And we'll be carrying each other. ∞ Luffy

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And we'll be carrying each other.

Mugiwara's life is what keeps Ace's will alive! We will proctect him at any cost on behalf of Ace! If we let him die, it's a dishonor to the Whitebeard Pirates!

@Miguel Álvares

Quelques jours de vacances, voilà tout ce qu'il leur fallait, juste de quoi s'aérer et se reposer véritablement. Pour Marco, c'était l'occasion de vider son esprit saturé par le quotidien, et pour son père, une chance de se refaire une petite santé, loin du tumulte incessant de Novacrest, loin de l'hôpital. Ses premières vacances depuis... depuis... il ne savait même plus! Ce matin, c'est le cœur lourd de préoccupations que Marco prit la route. Tout irait bien aux urgences en son absence ? Son équipe saurait-elle gérer sans lui ? Et les autres ? Il connaissait la réponse : oui. Marco avait une confiance inébranlable en eux, ils étaient plus que capables. Ainsi, très tôt ce matin, ils avaient pris la route, tous les trois. Sur le siège passager, Barbe Blanche, Edward Newgate, son père adoptif, dormait paisiblement, tandis que Stefan, à l'arrière, aboyait frénétiquement à chaque poteau électrique et voiture croisée, prouvant une fois de plus que malgré sa petite taille, il était un grand chasseur qui ne manquait jamais une occasion de se manifester. Marco, quant à lui, fredonnait doucement l'air musical que la radio diffusait,

Marco avait réservé une petite cabane près de la mer, suffisamment grande pour eux trois, bien qu'un peu trop exiguë pour y vivre de façon permanente. Le charme des environs avait cependant éveillé en lui l'envie d'en acheter une en guise de résidence secondaire. À l'époque où ils vivaient à Baiame, ils n'avaient jamais songé à explorer le nord, la mer ne les ayant jamais attirés. Mais depuis qu'ils avaient retrouvé la mémoire, la proximité de l'eau était devenue une évidence, surtout lorsque Marco avait mentionné l'idée de vacances. Après avoir rangé leurs affaires, ils s'étaient aventurés le long du port, accompagnés de Stefan, qui s'amusait à chasser les mouettes avec un plaisir évident. Marco ne ressentait aucun désir de partir, de prendre le large quand il observait les chalutiers entassés. La "retraite" lui convenait parfaitement. Sphinx lui manquait terriblement, et pas un jour ne passait sans qu'il ne s'inquiète pour ses habitants. Edward semblait comprendre cette nostalgie, car il posa une main lourde mais réconfortante sur l'épaule de Marco tandis qu'ils contemplaient l'horizon. Ils n'avaient plus besoin de mots pour se comprendre ; parfois, un simple regard ou un geste suffisait à apaiser les inquiétudes de l'autre.

Le père avait finalement laissé le fils pour rentrer et faire une petite sieste, se sentant encore épuisé par le voyage de ce matin. « Veille sur lui, Stefan. Viens me chercher en cas de problème. » Avait murmuré Marco en caressant le petit chien moustachu. En guise de réponse, Stefan aboya et trottina aux côtés de Barbe Blanche. Se laissant porter par l'ambiance du port, Marco trouva refuge sur un banc, savourant une brochette de poisson grillé. Il songeait à partir en quête d’un bon verre de rhum dans un bar, ou de n'importe quel autre alcool pour étancher sa soif de pirate. Mais un bruit étrange attira son attention. Son oreille aiguisée perçut une agitation venant un peu plus loin le long du quai. Une bagarre. Intrigué, Marco se redressa.

Guidé par les bruits et les regards d’une foule médusée, Marco se retrouva face à deux jeunes gens qui échangeaient des coups. La plupart des spectateurs étaient soit inquiets, soit indifférents. Marco, en revanche, souriait, amusé par la situation. Luffy contre Baggy le Clown. Son père lui répétait souvent : "Tes frères reviendront, sois patient." Cette vérité semblait se confirmer, même pour ceux qui n’avaient jamais fait partie de son équipage. Une fois la légère surprise passée de revoir des visages familiers, Marco gardait son sourire. Mains sur les hanches, il laissa faire un moment. Les pirates ne sont pas des enfants de coeur, mais Marco avait fait une promesse il y a très longtemps : celle de protéger la vie du chapeau de paille quoi qu'il lui en coûte. « Allez, allez. » Il sourit toujours, se glissant entre les deux jeunes gens, bras tendus pour les tenir à distance l'un de l'autre. « Ça suffit, vous allez rameuter tous les marins avec votre querelle. »

Lorsque Marco est sûr que les deux chats se sont calmés, il les relâche et se range aux côtés de Luffy. Il s'adresse d'abord au clown : « C'est terminé, tu peux partir. » Puis à Luffy : « Il y a des choses qui ne changeront jamais, n'est-ce pas Mugiwara ? Qu'est-il arrivé pour vous battre à ce point ? » tout en examinant rapidement les petites blessures visibles sur son visage.

