─ Quand nous nous mettons à la tâche d'analyser la persona, nous détachons, nous soulevons le masque, et découvrons que ce qui semblait être individuel était au fond collectif : en d'autres termes, la persona n'était que le masque d'un assujettissement général du comportement à la coercicion de la psyché collective.
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─ "Chacun possède sa propre personnalité, ses propres désirs, ses propres rêves. Tout comme il est autorisé à chacun de diverger, de se perdre en chemin, de s'égarer dans de sombres desseins. Je ne me bats pas pour rendre justice. Je me bats pour permettre à chacun de trouver et retrouver son chemin dans la vaste complexité qu'est celle de la liberté d'être. Jamais les Voleurs Fantômes n'ont tué pour rendre cette justice et jamais ils ne le feront."
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Sujet: a woman • ft. bloom Ven 5 Juil 2024 - 12:02
voleur fantôme
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Il n'y a point de loi sans criminel pour la bafouer. Sans crime, nul besoin de dicter des règles.
Tu t’es assoupi un instant. Tu t’es retrouvé à flotter dans cette prison, mais tu n’es pas derrière les barreaux. Tu es à l’extérieur et tout est vide. Pas de geôlier, pas de guide, pas de fantôme. Tu as senti ton cœur se serrait et tu t’es engouffré dans un couloir. Tu as franchi une porte brillant de milles feux et plus rien. Un flash blanc, tu t’es réveillé sur ton pupitre. Tes lunettes de travers et tes bras croisés en guise d’oreiller. Tu ne sais pas ce qui s’est passé. Tu t’es probablement assoupi en écoutant le cours d’histoire et tu ne t’es pas fait remarquer visiblement. Ou alors, ton professeur a l’habitude d’abattre ses élèves avec une balle somnifère. Tu te redresses et tu remets tes lunettes comme il faut, après t’être frotté les yeux grossièrement. Un réflex qui te fait croire qu’ainsi, tu ne vas pas te rendormir. Quelle est la dernière chose que tu as noté ? Une date, un fait en titre. Un début de résumé et plus rien. Tu en déduis donc qu’une énième guerre a eu raison de ton attention. Il n’y a quand histoire où tu as définitivement du mal à suivre. Tout s’est mélangé, tous les passifs de ces univers et ta tête est assommée par la quantité d’illogique qu’on n’essaye de te faire gober. Une invasion extraterrestre, une destruction de continent, un pays entier gober par les flots, des mondes sous terre, d’autres qui apparaissent de nulle part ; Si toi-même tu n’étais pas une bizarrerie propre en somme, tu traiterais ce professeur de fou à lier.
Tu as abandonné l’idée de recoller les morceaux, parce que tu te dis qu’il n’y a pas de morceaux à recoller, mais des pans tout entiers qui cohabitent ensemble. Des petites boites qu’on a posé côte à côte et dont le contenu se mélange avec celui de la voisine. Si tu veux parvenir à apprendre les histoires de tous les univers, tu dois commencer par trier les informations et reconstruire chacune d’entre elles. Trier les pièces de puzzle, avant de vouloir assembler les morceaux.
La sonnerie retentie, mettant définitivement fin à ton état de somnolence, mais surtout à ton cours. Tu te lèves et tu n’es pas le premier à sortir. Question de stratégie. Tu ne veux pas finir étouffer dans l’entonnoir qu’est la porte de la salle.
Les autres étudiants se dispersent vers leur prochaine salle et dans tout ceci, tu fais de même. Tu suis simplement ta classe de loin, car tu ne te mêles pas trop à ce groupe. Même ici, on te traite comme un voyou. Dans ce cocktail d’univers, ton passif de pseudo-agresseur te suit. Un boulet à ton pied, mais qui a l’effet d’une douceur amère. Ce n’est pas ce que tu aurais voulu récupérer en priorité de ton monde, mais au moins cela te conforte qu’il existe encore. Que son essence subsiste dans ce mélange d’horizon. Tu n’as pas beaucoup d’amis. Pas parce que tu ne cherches pas à t’en faire, mais parce que on se méfie de toi. À cause justement de cette histoire de condamnation. Quand les regards se tournent vers toi, c’est pour te juger et murmurer des ignominies à l’oreille du voisin. Comme tout de suite, avec le groupe devant toi qui a remarqué ta présence derrière. Tu ne prends plus la mouche. Tu t’en fiches à vrai dire et tu préfères concentrer ton attention sur autre chose. Comme par exemple, la salle d’art plastique qui est vide et grande ouverte.
