street fighter's • ft. law

Date d'inscription : 06/06/2024

STREET FIGHTER'S.

Tu es une véritable tête de pioche lorsque tu t’y mets. Un idiot certifié. Cependant tu n’es pas sourd. Tu entends seulement ce que tu as envie d’entendre et là, ce que tu as entendu, c’est un demi-aveux. Il t’a donné raison sur un point, mais une perche sur un autre. Elle te touche en plein cœur, cette perche, ce qui te contraint à entendre raison. À écouter les réelles motivations. N’importe qui. Donc : tu n’es pas n’importe qui et ça, ça te fait plaisir. Ça te fait même oublier cette petite contrariété et tu profites du fait qu’il ait le dos tourné pour le prendre en tenaille dans tes bras. « T’sais, ceux qui ne veulent pas admettre leur gentillesse, c’est souvent ceux qui le sont le plus. » Là-dessus, il n’aura pas le dernier mot. Ça ! Tu peux l’affirmer, parce que jusqu’à maintenant tu n’as vu aucune mauvaise intention, à aucun moment.
Quant aux restes : tu capitules. Tu comprends enfin où il veut en venir et tu n’auras pas raison sur ce point, même si tu as ta petite fierté et que tu ne vas pas le dire à voix haute. Ta gestuelle en revanche, elle te trahie. Déjà parce que tu préfères te cacher dans son dos, comme un enfant honteux pris sur le fait, et aussi parce que ta poigne est moins nerveuse, moins euphorique que tout à l’heure, quand tu l’as pris dans tes bras par joie.

Tu te caches et tu t’excuses.
En silence.

Tu ne sais pas gérer ces moments où tu dois admettre tes tords. Où tu dois reconnaître que ce n’est pas faisable, parce que tu es convaincu que rien n’est impossible. Seulement voilà, parfois la réalité te rattrape, te met une bonne baffe, mais tu t’en remets. Comme lorsque tu t’en prends une de papy. Ce n’est pas plus mal que le sujet soit détourné. Que vous passiez à autre chose.

Pour autant tu ne l’aides pas à mettre la table, tu es préoccupé par ce rôtie promis et tu l’as libéré. Tel un fauve en cage, tu commences à tourner en rond autour de la table, puis devant le four. La simple mention de rôti a éveillé ta faim et cette même faim guide tes pas, guide tes gestes, mais pas tes paroles : « Oui-oui. Bien sûr qu’on va partager ! » Dis-tu, mais si tes yeux pouvaient se transformer en petit gigot, ils le feraient. Tu l’as dit et quant à la chance que tu le fasses ; disons que le repas bien copieux de Sanji préparé plus tôt prend encore de la place dans ton estomac et donc, ce dernier a moins de place que prévu à pouvoir.

Première correction certes, tu ne percutes pas.
Deuxième ; ça commence à faire beaucoup.

Il en manquerait une troisième pour totalement te faire douter, mais au lieu de ça, tu es surtout content de le voir se dérider. Loin de penser qu’il se moquait de toi. Quand bien même tu l’aurais remarqué, tu ne le prendrais pas mal. « C’est vrai que maintenant que tu l’dis, t’as déjà aussi prononcé ce prénom. Tu connais Sanji du coup, non ? » C’est d’une implacable logique et pourtant, tu es totalement à côté de la plaque. Tu ne le fais pas exprès. Tu te sens juste à la troisième personne dans une histoire qui n’est pas celle de Miguel. C’est assez dérangeant, mais tu reprends avec un large sourire : « Non, j’te laisse pas le choix ! » T’exclames-tu en ricanant dans tes manches, puis en reprenant quelques secondes plus tard d’un air songeur : « Personne… » Elle est là, la réalité. Tu ne connais pas Chopper, et la seule personne qui prend soin de toi ici, littéralement comme métaphoriquement parlant, c’est Law. « J’veux pas partir d’ici sans toi. »