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26/07/24 - port de baïame - ambiance

Ce qui devait arriver arriva. Tu avais fait une promesse à Law et celle-ci était tombée très vite à l’eau. Cette île n’était pas suffisamment grande et le hasard a fait que tu as recroise bien vite ce sale type. Tu n’es pas du genre rancunier, mais là il t’a tout de même bien humilié la dernière fois avec ses gorilles et tu avais tout de même ta petite fierté. Tu t’étais pourtant évertué à passer à côté, à l’ignorer, mais son rire t’avait irrité au plus au point. Ses moqueries tombaient juste et ses piques ont fait mouches. Tu l’as encore pris par surprise. Il était adossé au mur, tu étais déjà passé à côté de lui et il croyait que c’est bon. Tu n’allais rien faire. Tu avais compris la leçon. Jusqu’à ce qu’il mentionne qu’une fois encore, tu t’enfuies et ton sang n’a fait qu’un tour.
Une volte-face plus tard, tu lui avais collé ton poing dans la figure. « La ramènes pas d’trop, gros bouffon ! C’est toi qui t’es barré en couinant, il me semble. » Point de non-retour franchi et réponse simple donnée : non, tu n’avais pas retenu la leçon. Tu n’avais pas peur de lui, même s’il était facilement deux fois plus vieux que toi et plus costaud aussi.

Tu as donné le premier coup et il te l’a rendu cette fois-ci.
Porté par la rage aux ventres, parce qu’il ne peut pas te blairer semblerait-il, vous vous êtes donnés en spectacle et là, tu ne calculais plus rien. Tout ce que tu voulais, c’était le démoraliser une bonne fois pour toute et qu’il te fiche la paix. Une chamaillerie au port qui avait rameuté plus d’un curieux, notamment les marins qui y travaillaient. Cela faisait de l’animation, bonne ou mauvaise cela reste à voir. Quelques-uns hésitaient tout de même à intervenir à partir du moment où le plus âgé, ton adversaire, avait sorti une lame.

Tu n'attendais aucun honneur de ce type et pourtant, tu es quand même déçu.

Il a commencé à te charger, toi qui avais dressé tes poings en avant prêt à l’arrêter, mais un autre individu s’est mêlé à la rixe pour vous séparer. Le plus sage de tous vos spectateurs. Sa familiarité avec toi te surprends et donc, indirectement et inconsciemment, tu obéies. Tu arrêtes et tu ne cherches plus, alors que le clown met un peu plus de temps à baisser dans les tours. Il peste, laisse trainer un petit : “pour qui il s’prend, l’touriste…”, mais il ne creuse pas et accepte cette sortie de piste qu’on lui a gentiment offert.
« Mugi-quoi ? » Tu tournes la tête pour regarder si, par hasard, il ne parlait pas à quelqu’un dans ton dos, puis tu reprends : « On s’connait ? J’replace pas ta tête en tout cas, désolé… Merci d’être intervenu en tout cas, j’ai bien cru que je n’allais pas réussir à m’en débarrasser ! » Tu te laisses faire, pas gêné pour un sou, même si tu n’arrives pas à le replacer dans ta mémoire. C’est vrai que tu ne l’as jamais vu sur l’île et qu’il dénote dans le paysage. En tout cas, il te donne une impression de mec cool et ça, ça suffit pour s’attirer ta sympathie. « Il n’a pas aimé que je l’empêche de tirer sur des mouettes. J’lui en ai collé une. Elles n’avaient rien demandé et ça le faisait rire comme un demeuré, ça m’a énervé. Mais du coup, il m’a dans le collimateur. »

Toi-aussi, mais parce que tu n’aimes pas te laisser marcher sur les pieds. « Ça va, je n’ai rien, j’t’assure, mais c’est sympa de t’en inquiéter. Il m’a à peine touché, ce gros naze. » Tu ricanes dans ton coin, fier d’avoir évité les grosses blessures cette fois-ci. C’est Law qui va être content. Il n’aura pas besoin de sortir les bandages et les crèmes anti-hématomes étant donné que tu as limité la casse. « Comment tu t’appelles ? Moi c’est Miguel ! »

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@Miguel Álvares

Rien de grave, rien de visible, et ce que lui dit Luffy le rassure. Ou plutôt Miguel, car il semble que ce dernier n'ait pas surmonté la malédiction, ce qui n'est pas surprenant étant donné qu'ils sont à Baiame. Marco aurait dû s'en douter. Contrairement à ce que les autres Chapeaux de Paille ressentent probablement, Marco n'est ni inquiet ni triste. Il est plutôt détendu, même serein. Lui qui n'avait pas retrouvé immédiatement ses souvenirs pense qu'ils les ont perdus pour une bonne raison. « Pas vraiment, pas vraiment. Excuse-moi, je t'ai pris pour quelqu'un d'autre. » Un léger rire accompagne son excuse tandis qu'il agite la main devant lui avant de la replacer sur sa hanche. Il est content d'avoir retrouvé le Chapeau de Paille ici ; son Père serait sûrement hilare d'apprendre la nouvelle. D'un côté, n'y a-t-il pas meilleur endroit qu'ici pour retrouver des pirates à la dérive ? Perdus ? Marco n'avait jamais cherché à retrouver ses compagnons ou quelque visage familier que ce soit. Pour les quelques personnes qu'il a retrouvées, ce sont elles qui sont venues à lui. Et quoi qu'il arrive, il y a son père, sa petite vie tranquille, et il n'en demande pas plus. Mais peut-être qu'ici, pendant son séjour, il sera plus attentif aux autres, se montrera peut-être plus curieux.

Il voit Ace un instant dans le rire de Miguel, mais Marco inspire profondément et regarde derrière lui pour chasser ce visage familier de ses pensées. Le clown a déjà disparu. « C'est pathétique de s'en prendre à des mouettes... » Il hausse les épaules en regardant à nouveau Miguel. « Et il faut être sacrément lâche pour défendre 'ça' en sortant un couteau en pleine foule. » "Ça", cette sordide activité qu’est de s’en prendre à des mouettes. Marco est très attaché aux animaux. S’en prendre à eux est terrible, mais défendre ce genre de comportement en se battant… Si ce clown a Miguel dans son collimateur, alors Marco l'aura dans le sien à son tour. Le Phénix se désigne lui-même du pouce. « Je m'appelle Marco. Viens, marchons. » Ils sont en plein milieu de la rue, et Marco aimerait se promener parmi les étals et les rues animées du port.