Tu t’arrêtes devant la porte ouverte et tu regardes à l’intérieur. Tu ravales ta salive et ton cœur se sert en voyant que certaines peintures accrochées au mur te rappellent le style de Yusuke. Fantasque, passionné, souhaitant vivre de son art ; Il était exubérant au point de te demander de prendre la pose du Chris crucifié au beau milieu d’une église. Ce que tu as fait, parce que tu n’as pas de limite sur ce que tu es prêt à faire pour un ami. Malgré son exubérance, il était attaché à sa manière, parce qu’il avait une vision du monde propre à lui et le talent nécessaire pour la poser sur toile. Tu ne le comprenais pas toujours, mais tu ne te lassais pas de l’écouter. Quant à toi l’art, que ce soit le dessin, la sculpture, la musique, le théâtre ou que sais-je encore ; Ce n’est pas une discipline dans lequel tu as investi de l’énergie. Tu te débrouilles, tu n’es pas empoté avec un crayon, mais ce n’est pas de l’excellence ou des chefs-d’œuvre. Plutôt un passe-temps. Tu ne t’en es pas rendu compte, mais pendant que tu étais perdu dans tes pensées, tu es entré dans la salle et dorénavant, tu es en retard pour ton prochain cours. En bonne voie pour le sécher donc. Tu t’es machinalement approché de cette peinture qui a tout déclenché et tu as levé la main, comme si tu voulais t’en saisir. Sauf ce que tu n’as pas vu, c’est que tu n’étais tout à fait seul. Il y a une autre élève ici qui profite du calme, visiblement …
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Sujet: Re: a woman • ft. bloom Ven 5 Juil 2024 - 16:47
J’appréciais l’apaisement et la tranquillité que pouvais m’offrir le milieu artistique. Tout du moins, à l’université. Pour tout dire, en cette fin d’année, les camarades étaient étonnement moins présent, surtout à cette heure de la journée. Ils profitaient du temps qui était au beau fixe. De mon côté, même si j’étais heureuse d’avoir retrouvé Daphné ainsi que Musa et Flora, il n’en reste pas moins que j’avais également besoin de temps pour pouvoir respirer, être seule, peindre et laisser vagabonder mon esprit ailleurs.
Je n’avais pas retrouvé Lockette, ni Kiko, je me demandais s’ils étaient ici, s’ils avaient survécus à la destruction de notre univers. Car le fait de me souvenir de la destruction de notre monde m’avait fait culpabiliser, parce que je n’avais pas été capable d’arrêter quoi que ce soit. J’avais simplement regarder tout mon univers partir en fumée. Je n’avais pas osé en parler à ma soeur aînée, ni à mes ami.e.s, de peur sans doute de les inquiéter.
Pourtant, il le fallait. C’était important. Cependant, je songeais simplement à trouver le bon moment. Il arriverait. Oui. Pour sûr. Déposant mon sac sur le sol, je sors mes pinceaux, et la peinture avant d’attraper une toile vierge. J’avais une bonne partie de l’après midi devant moi pour pouvoir peindre et oublier. Simplement oublier. Trempant mon pinceau, je commence à poser quelques couleurs sur la toile, mes écouteurs dans les oreilles, mes longs cheveux roux tombant en cascade sur mes épaules.
Finalement, mon attention se porte rapidement sur une jeune homme qui entre dans la salle d’art. Je retire mes écouteurs avant de finalement prendre la parole.
« Salut » me présentais-je alors en déposant mon pinceau.
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Sujet: Re: a woman • ft. bloom Sam 6 Juil 2024 - 13:27
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Tu ne l’avais pas vu, mais tu l’avais entendu. Cela t’a coupé dans ton geste et maintenant que tu sais qu’il y a un témoin, tu fais machine arrière. Tu laisses cette peinture tranquillement, pour le moment, et tu te retournes pour faire face à cette fille. Elle est toute seule dans cette grande pièce, mais tu n’affiches pas une moue surprise. Tu es même plutôt souriant, affable et tu remets ta main dans ta poche. « Salut. » répliques-tu, répètes-tu après elle par politesse, avant de reprendre : « Je pensais qu’il n’y avait plus personne, mais maintenant ça explique pourquoi c’est resté ouvert. » dis-tu sur le ton de la plaisanterie, alors que tu jettes un dernier coup d’œil vers la peinture, avant de te concentrer sur ses travaux à elle. Un dernier coup d’œil qui signifie que tu ne vas pas l’oublier pour autant. Tu vas simplement saisir une autre occasion pour mettre la main dessus, persuadé que c’est lui qui l’a peinte et qu’il est quelque part dans cette université.
