façon de voir les choses. Comment arranger le monde, si on est incapable de faire part de bonté et d’empathie ? Comment comprendre la personne qui vous fait face, si votre cœur est rongé par la haine ? Il avait eu pas mal le temps de réfléchir, de penser à ce qu’il avait vu ou fait et il en revenait toujours au même point. Le plus important c’était d’agir avec conscience et de ne jamais perdre la petite lumière qui brille dans le cœur de la plupart des êtres vivants.  

Il était enfin là, juste devant ses yeux, après tout ce temps.  Dick ne savait pas depuis combien de jours, de mois, il était sur l’île. En fait personne ne savait vraiment, c’était un mystère. Par contre, Dick savait qu’il avait passé quelques mois en étant lui-même, ça il en était certain. Pour le reste, ça faisait partie de la grande énigme qui entourait Baiame et ses îles. Le regard paternel de Dick remarqua cependant rapidement que John avait changé. Il était en même temps plus maigre et plus étoffé… Ce qui n’allait pas vraiment ensemble. Il avait aussi grandi et cela expliquait peut-être qu’il soit si sec, mais sa carrure commençait doucement à prendre le chemin de celle de son père. Quelques entrainements de plus à la salle et une alimentation adaptée et il prendrait bientôt du muscle, même si en soit-ce n’était pas du tout une obligation. Il connaissait cependant assez John pour savoir qu’il ne tarderait pas à reprendre son rôle de Robin, ou quelque chose de semblable. Qu’importe ce qu’ils pouvaient faire, à la fin ça leur collait bien trop à la peau pour qu’ils raccrochent et ça les rapprochait aussi, indéniablement.

« Salut Johnny » lui répondit-il tout aussi ému que ce gamin qu’il avait vu naitre et aimer à la seconde ou leur regard s’était croisé. Pourtant, quand Barbara lui avait appris sa grossesse, il n’en avait pas été des plus ravis. Il avait eu la trouille, peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être un bon père, de ne pas savoir l’aimer. Puis on lui avait mis dans les bras et tout ses doutes s’étaient envolés… Cela avait été une évidence… et malgré les épreuves ça n’avait changé. « Allez viens là mon grand » lui dit-il en l’accueillant dans ses bras dans une étreinte masculine et paternel. Dick prit le temps de savourer le moment, il savait que ce genre de démonstration d’émotions n’était pas très courant entre eux. Disons qu’il existait une certaine pudeur masculine qui les empêchait de se prendre dans les bras trop régulièrement. Autant donc profiter du moment et de ses belles retrouvailles. « Si tu me dis que tu me reconnais à cause de mes rides, fais gaffe je risque de mal le prendre. » plaisanta t’il en passant sa main dans la tignasse brune de Johnny. « Vraiment un jour va falloir que tu fasses quelque chose avec tes cheveux ! » Après leur accolade, il se recule pour un mieux l’observer. Ses doigts cueillent délicatement les larmes de son fils qu’il écrase pour les faire disparaitre. « Hmmm, Johnny, tu seras toujours mon petit garçon, ça ne changerait jamais. Même quand tu seras père de famille et chauve. » le taquina t’il. Dick était comme ça, il ne restait jamais bien sérieux très longtemps, la vie était trop difficile pour rester sérieux trop longtemps.  Il passa tendrement ses bras autour des épaules de son fils et lui lança un regard amusé. « Visiblement, il te reste encore quelques centimètres avant d’arriver à ma hauteur, n’essayes pas de me détrôner trop vite quand même. » Il le serre contre lui avant de rajouter pour le titiller. « On dirait que tu as perdu ta voix de fillette depuis la dernière fois. »