« Je ne reste que quelques jours avec mon père pour des vacances, nous sommes arrivés aujourd'hui. » Marco parle d'un ton nonchalant, apathique, ses mains changeant de position entre ses hanches, son dos et ses poches. Personne ne pourrait deviner sa vie d'avant, sa force actuelle, ni les pouvoirs qu'il dissimule. En passant de nouveau devant le stand de brochettes de poissons grillés qu'il avait goûtées plus tôt, il s'arrête. « Deux brochettes, s'il vous plaît. » Il tend la monnaie exacte en échange et donne une brochette à Miguel avant de reprendre leur marche. Quelques temps auparavant, ils combattaient ensemble, et cette parenthèse de repos est bien méritée. Il se sent bien. « Tiens, pour avoir botté le cul à ce tireur de mouettes. » Il rit de nouveau, savourant la simplicité du moment.

Il avale sa brochette en quelques bouchées avant de jeter le bâtonnet dans une poubelle sur leur chemin. Au loin, les chalutiers dressent leurs mâts, attirant l’attention de Marco qui souhaite s’y promener. « Je ne connais pas du tout la région. » Il s’arrête au bord du quai pour observer la mer, appréciant toujours sa vue, même s'il ne ressent plus l'envie de prendre le large. « Si tu es libre, tu pourrais me faire visiter-yoi ? » Marco reste familier, offrant un grand sourire à Miguel. Mais son sourire s’efface rapidement lorsque ses sens, son haki, détectent quelque chose derrière lui.

Peut-être que le temps passé ici l'a ramolli, qu'il n'est plus autant sur ses gardes qu'auparavant. Après tout, il est censé être en vacances, non ? Il n'a pas eu le temps de réagir quand deux mains l'ont poussé dans le dos avec force. Le clown ou un complice, qu'importe, Marco n'a pas eu le temps de voir ! Le monde bascule, mais il n'utilise pas ses pouvoirs pour se rattraper, car ils sont interdits à Baiame. Il chute en avant et l'eau de la mer referme ses bras sur lui, l'engloutissant.

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26/07/24 - port de baïame - ambiance

Tu ne t’offusques pas. Tu te mets même à rire face à sa réponse. « T’en fais pas, c’est pas grave. T’es pas l’premier et tu s’ras pas le dernier, j’pense. » Beaucoup de personnes te nomme par un nom qui n’est pas le tiens. Pas de ce que tu t’en souviens, du moins. Ce n’est pas pour autant que tu lui en voudras. Toi-même tu n’es pas très doué pour retenir les noms. Tu n’es donc pas en position de tenir rigueur. « Ouai, hein ? Du coup, il s’étonne que j’l’apprécie pas de trop. En même temps, c’est pas l’genre de type appréciable. S’il voulait se faire remarquer, c’est réussi. » C’est ainsi que tu le vois en tout cas. Un fanfaron qui a fanfaronné un peu trop devant toi et qui ne sait s’entourer que de personnes à la hauteur de sa lâcheté. Aussi bête et méchant que lui. Jusqu’à présent, tu n’avais pas trop d’allié contre cette petite frappe. Parce que tu n’en as parlé à personne, sauf à ton soigneur car tu n’avais pas eu trop le choix et aussi, parce que tu ne voulais mêler personne à une histoire aussi ; tristement risible.
Tu n’es pas pour autant déçu d’avoir trouvé quelqu’un prêt à te soutenir. Au contraire même, tu es ravi d’entendre que quelqu’un partage ton avis et ne cherche pas à te faire une leçon comme quoi, c’est dangereux de s’en prendre à des inconnus, que tu risques de te blesser gravement, voir ne pas te relever du tout, etc…

« Enchanté Marco. Avec plaisir ! J’comptais pas trop trainé ici après ça, de toute façon. » Sa proposition te donne une bonne raison de mettre les voiles loin de ces curieux et de changer d’air. Surtout que tu ne serais pas surpris que l’un des matelots ici bosse sur le même chalutier que toi et est parti alerter ton grand-père. « Ah ouai ? Tu viens d’où ?! » Tu clignes des yeux plusieurs fois et tu es curieux. Surpris également que des gens viennent ici de leurs propres grès. Ton grand-père n’arrêtait pas de dire que c’était impossible de quitter l’île, à cause de violentes tempêtes au large et que vous étiez coupés du monde. Ce genre de truc. Donc que Marco ne vienne pas de Baïame, ça te met du baume au cœur. Une envie supplémentaire de partir, puisque si lui et son père ont réussi à venir de leur propre chef, ça veut dire que ce n’est pas impossible de repartir quand on veut.

« Wouah merci ! Trop cool ! » Une belle récompense, que tu englouties en quelques coups de crocs. « Si j’gagnais à manger à chaque fois que j’tapais sur un abruti, j’aurais moins souvent faim. » Tu te mets à rire de ta propre boutade, car au fond de toi tu sais que non. Ton estomac est un gouffre sans fond et même si tu serais récompensé plus souvent par de la nourriture, il y a de forte chance que tu soies toujours aussi gourmand et vorace.
« S’tu veux ! À force de tournée en rond sur cette île, j’la connais par cœur. J’évite le centre-ville en général, parce que je n’aime pas trop. C’est trop paquet, c’est étourdissant, mais j’reconnais qu’il y a plein de trucs intéressants à faire là-bas aussi. Si j’te la fais visiter, j’vais peut-être moins m’ennuyer dessus ! » Tu t’exclames et tu t’excites tout seul. Tu n’as rien contre et tu es persuadé qu’accompagné, tu passeras un meilleur moment à trainer sur cette île, que si tu étais tout seul. « J’sais pas par quoi te faire commencer, par contre… » Est-ce qu’il est comme toi, à préférer la nature sauvage ou il est plutôt “explorateur urbain” ? Est-ce que si tu l’emmènes voir des ruines ou le Mont Olympe, il sera content ? Tu pourrais aussi lui faire gouter aux spécialités locales ? Ou encore à la cuisine de Sanji ! Personne ne peut résister à sa cuisine. D’ailleurs, tu pourrais également le présenter à tous tes amis.