Tes mots sont bien choisis. Tu peux, mais tu ne veux pas. Tu n’es pas brillant sur beaucoup de chose, mais là-dessus tu sais que si demain on te propose entre rester ici avec lui et partir en mer avec papy, c’est rester que tu vas choisir. Et ceci même s’il t’avoue que ça ne lui fera pas plaisir que tu te prives pour lui. « On mange ? J’ai faim ! » Cette glace, tu la casses soudainement. Tu désamorce avant de te retrouver à nouveau dans une situation complexe. Tu te mets un torchon autour des épaules, mimant une cape et tu prends des airs théâtraux : « Qu’entends-je, qu’ouïe-je ? Les cris d’une demoiselle en détresse ? Les grognements d’une terrible bête ? Un monstre marin peut-être !? Non matelot ! Il s’agit bien d’un monstre, les hurlements de l’estomac du Kraken ! Il faut la nourrir, sinon il nous dévorera, marins et navire ! »

C’est fou les talents cachés qui apparaissent quand tu as faim.
En tout cas, ce n’est pas celle-ci qui t’empêche de faire le pitre.

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Date d'inscription : 24/06/2024

Il secoue doucement la tête à la réponse de Miguel, devrait-il être étonné qu'il pense qu'il y a du bon en chaque personne ? Non, il n'a pas l'impression qu'il devrait l'être, donc peu importe ce qu'il rétorque, il sait très bien qu'il continuera de penser qu'il est gentil quoi qu'il arrive, tout ça parce qu'il lui donne un peu de viande, on devient gentil pour bien peu de choses visiblement. Et puis, ce n'était pas comme s'il voulait absolument le convaincre qu'il était méchant, il ne serait de toute façon pas très crédible avec lui, il manquait très certainement d'un peu de hargne, et puis ce n'était pas comme s'il venait de lui filer les clés de son appartement, lui donnant l'équivalence d'une invitation à passer quand il veut, comme si c'était chez lui presque. Il semble enfin comprendre ce que Law tente de lui faire comprendre, même s'il ne dit rien, c'est justement son silence qui en dit long.

Il pose alors sa main sur la tête de Miguel pour lui ébouriffer les cheveux d'un geste tendre, comme pour lui dire qu'il est pardonné, qu'il comprend, mais sans le dire à haute voix non plus. C'est le genre de conversation qu'il vaut mieux avoir en silence, surtout qu'il n'était pas particulièrement à l'aise quand il fallait parler de sentiments, d'autant plus avec Miguel qui était certainement à des lieues de comprendre ce que pouvait éprouver Law à son sujet. Il changea donc de conversation pour qu'ils aillent manger, surtout qu'il avait un bon rôti de prêt qui n'attendait plus qu'eux.

- Hmhm, t'es sûr ?

On pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert, c'était comme s'il était écrit dans son regard "viande", et il était certain que s'il le laissait faire alors, il mangerait tout pour lui, il ne savait même pas comment il faisait pour manger autant, surtout maintenant qu'il n'était plus élastique, et pourtant, il restait tout fin, c'était franchement à se demander où passait tout ça, en tant que médecin, il n'avait franchement pas de réponse à cette question. Luffy était juste incroyable, peu importe l'identité qu'il avait, ça ne changeait pas grand-chose au fond. Alors qu'il lui parlait du blondinet, Law ne pouvait pas s'empêcher de glisser des rectifications, on ne sait jamais, à force, Miguel se souviendra peut-être de quelque chose ?

- Oh, bien sûr que je le connais, il m'a fait de très bons poissons grillés la dernière fois !