« Qu’est-ce que tu fais là, toute seule ? »
Il y a beaucoup de possibilités qui te traverse l’esprit, alors tu comptes sur elle pour te fixer sur l’une d’entre elles. Ta curiosité prend le pas sur ta bienséance et tu ne tiens pas compte si oui ou non, tu la déranges. Probablement parce que dans un coin de ta tête, tu te dis que si tu la dérangeais vraiment, elle n’aurait pas cherché à se manifester et aurait fait en sorte que tu ne la remarques pas. Tu l’aurais tôt ou tard remarqué de toute façon, mais tu aurais su à cet instant que tu ferais mieux de ne pas trainer dans le coin. « Ce n’est pas commun que les professeurs laissent les élèves dans leur salle. Enfin je dis ça, mais je ne suis pas très assidu en art plastique. Je n’ai pas pris le temps de cerner le professeur qui enseigne ici. Si ça se trouve, c’est tout à fait son genre. Auquel cas, j’admire sa faculté à faire confiance à ses élèves. » Tu te mets en marche et tu fais le tour de la pièce. Tu commences même à regarder ce qu’il y a dans les placards et à toucher ce qui traine sur les bureaux. Tu ne manques pas de te tâcher les doigts avec de la peinture trop fraiche pour être fixée sur le papier où elle a été étalée. Une sorte de punition divine pour les laisser trainer sur n’importe quoi ou pour ta curiosité.
Tu trouves un chiffon sur lequel tu essuies grossièrement tes mains et tu reprends : « Je ne me souviens pas t’avoir déjà vu dans les couloirs. Est-ce que c’est parce que tu te planques souvent ici ? » Tu l’as probablement déjà croisé, mais elle n’a pas marqué ton esprit. Peut-être parce que vos chemins ne se sont pas suffisamment entremêlés pour que tu mémorises son visage. « Je m’appelle Ren, au fait. Tu peux me le dire, si je pose trop de questions. » Tu es intrigué, mais ce n’est pas pour autant que tu t’affoles. Tu es plutôt posé, alors que tu la questionnes, curieux d’en connaître un peu plus sur cette personne discrète. Aussi discrète que Haru. Elles n’ont que ce point en commun, puisque la Belle Voleuse est plutôt du genre à rester dans son coin, à s’occuper de son jardin et d’autres petites choses simples, mais elle n’a pas cette aura flamboyante. Elle est plus subtile, plus timide face à l’inconnu aussi. Si Futaba n’avait pas ce rôle de petite sœur dans ton cœur, elle aurait pris la place sans aucune hésitation.
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Sujet: Re: a woman • ft. bloom Ven 19 Juil 2024 - 21:53
Je souris au nouveau venu. Je n’avais pas voulu le déranger mais cela aurait sans doute été plus que bizarre que je reste silencieuse et que je continue ma peinture comme si de rien n’était. Disons que dans tous les cas, cela n’était pas polie et je suis quelqu’un de polie. Passant une mèche rousse derrière mon oreille, je finis par reprendre la parole.
« J’avais besoin d’oublier…quelques soucis. » avouais-je alors « il n’y a rien de mieux que la peinture pour ça. Ça me permet de penser à autre chose et me concentrer sur l’art étant donné que c’est mon domaine d’études. » continuais-je.
m’humectant les lèvres, je le regarde agir sans rien dire. Finalement, peut être qu’il me permettrait d’oublier tout en discutant. Parfois, c’était aussi ça de pouvoir faire de nouvelles connaissances. J’hausse les épaules avant de décider de répondre à ses questionnements.
« Oh il est du genre compréhensif et disons qu’en cette fin d’année, il a assez confiance pour savoir que je ne risque pas de faire de bêtises. C’est que j’adore la luminosité de cette salle pour la peinture. Et ici, j’ai plusieurs éléments que je n’ai pas à la maison. » avouais-je avant de reprendre « Effectivement, je passe beaucoup de temps ici mais généralement, une fois que mes cours sont finis, je retrouve ma soeur ou je file vite, loin de l’université. » expliquais-je « sauf présentement bien sûr et je m’appelle Bloom et ne t’inquiètes pas, j’aime bien les questions. » énonçais-je.
Déposant mes pinceaux, j’attrape une bouteille d’huile permanente dans mon sac, cela me permettrait de faire tenir ma peinture lorsqu’elle serait sèche. Je lève le regard vers Red avant de reprendre la parole.
« T’es étudiant en quelle filière ? » demandais-je finalement.