Tant de possibilité qui te donne le tournis, tu n’es pas fait pour être guide touristique. Tu réfléchis, tu essayes de faire de l’ordre dans tes idées. Tu te dissipes et ce temps de décrochage, il suffit à l’un des “supporter” de l’autre bouffon à pousser Marco à l’eau. C’est le Plouf qui te fait revenir sur terre et tu mets du temps avant de réagir. « TU VEUX QUE JE T’Y METTE MOI, À LA FLOTTE ?! » Tu es furieux et surtout, très vif dans cet état. Tu attrapes l’auteur de la bousculade par le col, dans son dos, avant même qu’il n’est le temps de se mettre à courir. Tu dresses ton poing, prêt à lui coller dans la figure, mais Marco ne remonte pas. « Oh. Merdouille. Tss ! On remet ça à plus tard. » Tu le lâches, ou plutôt, tu le jettes à l’eau comme un malpropre et tu t’empresses de retirer au moins ta chemise et tes tongs. Tu essayes de ne pas paniquer en voyant qu’il ne remonte pas de lui-même, mais c’est dur. Ça fait bien quelques secondes qu’il est tombé à l’eau.

Sans réfléchir tu plonges et tu vas le repêcher. Cela peut paraître très ironique et très surprenant, mais tu es comme un poisson dans l’eau et tu nages très bien. Si tu peux remercier ton papy, c’est bien pour cette raison, car tu es l’un des meilleurs quand il s’agit d’aller chercher un marin tombé à l’eau. Tu l’attrapes par-dessous les bras et tu le remontes à la surface aussi vite que tu peux. De temps en temps, tu jettes un œil pour voir s’il est toujours conscient et lorsque la surface est atteinte, tu reprends ta respiration. « Ça va ? Hey ? Toujours parmi nous ? » Tu le tiens et tu l’approches du ponton le plus près pour le hisser dessus. Une fois atteint, tu y retrouves d’ailleurs le voyou qui l’a poussé et qui a bien plus peiné à le rejoindre, puisqu’il vient tout juste d’arriver. Il a probablement moins l’habitude que toi.

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Son corps est figé, complètement paralysé par l’eau, incapable de bouger ou même de se débattre. Les paupières grandes ouvertes, Marco assiste, impuissant, à sa propre descente vers les abysses. Ici, le Phoenix n’est rien face à la malédiction de l’eau. Chaque seconde semble une éternité ; le froid glacial de l’océan contraste violemment avec la brûlure de ses poumons en manque d’oxygène. Une pensée traverse son esprit : Stefan, son père... qui veillera sur eux s’il devait périr ici ? Comment a-t-il pu laisser cela arriver ? Le pirate s’était assoupi trop longtemps, devenu apathique avec les années. Cet incident est une leçon qu’il ne peut ignorer : baisser sa garde, même à Baiame, est un risque qu’il ne peut plus se permettre. L’île avait toujours été un havre de paix pour lui, mais aujourd’hui, il réalise que même ici, il n’est pas à l’abri d’un accident. Si Luffy est présent, qui d'autre pourrait-il croiser ? Barbe Noire, peut-être ? Sa lente chute vers les profondeurs s’interrompt soudainement. Il se sent remonter, tiré vers la surface par la force de Miguel. Semi conscient, toujours enchaîné par l’eau qui paralyse ses mouvements, il ne résiste pas. Miguel, suffisamment fort, le hisse sur le ponton. Quand Marco sent enfin le bois chaud sous ses paumes, il se redresse, se mettant à genoux, ses poumons se remplissant d’air, il reprend lentement ses esprits.

« Toujours. » dit-il en toussant, expulsant l'eau qui a failli l'étouffer quelques secondes plus tôt. Il réussit à se redresser, mais se sent considérablement affaibli par ce plongeon imprévu. « Je suis désolé, merci. » Plus loin, le jeune homme qui l'a poussé à l'eau peine à remonter sur le ponton, et Marco s'avance vers lui, reprenant lentement son souffle. Il pourrait le laisser se débrouiller, ou même chercher à se venger. Mais ni la force ni l'envie de se montrer cruel ne sont là, d'autant plus qu'il n'a pas le cœur à l'abandonner, malgré sa faute. Alors, il l'attrape par le col et le hisse sur le ponton. "Merci..." bredouille le jeune homme, visiblement surpris d'avoir été aidé par celui qu'il venait de précipiter à l'eau. « Allez, file... Et dis à ton ami que s'il veut régler ses comptes, il n'a qu'à venir me voir... nous voir. » Marco devine que le clown a été vexé d'être interrompu par le Phoenix, mais envoyer quelqu'un d'autre pour se venger, c'est d'une lâcheté inouïe.
Mais cette attaque aussi puérile qu'elle était, aurait pu être fatale pour lui.