D’ailleurs en parlant de petite fille, leur petit moment n’était pas passé inaperçu. Dick avait appris une chose en ouvrant le centre : la tranquillité et l’intimité sont deux choses qu’on perd quand on vit avec plusieurs enfants. Heureusement, cela ne le dérangeait pas, il adorait la vie que cela amenait dans la sienne. C’était un pur bonheur de s’occuper de tout ce petit monde, même si ce n’était pas facile tous les jours. [color=#8E7CC3« Je m’appelle Lucy ! » [/color]Déclara la petite tête rousse qui observait Johnny de ses magnifiques yeux vairons. Lucy avait 5 ans, elle était une de ses plus jeunes pensionnaires et demandait beaucoup d’attention, ce qui à son âge était normal. « Et toi t’es pas mon copain ! Je ne suis pas une princesse, je veux être un chevalier !» lui balança t’elle avec son innocent de gamin. Dick éclata de rire tandis que de son regard acéré la petite observait Johnny. « T’es un nuvo ? » lui demanda t’elle rongée par la curiosité. « Lucy, je te présente Johnny, mon fils, tu sais je t’en avais parlé. » La petite osa la tête, elle était incapable de cacher sa déception. Elle attrapa délicatement le haut du tee-shirt de Dick pour qu’il se rapproche d’elle, ce qu’il fit sans perdre une seconde de plus. « ça veut dire tu  ne vas plus occuper de nous ? » dit-il en essayant de retenir ses larmes. « Mais bien sur que non ça ne change rien… » La plupart des enfants qu’il avait accueilli, avait vécu des séparations douloureuses, leur plus crainte était l’abandon et Lucy ne dérogeait pas à la règle. « Et je suis même sur que si tu lui demandes gentiment, Johnny pourra te raconter une histoire. » Elle en raffolait, à tel point que Dick avait fini par acheter des livres parce que son imagination ne pouvait pas combler le désir de la petite. « C’est vrai ? » demanda t’elle à Johnny plein d’espoir. Tandis que Dick observait le grand parc ou les enfants continuaient à s’amuser. « Oui… Quand je me suis réveillé, je n’avais pas vraiment de but. J’ai passé beaucoup de temps à te chercher. J’ai fini par décider de créer le centre pour apporter aux jeunes avec des pouvoirs un havre de paix, en espérant que celui-ci attire ton attention et visiblement j’ai touché dans le mille. » dit-il avant de se mettre à avancer. « Tu veux que je te fasse faire le tour du propriétaire ? »

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MessageSujet: Re: Te voilà enfin petit homme - John T grayson Te voilà enfin petit homme - John T grayson EmptyLun 30 Sep 2024 - 14:34

Te voilà enfin petit bonhomme


Son père n’avait décidément pas changé. Malgré tout ce qu'il avait traversé — la perte de ses parents, la mort de Barbara, son invalidité causée par l'horrible Joker, l’apocalypse et même sa séparation avec son fils unique —, Dick continuait de briller d’un optimisme à toute épreuve. Cette lumière qui émanait de lui, capable d’inspirer de l’espoir même dans les situations les plus désespérées, était restée intacte. Pour John, son père n’était pas seulement une figure paternelle, mais son modèle, son héros. C’était ce même espoir, cette volonté inébranlable de faire le bien, qui avait poussé John à s’entraîner aussi durement. Il voulait être prêt à l’épauler et à partager son combat.

Mais John se demandait souvent si cela avait encore du sens de revêtir la cape, de risquer une nouvelle fois sa vie pour combattre le crime dans ce nouveau monde où veillaient déjà d'innombrables héros. Peut-être qu’ici, ils pouvaient enfin mener une existence normale loin des combats. Bien sûr, la mort de sa mère laissait un vide immense, mais la possibilité de reconstruire une vie paisible était tentante. D’autant plus que John, depuis leur arrivée ici, avait commencé à apprécier les plaisirs simples de l’adolescence.

Au lycée, il s’était fait une place parmi les meilleurs élèves, il avait des amis, une routine qu'il aimait. Il vivait des choses qu’il n’aurait jamais imaginées dans le monde ravagé qu’ils avaient quitté. Mais à chaque fois qu’il voyait son père continuer à se battre, à donner de lui-même pour les autres, John ne pouvait s’empêcher de se questionner. Était-il destiné à rester en retrait, à mener cette vie normale ? Ou devait-il, lui aussi, répondre à l’appel et reprendre sa place en tant que justicier ?

Pour l’heure, il se concentrait sur l’instant présent, profitant pleinement des retrouvailles avec son père, sous les regards curieux des enfants qui l’entouraient, visiblement intrigués par cet inconnu qui semblait si proche de leur mentor.