Ça n'était pas tout à fait vrai, en fait, il n'avait pas encore vu Sanji à ce moment-là, mais il ne pouvait pas non plus lui dire qu'il l'avait croisé dans un autre monde, et franchement, il ne pouvait pas non plus s'avancer sur le fait qu'il le reconnaisse. Néanmoins, s'il avait reconnu Luffy et qu'il lui avait parlé de All Blue, il avait bon espoir qu'au moins lui ne soit plus maudit, il se sentirait certainement moins seul. Il esquisse quand même un sourire lorsque Miguel évoque qu'il ne veut personne d'autre que lui, parce que c'est beau et en même temps triste, il ne se souvient pas de son équipage, sa réponse serait certainement différente si c'était le cas.

- Bien parce que je n'ai pas non plus envie que tu partes sans moi. Je n'ose imaginer dans quel état je te retrouverais.

Puis il hausse un sourcil et l'observe alors qu'il change à son tour brusquement de sujet et fait le mariole comme pour oublier toute cette conversation et revenir à des sujets plus drôles.

- Ah non, désolé, aujourd'hui, j'ai fait de la viande pour qu'on la regarde.

Répondit-il en pur second degré avec finalement ce petit rictus avant de servir les assiettes pour se mettre à table.

- Allez rempli cet estomac d'ogre avant que les voisins viennent demander s'il y a des travaux chez moi.

Et franchement, vu comme les murs sont fins, c'était totalement possible de son point de vue.

Date d'inscription : 06/06/2024

STREET FIGHTER'S.

Son geste endort tes craintes et le silence, tu l’apprécies. Pas besoin d’en dire plus et c’est pour ça que tu aimes Law. Tu sais que tu n’as pas besoin de faire de longs discours justificatifs pour être compris. Tu es loin de t’imaginer toutes les raisons pour laquelle il comprend aussi facilement. Pourquoi il ne rencontre aucune difficulté à décrypter ce silence de ta part, mais tu n’en as pas besoin. Tu réfléchis déjà à la façon de te faire pardonner. Cette réflexion n’est pas coupée par ce repas qui te donne sacrément envie, mais simplement mise sur pause. Tu réfléchis plus efficacement lorsque tu as le ventre plein. En plus de ça, à grogner comme il le fait et à se tordre, difficile de réussir à te concentrer.
« Ouai. » Souffles-tu alors que tu t’extases à l’idée de manger. Tu es sûr, mais pas pour la même chose. Tu es surtout sûr que ce sera délicieux et que tu ne vas en laisser aucune miette. Après tout, cette énergie qu’est la tienne à besoin d’être restaurée proportionnellement à celle que tu dépenses au quotidien. Ça ne te choque pas, tu penses même que manger autant est la norme.

Tu ne tiens plus en place, si l’on considère que tu y arrivais jusqu’à maintenant simplement parce que tu t’es assis plus d’une minute et que tu ne bougeais plus. Tu étais déjà gêné par tes bandages et discrètement, tu étais en train de les desserrer. Plus ou moins discrètement, à vrai dire, car tu étais si peu crédible que tous tes efforts de furtivité tombaient très vite à l’eau. Tu ne flaires pas le mensonge ou la comédie, parce que tu sais que c’est tout à fait son genre de préparation. En repensant à ce poisson cru qu’il t’a cuisiné, avec le riz, tes yeux se remettent à briller de plus belle : « Il est trop fort, hein ? J’savais pas qu’il bossait au port. Si j’avais sû avant, j’y serais aller. Après j’crois que le vieux Ed’ l’a mentionné plusieurs fois en proposant à Papy et moi de v’nir, mais le vioc a toujours eu une excuse pour retarder l’invitation. Tant pis pour lui, j’ai pris de l’avance ! » Tu hausses les épaules et tu te mets à glousser. Tu es sûr que papy va regretter d’avoir retardé votre visite dans ce restaurant et qu’il va te bouder parce que tu l’as devancé.

Discuter te permet de patienter et d’oublier, un peu, ce ventre qui crie famine. Tu arrêtes de glousser bêtement, mais tu ne perds pas ton sourire. Il s’élargie, rayonne, ravi de voir que Law se déride un peu premièrement et deuxièmement, approuve le fait que tu l’emmènes.
Tu n’allais pas lui laisser réellement le choix, de toute façon.