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Sujet: Re: a woman • ft. bloom Sam 20 Juil 2024 - 11:34
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C’est appréciable de tomber sur quelqu’un qui ne vous juge pas dès la première seconde. Pour cette raison, tu restes. Tu n’as pas l’envie immédiate de te sauver et tu t’intéresses à la personne. Tu ne peux t’empêcher de laisser glisser un : « Tu t’entendrais bien avec l’un de mes amis… » ; sans prendre en considération que tu as pensé trop fort et que cela a passé le seuil de tes lèvres. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Yusuke est le plus dissipé de votre groupe et un féru d’art. Cela lui ferait probablement du bien de rencontrer quelqu’un à même de comprendre sa passion et de ne pas passer pour un fou dès qu’il s’emballe. Ce n’est pas un défaut, mais parfois il te met mal à l’aise, parce que tu ne sais pas comment t’y prendre et s’il ne t’explique pas clairement ses intentions, tu as toujours cette sensation désagréable d’être à côté de la plaque et donc, de ne pas répondre convenablement à ses attentes.
À côté de la plaque. Voilà qui résume bien ton don pour l’art en général. Tu es trop logique, trop analyste, trop pragmatique pour cette discipline. Tu vas chercher une raison rationnelle dans une œuvre, alors que ce n’est pas la rationalité la réponse. Ou alors pour que cela te touche, il faudrait qu’il y ait toute une symbolique logique dans l’œuvre, mais cela n’a plus rien avoir avec l’idéal représentée. « C’est plutôt flatteur dans ce cas. Très peu de mes professeurs me laisseraient seul dans une salle de cours. En même temps, j’ai très peu de salle de cours qui me donne envie de rester par plaisir. » Dans le cas contraire, ce serait plutôt par punition et tu n’y tirerais aucune satisfaction, aucune détente dans ce temps. Malgré tout cette analyse te fait sourire. Tu n’as jamais eu de souci avec l’autodérision et tu n’as pas honte de ce que tu avances. C’est logique, puisque toutes les salles n’offrent pas des instants créatifs et récréatifs comme celle-ci. Quoi que ; tu serais bien capable de trouver de quoi jouer avec les instruments de mathématique ou la verrerie de physique-chimie.
Tu as même donné un petit surnom au squelette en salle de science : Jack. Gashadokuro, c’était trop long et pas intuitif du tout. Tout le monde n’avait pas la référence.
« Qu’est-ce que tu es en train de peindre ? » La voilà, la grande question. Tu t’es finalement penché sur sa toile, étant donné que tu ne sembles pas la déranger, et tu la regardes en détail. Avant de te vautrer comme le dernier des imbéciles, tu préfères demander, avant de te prendre les pieds dans le tapis et te vautrer. Tu t’es rapproché pour mieux la voir et tu avais réajusté tes lunettes de vue sur ton nez. Beaucoup se demande à quoi elles te servent, puisqu’il n’est pas rare de te voir sans. C’est une histoire de confort. Tu n’as aucun souci de vu. En mettre est une prévention pour que tu n’en es pas plus tard, car tu es fier d’avoir une très bonne vue. Devenir aveugle est l’une des choses qui te terrifie le plus au monde.
Tu la voies appliquer un drôle de gouache, transparente et sans couleur, te demandant à quoi cela pouvait servir. Tu ne percutes pas immédiatement que ce n’est pas une couleur, mais une protection pour que celles appliquaient ne dépérissent pas. Tu serais mauvaise langue et tu la connaîtrais un peu mieux, tu lui ferais remarquer que ça ne servait à rien de faire semblant. Tu t’abstiens de le lui dire, pour ne pas froisser et couper si vite la discussion, puis tu reprends : « Je suis en général pour le moment, mais je vise une spécialisation en droit. C’est ; Beaucoup moins “fun” que la peinture. » Beaucoup trop sérieux même en comparaison, mais c’est la meilleure spécialisation que tu as repérée pour joindre tes différences ambitions et combattre l’injustice avec un mobile plus “classique” aux yeux du public, qu’un masque et des tours de passe-passe.
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Sujet: Re: a woman • ft. bloom Lun 23 Sep 2024 - 9:03
Je réponds à l’homme en face de moi d’un simple sourire. j’adorais me trouver ici. Cela me permettait de penser à autre chose et d’oublier, simplement d’oublier que je me souvenais de la destruction de notre monde et que je n’avais pas réussi à les sauver. Moi qui possédait sans nul doute le pouvoir le plus puissant de la dimension magique, la flamme invincible du Dragon, je n’avais pas pu empêcher ça.
« Oh je te rassure, c’est l’une des rares salle de cours où j’aime être tu sais » avouais-je alors.