« Hé ! » s’exclama John en riant, alors que la main de son père venait ébouriffer ses cheveux avec la même tendresse maladroite que dans son enfance. Ses mèches brunes, à peine disciplinées, se retrouvèrent encore plus en bataille. « A qui la faute ? J’ai tout pris de toi ! » plaisanta-t-il, ses yeux pétillant d’amusement. C'était la copie conforme de son père plus jeune, une pensée qui le faisait sourire. « Sérieusement, c’est impossible de ne pas te reconnaître. Y’en a pas deux comme toi. Même en croisant une autre version de toi, je saurais toujours qui est mon père. » Il marqua une pause, une étincelle d’ironie dans la voix. « Bon, c’est vrai que t’as l’air un peu plus marqué que la dernière fois qu’on s’est vus... Ou peut-être juste un peu fatigué ? »

Les larmes qui avaient perlé sur ses joues quelques minutes plus tôt avaient laissé place à des rires sincères. Cela faisait tellement de bien de retrouver cette légèreté, cet instant de complicité avec son père. « Je ne promets rien. » dit-il avec un sourire en coin, tandis que le bras protecteur de son père s’enroulait autour de ses épaules, une étreinte à la fois forte et réconfortante, comme si rien n’avait changé.« Mais attends, t’as pris du muscle ou c’est moi ? » lança-t-il en se tournant légèrement vers son père, cherchant à esquiver avec humour la remarque sur sa voix.

Il s'arrêta un instant, réfléchissant à ce changement si soudain. « Ça m’est arrivé il y a quelques mois. J’en étais le premier surpris, crois-moi. Un matin, je me lève pour aller au lycée, et là, tout le monde me fixe comme si j’étais devenu quelqu’un d’autre du jour au lendemain. J’imagine que tu sais de quoi je parle... » John esquissa un sourire. Il savait que son père avait de toute évidence vécu ces mêmes bouleversements, cette sensation de ne plus tout à fait être l’enfant qu’il avait été, mais pas encore tout à fait l’adulte qu’il deviendrait.

John resta silencieux un moment, ses yeux rivés sur son père qui riait avec la petite Lucy. Il ne s’était jamais attendu à une telle scène. C’était si étrange de voir l'homme qu’il avait toujours admiré dans un rôle aussi simple et quotidien, celui de tuteur pour ces enfants perdus. C’était à la fois familier et nouveau pour John, comme s’il redécouvrait une partie de son père qu’il n’avait jamais vraiment connue. Ce mélange de tendresse et de force qui émanait de lui semblait transformer tout ce qui l'entourait.

Il regarda Lucy, cette fillette pleine de vie, qui le fixait avec une intensité presque déconcertante. Un sourire involontaire s’étira sur ses lèvres. Cette petite avait du caractère, et elle lui rappelait étrangement quelqu’un… Peut-être lui-même, à cet âge, déterminé à vouloir toujours être le héros de l’histoire, jamais la victime. John avait grandi, enduré, survécu. Il n’était plus le même garçon qu’avant. Et s'il apprenait ce qu'avait fait son fils dernièrement, il ne serait sans doute pas fier du tout.

La voix de Lucy le ramena à la réalité.

L'adolescent cligna des yeux, surpris par la demande. Raconter une histoire ? Lui ? Il doutait d'être capable d'un tel exercice. Mais devant l’enthousiasme innocent de la petite fille, il ne put se résoudre à la décevoir. « Bien sûr, Lucy. Je te raconterai les meilleures histoires que tu aies jamais entendue, promesse de Johnny. » dit-il chaleureusement.

Elle afficha un large sourire, satisfaite de la réponse. John se redressa ensuite, son regard se portant à nouveau vers son père. Il y avait tant de choses qu’il voulait lui dire, tant de questions qui tourbillonnaient dans son esprit mais à cet instant, il n’arrivait pas à trouver les bons mots. Peut-être que cet endroit, avec les enfants qui riaient et jouaient au loin, ne s’y prêtait pas. « Tu savais que je te chercherais, moi aussi, pas vrai ? » dit-il finalement, avec un petit sourire, suivant le regard de son père vers les jeunes pensionnaires. « Je suis content de savoir que tu ne m'as pas abandonné. » Sa voix, bien que calme, trahissait un mélange de soulagement et de douleur. Il baissa brièvement la tête, hésitant, avant de la relever pour croiser le regard de Dick.