"D-Désolé." Le jeune homme bredouille avant de s'enfuir à toutes jambes. Marco, enfin capable de respirer à nouveau, passe ses mains dans ses cheveux mouillés, sur son visage, puis sur ses bras pour se débarrasser de l'eau. C'est à ce moment-là qu'il réalise l'absence de quelque chose d'important : ses lunettes. Il soupire, mais se rassure en se rappelant qu'il a probablement une paire de rechange quelque part. « C’est une habitude pour ton tireur de mouettes de vouloir noyer les autres ? Il ne semble pas m’apprécier plus que toi-yoi. » Il grimace en retirant son t-shirt sans aucune gêne, l’essorant pour en chasser l’eau. Le tatouage de Barbe-Blanche sur son torse brille sous l’effet des gouttelettes encore accrochées à sa peau. « Sans toi, je serais probablement mort. Je ne sais pas nager. Merci... j’imagine qu’on est quittes maintenant. » Marco lui adresse un sourire éclatant, oubliant momentanément que Luffy n'est plus là, et que Miguel n'a aucun souvenir de Marine Ford. Marco n’est pas surpris que Miguel sache nager. Lui-même avait échappé à la malédiction de la mer durant son amnésie, mais dès qu’il a retrouvé ses pouvoirs, l’eau l’a rejeté. C’était la première fois qu’il ressentait réellement la terreur et la douleur de la noyade. « Je suis médecin… mais si un jour tu veux leur régler leur compte, tu pourras compter sur moi. »

L’esprit encore un peu embrumé, Marco tente de retrouver le fil de leur discussion, celle qui s’est interrompue brutalement avant qu’il ne se retrouve à l’eau. « Je ne pensais pas que mon retour à Baiame serait aussi mouvementé... » Il secoue légèrement la tête, comme pour se remettre les idées en place. « J’ai vécu ici un temps, plus à l’Est, avec mon père. Mais on a fini par partir pour Novacrest... Je te ferai visiter si tu viens. » Il a beau approcher de la quarantaine, Marco affiche un air presque enfantin en tirant la langue dans une grimace. « Allez, bougeons. J’ai besoin de me sécher... Et toi aussi. » L’idée de rester trempé jusqu’à l’os le rend mal à l’aise, vulnérable. Même si ses pouvoirs sont théoriquement interdits ici, il préfère sentir les flammes du Phoenix crépiter en lui.

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Miguel Álvares a écrit:: And we'll be carrying each other. - feat @Marco Newgate
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26/07/24 - port de baïame - ambiance

Dans cette situation, le plus dur pour toi est de garder ton calme. C’est difficile à expliquer, mais ton battement par minute est tel qu’il a beau être rapide, tu as l’impression que le temps ralenti tout autour de toi. Que tu traines plus que tu ne te dépêches. Tout doit être très rapide pour augmenter les chances de réussite et pourtant, ta perception te pousse à croire que tu ne le sauras jamais assez. C’est à devenir fou, c’est extrêmement frustrant ! Cette incapacité à réagir aussitôt. À ne pas pouvoir prévoir plus efficacement. Heureusement tu compenses avec ta force et ton agilité. Tu parviens à ramener Marco sur le plancher des mouettes et à lui permettre l’accès à ce dont il avait le plus besoin présentement : de l’air. Tu es essoufflé, trempé, inquiet, agacé ; tout ça à la fois. Tu ne sais pas par quoi commencer entre forcer l’autre à expérimenter la noyade ou bien appeler quelqu’un de compétent pour aider la tête d’ananas. Jusqu’à ce qu’il te réponde.

Un soulagement t’envahie et la pression imaginaire sur tes épaules disparait.

« Pourquoi tu t’excuses ? T’y es pour rien. » Ça te parait évident, de venir en aide à ceux qui en ont besoin. Tu n’allais pas le regarder se noyer. Une évidence qui te rend sourd à ses remerciements d’ailleurs. À ta façon d’agir, tu ne comprends réellement et sincèrement pas ce que tu as fais de si reconnaissable. En plus de ça, il pardonne et aide celui-là même qui l’a poussé. Il n’est même pas rancunier, pourquoi ?! C’est fou, ça. Il a quand même manqué de le tuer, ce type. Tu ronges ton frein en arrière, un peu boudeur et tu t’en remets au choix de Marco. Un choix sage avec du recul, car tu étais trop énervé pour prendre une décision correcte. Tu aurais pu faire quelque chose qui te saura reprochée, à juste titre, par la suite et que tu regretteras. Surtout que ce gars, il a l’air totalement inoffensif en vrai. Il a dû recevoir un petit billet, ça lui a fait plaisir, il pensait rendre service avec une bonne blague et il ne mesurait pas les conséquences de son acte.
« J’sais pas, mais s’en remettre à d’autres pour faire le sale boulot, ça s’est sûr. Il m’a déjà envoyé deux gorilles me péter les genoux. Ils ont échoué, bien sûr ! » Tu bombes le torse et tu essores le bas de ton short sans le retirer. Tu mens, mais tu ne veux pas passer pour un faiblard. Ils n’ont pas échoué, ils t’ont même ouvert la porte à deux bonnes disputes ; l’une avec ton médecin, l’autre avec ton papy quand il t’a vu revenir avec des bandages.