C’était simplement le seul lieu où je pouvais laisser aller mon imagination. Et ma dernière peinture en étant clairement la preuve. Je peignais vraiment de tout mais depuis peu, c’était surtout mon univers, notre monde que je peignais, chaque petit détail, chaque couleur qui venait de là-bas. De notre monde. Je remarque rapidement qu’en fait, j’ai simplement peint Lockette, ma mini-fée adorée entourée de mille et une couleur, comme ce qu’elle m’a toujours apportée.
« Elle s’appelle Lockette » énonçais-je simplement.
Pouvais-je dire qu’elle était une mini-fée et que moi, je me trouvais être une fée ? Peut-être, peut-être pas. Haussant les épaules, je finis de poser l’huile permanente sur le dessin et relève le regard lorsqu’il répond à mon questionnement.
« C’est peut être moins fun mais si c’est quelque chose qui te plaît vraiment, ça vaut le coup, tu ne penses pas ? » demandais-je alors que je venais de terminer et qu’il fallait simplement laisser poser la peinture.
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Sujet: Re: a woman • ft. bloom Jeu 3 Oct 2024 - 16:55
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Tu ne peux t’empêcher d’avoir un sourire lorsqu’elle te réplique ceci. Tu réajustes tes lunettes en te redressant. Tu ne sais pas si c’est volontaire de sa part, mais tu as l’impression de passer pour un idiot. Il y a une part de vérité ; toutes les salles de classe ne sont pas attractives ou attirantes. Tu te demandes par exemple qui aimerait rester dans celle d’histoire-géographie, cloitré entre quatre murs couverts de cartes et de frise chronologique. Alors même si c’est une impression qui te traverse, tu n’en prends pas offense. C’est même d’une implacable logique, avec du recul. « C’est vrai que les autres salles de cours n’ont pas la même … configuration attrayante. » Tu ne te vexes pas, mais tu ne peux pas réprimer ce petit vent de gêne qui a soufflé un cours instant et dont les dernières brises se manifestent avec un vacillement dans ta voix. Assez vite tu gommes ces restes de gêne et tu te concentres sur ce qu’elle te montre. Tu dévisages la peinture avec une neutralité parfaite dans ton regard et tu as un sourire : « C’est une fée ? » La silhouette du dessin te le fait penser.
Parmi toutes les persona que tu as déjà eu l’occasion de manipuler, quelques-unes étaient des fées. Parfois bénéfiques, parfois sournoises, d’autres maléfiques ; tu as néanmoins réussi à t’entendre avec tous et tu supposes assez facilement que grâce à elle, et toutes les autres persona, tu es dorénavant plus ouvert d’esprit sur toutes les créatures. Bien sur avant que tu n’arrives sur cette île puis que tu retrouves ta mémoire, elles seraient restées dans l’ordre de l’imaginaire. Ce qu’elles étaient d’ailleurs dans ton monde d’origine. Depuis tu as appris que l’imaginaire était devenu réalité et que la réalité de chacun, l’imaginaire des autres.
Une belle prise de tête.
« Me plait ? Oh. Non. Enfin si, je suppose. Si je m’y intéresse, c’est que ça doit me plaire un minimum. » Assez pour vouloir faire une spécialité là-dedans, mais c’est uniquement parce qu’il n’y a aucun diplôme certifiant d’être un justicier officiel. Quelque part cette école, c’est aussi un moyen de te ramener à la raison. « Disons que c’est plutôt la meilleure option que j’ai pour faire ce qui me plait vraiment. Si je me spécialise en droit, alors je pourrais ; Devenir avocat ou militant politique. Défendre les autres, sans être dans l’illégalité ou l’ombre. » C’est ça qui te plait. Venir en aide à ceux qui se taisent. Qui encaissent. Qui ont besoin d’un appui solide et de quelqu’un sur qui comptait pour se défendre face à l’injustice en général. Le titre de voleur, c’est juste parce que ça sonnait classe, mais tu n’as rien d’un brigand.
« Enfin je pense. Sauf si je me fais des idées et que ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Alors je me planterais en beauté et je n’aurais plus qu’à trouver autre chose. »
Tu l’admets en ayant un geste. Tu lèves ta main jusqu’au niveau de ton visage et tu la balances vers l’arrière, avant de la glisser dans ta tignasse. Honnêtement tu peux te permettre encore des erreurs de parcours. Tu as le temps. Tu aimerais cependant les éviter, parce que même si tu l’as, ton temps, tu n’aimes pas le perdre. Ni perdre d’ailleurs, même si ce n’est pas le plus gros défaut chez toi.