John serra légèrement les sangles de son sac à dos, sentant le poids familier de Spookie, cette petite peluche qui avait été son seul compagnon pendant une période où tout semblait incertain. Sa voix se fit plus douce, presque introspective. « Quand j'avais perdu mes souvenirs, la personne que j’étais pensait que ses parents l’avaient abandonné dans un orphelinat. » Il jeta un coup d’œil vers le sac accroché à son épaule, une tendresse mêlée de gravité dans son regard. « Mais j’avais Spookie… » Il désigna la peluche à l’intérieur que son père lui avait offert quand il était tout petit. « C’était lui, le dernier lien qui me rattachait à quelque chose. A maman. A toi. Ça m’a aidé à tenir. Il y avait toujours cette petite présence, comme un rappel que je n’étais pas vraiment seul. Je ne l’ai jamais laissé derrière, tout comme toi, tu ne m’as jamais vraiment quitté. »

Il se tut un instant, laissant son père digérer ces mots. Ils marchèrent en silence pendant quelques secondes, avant que John ne reprenne, cette fois-ci avec un léger sourire, adoucissant l’atmosphère. « J'aimerais beaucoup que tu me fasses visiter oui. » dit-il en jetant un regard autour de lui. L’endroit était étonnamment calme, malgré l'énergie que dégageaient les enfants qui couraient. « Ça a l’air d’un lieu vraiment sympa… mais tu gères tout ça tout seul ? » demanda-t-il avec un mélange d’admiration et de curiosité, avançant au rythme de son père, dont l’exosquelette produisait un léger tintement métallique à chaque pas.

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Dick Grayson

Dick Grayson

Terre 246

Crédits : eden memories
Univers : DC Comics, Earth-2 : World's End
Feat : Christian Bale
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MessageSujet: Re: Te voilà enfin petit homme - John T grayson Te voilà enfin petit homme - John T grayson EmptyDim 20 Oct 2024 - 21:46

Te voilà enfin petit homme
Aucun amour n'est plus grand que celui d'un père pour son fils.Φ By Dan Brown
Dick le savait, il était en train de vivre l’un des plus beaux moments de sa vie. Il s’en était toujours voulu d’avoir pris la mauvaise décision en plaçant John. Cette décision n’avait pas impacté que sa vie, elle avait surtout salement impacté celle de son fils et c’était pourtant ce qu’il cherchait à éviter à l’époque. Il le savait il ne pouvait pas revenir en arrière, mais il voulait être un bon père et d’une certaine manière réparée ce qu’il avait brisé. Ils avaient eu besoin de temps tout les deux pour réapprendre à se connaitre et à se comprendre et Dick aurait sûrement préféré que John ne suive pas ses traces. Il aurait préféré le savoir dans une université à étudier, le droit ou la science, pour avoir un bon boulot et ne pas passer sa vie sous les traits d’un justicier à jouer avec la mort et le danger chaque jour. Mais comment pouvait-il lui demander ça, alors que lui, même paraplégique était incapable de raccrocher ? Impossible… Et Dick savait très bien que même s’il avait montré l’exemple, John en aurait fait qu’à sa tête. Pour ça, il tenait de sa mère, Dick lui avait toujours été plus dans les clous. Il n’aimait pas déroger aux règles, du moins, quand il était jeune, les choses étaient différentes désormais, mais Dick demeurait tout de même avec un caractère bien moins explosif que son fils. Cela ne l’avait jamais dérangé, au contraire même, il savait que cela avait aidé John à s’en sortir et il était fier de lui. Il avait fait preuve d’une incroyable résilience en arrivant à se défaire du contrôle Ultra-Humanite, peu y avait arrivé, mais John Si et Dick n’avait jamais perdu espoir quant à sa réussite.