Tu ne te sèches pas vraiment, tu attends que la brise marine le fasse et tu te contentes de renfiler tes tongs et ta chemise. C’est une perte de temps, de se sécher, et toi, être mouillé ça ne te gêne pas du tout. C’est même assez rafraichissant avec du recul. Ton attention a viré presque aussitôt sur Marco, mais tu n’écoutais plus vraiment ce qu’il disait. Tu étais happé par ton observation et tu dévisageais ce tatouage qu’il avait sur sa peau. « T’es un pirate ? Ça ressemble à un Jolly Roger, ton truc ? Il est grave stylé. » Occulté tout ce qu’il racontait. Presque. Tu as entendu, mais d’une oreille seulement. Ce que tu voulais savoir, c’est l’origine de ce tatouage sur son torse. Tu avais des étoiles dans les yeux en le regardant, parce que ça te rappelait autre chose. Ça ressemblait à l’un des pavillons, sur l’un des petits bateaux en bouteille de papy. La patte illustratrice en tout cas.

« C’est une île avec d’autres pirates ? Genre Tortuga ou Nassau ? » Conclusion hâtive, lorsque tu entends la mention de Novacrest, mais tu es à des lieux de la véritable identité de cette île et de sa distance qui te sépare à celle-ci.

La rage, l’inquiétude, la colère ; tout ça se dissipe d’un coup ! Te revoilà joyeux, car entre Marco et son île, tout te tend les bras pour une nouvelle aventure et mieux encore ; un nouvel endroit à explorer. De quoi t’exciter comme une petite puce et te donner envie de l’entamer, cette visite de l’île. « Oui, j’veux y aller ! J’veux aller voir Nova-cruise ! On se sèche, on finit le tour de l’île et on n’y va ! » Tes ambitions : faire tout ça en une seule journée. Tu es loin de t’imaginer que ce ne sera pas possible. Tu ne veux même pas croire en l’impossibilité, ça ne te traverse pas l’esprit. Un programme qui te fait rire de plus belle, alors que tu sais déjà où tu vas l’emmener pour se sécher. À l’appartement de Law, bien sûr ! C’est le plus près et en plus, tu préfères rendre des comptes à ce dernier, plutôt qu’à ton grand-père. Et tu as sa clé. « Viens, on va chez mon presque chez-moi. » “Presque”, parce que ce n’est pas toi qui payes le loyer et les factures ne sont pas à ton nom.

Vous ne faites qu’y passer et cette fois-ci, tu n’as pas besoin de passer par la fenêtre de la salle de bain. Tu l’y emmènes et après une petite dizaine de minutes, vous vous retrouvez sous un toit, avec des serviettes à disposition. De quoi vous changer également pour laisser vos affaires trempées à sécher. « Si tu viens de Baïame, on va peut-être éviter le centre-ville alors, non ? Oh je sais ! Ça t’dit une chasse au fantôme ? Comme ça, on en profite pour visiter les ruines chelous dans la forêt. » Tu étais tombé dessus une fois, par hasard. Tu n’as pas creuser plus que ça sur l’instant, parce que ton attention était omnibuler par autre chose, mais maintenant que tu y penses, ça pourrait faire une chouette première étape pour sa visite. En plus au moins, tu es sûr que ni papy, ni law, songeraient à venir te chercher en pleine forêt.

“MIGUEL, T’ES OU ?! ON A DES TRUC À S’DIRE, ME SEMBLE-T-IL !” Une voie, rauque et âgée, que tu connais bien vocifère dans la rue. Ton papy est très remonté et même s’il est à quelques rues de là, les fenêtres ouvertes te permettent de l’entendre comme s’il était juste à côté. Immédiatement, tu perds en panache. Tu es terrorisé, nerveux et tu as du mal à contenir la panique qui monte. « J’sors, j’suis mort. » Résumé court, clair, concis et précis de tous les scénarios qui viennent de te traverser l’esprit.
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@Miguel Álvares

Penaud et un peu dépité, Marco se sent ridicule, là, trempé, à essayer de tordre son t-shirt pour en retirer l'eau. Quel trophée pathétique. Heureusement que Miguel est là pour le distraire de sa frustration, l’amenant à oublier un instant la faiblesse de ses muscles. Marco finit par laisser tomber ses bras, ses épaules s’affaissant sous le poids de l’eau et peut-être aussi sous l'effet des paroles étonnamment perspicaces du chapeau de paille. Il ouvre la bouche, hésitant, pesant le pour et le contre de ce qu’il pourrait répondre. Finalement, il opte pour la vérité. À quoi bon mentir ? « Tu m'as percé à jour, je suis bien un pirate… enfin, je l’étais. Mais il faut que ça reste entre nous, d'accord ? » Il remet son t-shirt, même s'il est encore humide, pour éviter d'attirer l'attention des habitants de l'île. La dernière chose qu’il souhaite, c’est créer des ennuis à son père ou voir des rumeurs se propager à Baiame comme elles le font déjà à Novacrest. Ici, il aspire simplement à un peu de paix.

L'enthousiasme de Luffy est contagieux, mais Marco choisit de ne rien dire de plus sur Novacrest. Il n’a pas le cœur à briser les rêves d’évasion de Luffy pour le moment, surtout que l'accès à cet endroit est bien plus complexe qu'il ne le laisse paraître. Peut-être qu'ils en reparleront plus tard. Il se laisse conduire jusqu’à ce qui semble être le logement temporaire de Luffy, réalisant qu'il squatte un appartement qui ne lui appartient même pas. Rien dans l’endroit ne permet à Marco d’identifier le mystérieux propriétaire dont il emprunte les vêtements. Une fois dans la salle de bain, il se sèche rapidement et enfile une chemise à manches courtes et un pantalon qui lui vont plutôt bien. Il se demande comment il va expliquer cette situation à son père et s’il devrait laisser une note de remerciement. Sans se gêner, il suspend ses vêtements mouillés à côté de ceux de Miguel, espérant que le véritable occupant ne se méprendra pas sur les circonstances. « Les ruines ? » répète-t-il, intrigué. « Pourquoi pas, je suis curieux de voir ce qu'on pourrait y découvrir. » Il hausse les épaules, prenant ce plan avec une certaine légèreté, tout en espérant ne pas y croiser les fantômes de son passé, comme Ace, Thatch, ou même Oden.