Le voir, là, devant lui, en pleine forme le réjouissait. Il était curieux d’apprendre la vie qu’il avait vécu sur l’île de Baiame avant de se souvenir de celui qu’il était. Dick avait beau savoir que ses souvenirs n’étaient pas les siens, il savait qu’ils l’avaient tout de même impacté d’une certaine manière. C’était assez difficile à expliquer, mais il avait gardé des capacités de cet homme qu’il avait été pendant un cours laps de temps. Il était en tout cas heureux, que John se soit enfin éveillé et que son intelligence l’ait poussé à venir par ici. Comme quoi, il le connaissait assez pour prévoir qu’il finirait par débarquer ici. Dick n’était pas encore totalement foutu, il était encore dans les coups et ses choix étaient encore assez avisés. Il en doutait parfois, comme quand il avait signé pour l’achat du manoir ou lorsqu’il avait accueilli ses premiers pensionnaires. Maintenant, il savait qu’il avait fait le bon choix, mais quelques mois auparavant, il n’en menait pas large. Tout comme il doutait de ses capacités à tenir l’institut tout en continuant à être le chevalier noir, mais pour le moment tout se passait bien, surement parce que cette île possédait assez de superhéros pour qu’il ait plus de moment de repos que dans son propre monde.
Retrouver la chaleur de son fils dans ses bras, ça n’avait tout simplement pas de prix et il aurait aimé le garder comme ça pendant des heures, sauf que John n’était plus un petit garçon et Dick devait se faire à l’idée qu’il était un grand garçon.

« hé voila que tu te plains, tu dois faire craquer toutes les filles et ça tu me le dois. » lui dit-il amusé avant de rajouter. « Quant à la tête bien pleine, ça te vient de ta mère. » Quand John était enfant, Dick avait énormément du mal à lui parler de Barbara, maintenant c’était différent, il arrivait à en parler. Avec le temps, il avait réussi à faire son deuil et désormais, il prenait plaisir à parler de Barbara à John. Mieux vaut tard que jamais comme on dit. « Si tu me dis que tu me reconnais à cause de mes rides, je vais mal le prendre. » plaisanta t’il comme il en avait l’habitude. Malgré tout ce qu’il avait vécu, Dick demeurait quelqu’un de vivant, il aimait plaisanter, en particulier avec les gens qui comptait pour lui et John était sans contexte tout en haut de sa liste. «  Fais attention à ce que tu dis, je peux toujours te botter les fesses. » lui dit-il en lui donnant un coup de coude dans les côtes, devant les enfants qui éclatèrent de rire. « Mais peut-être que je récupère moins bien qu’avant, tu comprendras quand tu auras mon âge. » Dick aurait aimé rester éternellement jeune, mais en vérité, l’age commençait à arriver et ses douleurs l’accompagnaient toujours depuis son accident. Elles étaient devenues des amies déplaisantes, mais toujours présentes, qu’il avait appris à accepter. « Qu’est ce que tu crois, je ne suis pas resté là à rien faire. Et autant dire que j’ai eu pas mal de temps pour travailler mon physique. » Le sport l’aidait à garder le contrôle sur ses douleurs, plus son corps bougé et mieux ça allait, il ne devait pas perdre le rythme s’il voulait continuer à garder la forme. « Maintenant, faut dire que j’ai plus trop le temps de m’ennuyer. » dit-il en désignant l’institut et les enfants derrières eux.

« Oui, mon réveil a été assez violent… pas vraiment facile à vivre, mais j’ai rapidement repris mes habitudes pour me focaliser sur les choses importantes, établir un plan d’attaque et m’y tenir. » dit-il pensif avant de dire. « Tu allais à quel lycée ? Tu continues toujours à y aller ? » Bha quoi, c’était important, si John pouvait continuer ses études, c’était non négligeable. Surtout qu’il était comme Dick, il avait toujours eu des facilités à apprendre et s’il le voulait il pourrait surement avoir un bon boulot. Même si Dick voyait mal John travaillait derrière un bureau pour le reste de sa vie.