« À qui appartient cet endroit, si ce n’est pas vraiment chez toi ? » Il ne cache sa curiosité, observant la décoration particulière des lieux. « Peut-être qu'on ferait bien de... » Mais il est brusquement interrompu par la voix puissante d’un vieil homme qui fait vibrer les murs. « Tu le connais ? Il fait partie de la bande du tireur de mouettes ? » questionne-t-il en haussant un sourcil. Mais il remarque la panique de Miguel, qui semble bien plus terrifié qu’il ne l’aurait imaginé. Peut-être qu'il vaudrait mieux éviter de sortir par la porte d’entrée, après tout. « Ce n’est pas la première fois que tu as des ennuis, pas vrai ? T’es pas du genre à te laisser faire… » ajoute Marco en étouffant un léger rire contre sa main, légèrement amusé par la situation. L'image de Luffy affrontant des empereurs flotte dans son esprit, comme un souvenir lointain. « Allez, suis-moi. Si on ne peut pas sortir par là, alors on passera par les toits. Pas question de rester terrés ici alors que tu m’as vendu des ruines. » Marco lui tire à nouveau la langue en passant à côté de lui, se dirigeant déjà vers la salle de bain pour trouver un moyen de monter.

En utilisant un petit rebord, Marco parvient à ouvrir la lucarne et passe ses bras à travers l'ouverture avant de se hisser facilement, comme s'il ne pesait rien. Depuis qu’il s’est séché et changé, il se sent revigoré et beaucoup moins affaibli qu’auparavant. Il est sur le toit en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il se penche légèrement pour éviter d’être vu par le vieux. Soudain, un aboiement attire son attention de l’autre côté de la rue. « Stefan ? » Le petit chien blanc est assis sagement, un morceau de papier coincé dans une sangle abdominale qui maintient son boomerang. « Attends-moi au bout de la rue. » Il parle à mi-voix en désignant l’endroit du doigt. Marco patiente pour s’assurer que Miguel le rejoint avant de se mettre en route.

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Date d'inscription : 06/06/2024

And we'll be carrying each other. - feat @Marco Newgate

nota bene
26/07/24 - port de baïame - ambiance

Tu ne réalises pas en quoi c’est “grave” que tu aies vu ce tatouage. Tu restes figé sur ce qu’il représente. Ton grand-pirate t’a raconté des histoires sur des pirates, qu’il aurait lui-même combattu du temps où il était marine, mais elles ne seront jamais aussi palpitante que celles dont tu t’abreuvais à travers toutes les manières que le monde a pour les représenter. Tu as vu tous les films, toutes les séries et tous les livres qui traitent du sujet. Tu t’es même intéressé aux jeux vidéo grâce à eux en découvrant qu’ils apparaissent aussi sur cette plateforme. Alors en voyant la réaction de Marco, tu te mets à glousser et à frotter le bout de ton nez avec ton indexe, car tu te doutes qu’il est à des lieux de ce que tu penses réellement des pirates. « T’inquiètes, c’est pas la première idée qui me traverserait la tête. J’aime trop les pirates pour ça, mais j’pensais pas en rencontrer un vrai ! » En tout cas, maintenant que tu as connaissance de ça, ça te donne une raison supplémentaire de rester avec lui. Cela dit, il y a de fortes chances que tu l’épuises avec tes questions.

Cependant !
Tu lui accordes une pause pour le moment.

Bien que ça soit à retardement, tu avais fini par comprendre son malaise et tu lui as proposé de bouger pour se sécher. Tu t’es relevé d’un bond et tu avais déjà ta petite idée sur le programme de la journée. Tu ne doutes pas le moins du monde de la réalité. Du fait que tu ne peux pas aller à Novacrest, même si tu en meurs d’envie. De toute la complexité du monde dans lequel tu évolues et tu t’en fiches. Tu as décrété que tu irais dans sa ville et tu vas rester sur ta position. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera plus tard. Ce n’est pas grave !

En attendant, avant de partir où que ce soit, vous feriez mieux de vous préparer. Les ruines en question, elles sont à la lisière de la forêt, dans la banlieue sud, et ce ne sont que des rumeurs. Tu voulais y aller avec Takeshi, parce qu’il avait l’air déterminer à en découvre avec des fantômes, mais tu as tout intérêt à repérer d’abord le chemin pour t’y rendre. « À Law ! C’est le médecin du port. Il sait utiliser un fil et une aiguille, alors il est plutôt demandé, mais j’crois qu’il n’veut pas bosser dans un hôpital. Il préfère avoir son petit truc à lui tranquille. Papy dit que c’est un charlatan, il n’aime pas trop que j’traine avec. » Entre ce que penses ton papy et ce que tu fais, il y a un fossé qui vous sépare. Que dis-je ; le Grand Canyon même ! « Mais bon, moi j’m’en fiche de c’que dit Papy, j’l’aime comme il est Law ! » Tu as un grand sourire en disant ceci, parce que la sincérité de tes mots le rend lumineux. Tu es bien avec lui, quoi qu’en dise ton ainé, parce que même s’il te prend la tête parfois, il s’arrête assez vite et il écoute. Il ne cherche pas à t’arrêter dans ce que papy juge être “des délires”. Pas que ton papy, d’ailleurs.
Seulement voilà, à parler de lui, c’est comme si tu l’avais invoqué. Tu l’entends et tu sais qu’il a une sorte de flair. Il finit toujours par te trouver, après ses extravagantes entrer en scène. Comme s’il avait le flair d’un chien et qu’il pouvait pister ton odeur ! « Papy ? Du gang des mouettes ? Ah non-non, j’aurais préféré à la rigueur que ça soit eux. » Au moins eux, tu peux les taper sans culpabiliser. « Peut-être qu’il est fatigué d’aller me chercher chez les policiers, oui … »

C’est juste une intuition.
Une petite intuition.