Dick aimait cette vie qu’il menait, il aimait regarder l’innocence dans les yeux de Lucy, la voir sourire, elle et tout les autres qui avaient trouvé un refuge ici. La plupart de ses pensionnaires avaient retrouvé leur sourire, pour d’autres c’était plus compliqué, mais il espérait qu’un jour, ils arrivent à soigner leurs plaies pour vivre pleinement leur vie. « MMMERciii… » Hurla Lucy avant d’entourer John de ses petits bras. Dick lança un regard amusé à son fils empli d’une certaine tendresse.  « Lucy, tu viens petit Gremlins ! » La voix de Logan retentit et la petite s’élança pour partir en direction du grand brun qui lançait la chasse aux trésors. Même s’il lui tapait parfois sur le système, il avait la chance d’avoir Logan avec lui, il était doué avec les enfants, surement parce qu’il se comportait comme l’un d’entre eux.

« Au fait, je te présente Ragnar. » dit-il en indiquant le chien du regard. « Dans mes faux souvenirs, j’étais maitre-chien, et du coup même si j’ai fait une belle croix sur cette fausse existence, je n’ai pas pu me résoudre à faire une croix sur lui. » Bien au contraire, il était vraiment heureux que Ragnar partage sa vie, il lui apportait beaucoup de joie.

« Je me suis dis que le jour ou tu redeviendrais toi-même, tu me chercherais, comme je t’ai cherché. Je n’ai jamais eu de doutes à ce sujet. » Il aurait aimé me retrouver avant, mais il n’avait pas réussi et pourtant il s’était démangé. Quand il lui parla d’abandon, Dick se referma un peu. Quand il avait placé John, il avait pensé que c’était pour son bien, et pourtant maintenant qu’il y repensait, il savait que John avait du vivre ça comme le pire des abandons. Il s’en était déjà excusé, mais sa culpabilité était toujours là, bien présente. « Jamais je ne t’abandonnerais John, t’es mon fils, j’ai fait cette erreur une fois, je ne la referais pas. » Il lui donna une nouvelle accolade paternelle avant de lui rendre sa liberté et de se tourner vers l’immense manoir. « Bon pour te retrouver, j’ai peut-être vu un peu gros, mais je pense que c’est une des meilleures idées que j’ai eu dans ma vie. Il faut que je te fasse visiter. »

Il aurait aimé que John lui dise autre chose, qu’il ait vécu dans une famille aimante, avec des frères et sœurs… Mais non, une fois de plus, il avait fallu qu’il se sente abandonner. « Je suis désolé John, j’ai cherché à te retrouver, mais rien n’est facile sur ses foutues îles. » Ne put-il s’empêcher de raler en pensant à toutes les démarches qu’il avait faites et à tout le temps qu’il avait dépensé pour essayer de le retrouver. «Spookie ? Tu l’as toujours ? » demanda t’il ému, en se rappelant du jour ou il lui avait offert. Visiblement, Spookie avait suivi John même dans la chute du multivers et d’une certaine manière cela rassurait Dick. « J’aurais aimé ne jamais te quitter et je suis bien décidé à que cela ne se reproduise pas. Va falloir que tu t’habitues à ton père qui te colle les basques ! » lui dit-il tout en s’avançant en direction du manoir. « Allez viens, tu vas adorer. » lui dit-il tout en prenant la direction du grand parc ou se déroulait la chasse aux trésors.

« Je suis le seul gérant, mais je suis aidé. Tu as pu apercevoir Logan là-bas, il s’occupe des enfants, il y a aussi Léo, le prof de musique, tu ne pourras pas le rater, il est accompagné d’une énormes ours kermode qui aime bien discuter. Pour tout ce qui est nourriture et ménage, j’ai aussi délégué, j’ai embauché Sonia. C’est une cuisinière remarquable. Faut que tu goutes son chocolat chaud, il est à se damner.  Je suis aussi pas mal aidé par des membres de la Justice League dont je fais partie. Il y a aussi Jenny… Et pour le moment ça fonctionne assez bien. » Il marqua une pause avant de reprendre la parole. « Pour le moment on a une quinzaine de pensionnaires, je reçois des jeunes avec des pouvoirs ou sans, mais ils ont tous un lien avec quelque chose de paranormal, en tout cas pour les gens lambdas. »

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