En tout cas, tu n’arrives pas à réfléchir. Tu ne sais pas par où commencer et étrangement, quand tu paniques ainsi, ton sens des priorités est étonnant. Tu saisies ton sac à dos laisser à l’abandon, à l’entrée, et tu files en cuisine pour attraper de quoi manger. Ce qui traine. Du pain, des fruits, des gâteaux, et tu reviens vers Marco. « Oh ! Pas bête ! On va se la jouer ninja, nin-nin ! » Tu joins tes doigts entre eux, mimant des signes de jutsu sans réellement savoir leur signification ou ce que ça déclenche. Sans te faire prier donc, tu suis Marco et tu y arrives sans grand effort. Tu as l’habitude de passer par les fenêtres ou par les toits, à force de te faufiler à l’extérieur sans réel autorisation à le faire.
À la suite de Marco, tu te hisses sur les toits et tu l’entends appeler quelqu’un. Cela te fait dresser la tête, alors que tu refermes la lucarne derrière toi pour ne que Law t’accuse d’être passé, une fois de plus, par les fenêtres. « Stephan, c’est qui ? » Tu regardes tout autour de vous sur le toit, il n’y a personne d’autres. C’était peut-être un oiseau, te dis-tu dans un coin de ton esprit, avant de reprendre : « Les ruines, elles sont dans la banlieue sud. » Dans la direction où ton grand-père rode donc. Tu reprends alors : « Le plus rapide, ça serait d’aller vers là-bas, prendre le train jusqu’à la gare Charon, mais il est là, lui… Sinon on saute de toit en toit jusqu’à la gare ! »

Pour un trajet jusqu’à la gare de Charon sans te faire prendre par ton papy, tu es prêt à te prendre pour Kuroo et lui piquer son moyen de transport favoris cette fois-ci.

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Date d'inscription : 08/07/2024

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@Miguel Álvares

Si le grand-père semble avoir une dent contre Law, Marco, de son côté, est plutôt soulagé de voir que Miguel n'est pas seul ici et qu'il peut compter sur des alliés. Bien qu'il ne puisse pas dire qu'il accorde une confiance aveugle au chirurgien, il sait que Law est un homme de parole. Leur alliance à Onigashima en avait été la preuve. Mais pour l'instant, il valait mieux éviter le vieil homme. Dehors, accroupi sur le toit, Marco jette un coup d'œil pour vérifier où se trouve Garp. « C’est bien lui... Je vois. » murmure-t-il en observant attentivement. Les mains du Phoenix serrent les tuiles du toit sans qu'il ne s'en rende compte. Il reconnaît cet homme, le même Garp qui s'était interposé lorsqu'il avait tenté de sauver Ace. Le même grand-père qui, malgré tout, avait laissé son petit-fils marcher vers sa propre mort, même s'ils n'étaient pas liés par le sang. En baissant les yeux, Marco se rend compte qu'il a involontairement réduit une tuile en poussière, tant la tension est montée en flèche en lui.

« Allons-y. De toits en toits, alors. » Direction la gare donc. Marco n’a aucun doute sur les capacités de Miguel. E après avoir frôlé la noyade dans une pathétique tentative d’homicide involontaire, qu’est-ce qui pourrait mal tourner de plus aujourd’hui ? Si Marco excelle dans un domaine, c’est bien la furtivité. Barbe Blanche l’envoyait toujours en éclaireur sur les nouvelles îles avant que l’équipage ne débarque. Progresser de toit en toit pour échapper à un seul homme ? Il ne voit vraiment pas ce qui pourrait poser problème. Le dos courbé, il avance lentement mais sans hésiter. Il a l'air de flotter tant il se déplace avec légèreté et précision. Chaque saut, chaque mouvement est calculé, qu’il grimpe ou saute d’un toit à l’autre, toujours avec grâce. Au sol, le petit chien suit son maître, silencieux, sans aboyer, comme s’il avait parfaitement compris l’importance de la discrétion. « Stefan ? Mon chien, là-bas. » chuchote-t-il à Miguel, désignant discrètement l'animal qui progresse docilement dans la rue. De temps en temps, Marco jette un coup d’œil derrière lui, s’assurant que ni Garp ni personne d'autre ne les a repérés.

Et puis, vient le moment où il faut franchir une distance bien plus imposante pour atteindre le toit suivant. La distance semble énorme, mais Marco n’hésite pas une seconde. Il prend son élan, trottine quelques pas avant de s’élancer dans un saut fluide, comme parfaitement calculé. Pour un instant, on pourrait croire qu'il vole, bien que son pouvoir ne soit pas en jeu cette fois-ci. Il retombe de l’autre côté avec la légèreté d’un oiseau, ses pieds touchant à peine les tuiles avant qu'il ne se décale et pose un genou à terre pour se rendre plus discret. « A toi, Miguel. Saute. » murmure-t-il d’une voix calme mais assurée. Sans savoir si Miguel l’a bien entendu depuis l’autre bout de la rue, Marco accompagne ses paroles d’un geste, l’encourageant à imiter son saut.

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