Un grognement sourd retenti. Celui de ton estomac, qui rappelle à tous ici présents qu’il existe et qu’il demande à être nourri. Ceux à quoi tu réponds un drôle d’élan théâtrale. Une énième pitrerie pour détendre l’atmosphère et changer de sujet, avant que cela ne devienne embarrassant pour vous deux. « QUOIIII ?! » Comment ça, on prépare de la viande seulement pour la regarder ? C’est un scandale ! C’est faux, bien sûr mais toi, tu mords à l’hameçon. Tu crois tout ce que Law te raconte et de ce fait, tu prends très vite au premier degrés ces petites plaisanteries. Toujours dans cet élan d’excès, te voilà bien démuni et désespéré subitement. Tu te jettes sur le col de ton hôte et tu complaints : « Tu n’peux pas m’faire ça, pas après c’teasing, c’est pas juste ! » Est-ce que pour autant tu vas revenir sur ce que tu as dit, à propos de la gentillesse ? Meh, difficile à dire. Il n’y a qu’un pas.

Heureusement pour toi, tout n’était qu’une farce. « On n’plaisante pas avec la nourriture, non mais ! » Dis-tu en relâchant ta prise sur son col, faussement-autoritaire, et en reprenant ta place. Tu ne vas pas te faire prier et dès la première bouchée, c’est comme si tu venais de tout oublier. « Pourquoi, les voisins n’aiment pas les travaux ? D’ailleurs, tu fais des travaux ? C’est pour ça qu’il y a un trou dans le mur ? » Quel troue dans le mur. Quel mur ?
Est-ce que tu inventais encore quelque chose ? Non, il y a belle et bien un trou dans le mur, à l’extérieur de l’appartement, dans le couloir, mais ce n’est pas ta faute et visiblement, involontaire. Probablement lesdits voisins qui se sont énervés sur le papier fin des murs. En tout cas, tu avales rapidement ton repas. Très vite. Un véritable aspirateur qui, si on n’intercepte pas à temps les parts de gigot, risque de tout avaler sans faire attention. L’avantage avec toi, c’est qu’il n'y a pas risque d’avoir des restes ou du gaspillage alimentaire. « C’est quand qu’on va à la plage, tous les deux ? » Temps mort, tu as besoin de respirer aussi et boire un verre d’eau pour tasser tout ça. Tu en profites pour poser cette question, parce que ça vient de te traverser l’esprit. Tu te souviens lui avoir proposer une ou deux fois en coup de vent, mais ne jamais y être allé.

« Il fait bon en ce moment, faut en profiter ! En plus, c’est la saison estivale, alors y’a des stands de glace et des animations. Ça vit quoi ! Plus qu’en automne ou en hiver. » Tout ça pour dire qu’il n’était pas obligé de se baigner. Vous pourriez aussi simplement en profiter pour vous relaxer et vous détendre.

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Même si on peut dire que Law décrypte assez facilement Miguel, c'est surtout aussi parce qu'on peut lire en lui comme dans un livre ouvert, littéralement, c'est le genre de personne où tout est écrit sur son visage, et puis, il ne sait pas mentir ou faire semblant, si on ajoute à cela le fait qu'il le connaisse en tant que Luffy, on pouvait dire effectivement qu'il avait certaines facilités, et pourtant, de temps en temps, il avait quand même du mal à le suivre et sa façon de penser demeurait un grand mystère. Surtout pour Law qui était un homme réfléchi, posé, qui n'agissait pas sous l'impulsion, mais avec minutie, c'était comme ça qu'il avait survécu malgré le fait qu'il soit finalement, un peu comme Luffy, trop tendre pour être pirate, même si Luffy n'avait pas forcément non plus la même vision de la piraterie, mais c'est aussi pour cela que son équipage l'avait suivi.

Sa réponse l'amusa légèrement, pas convaincu qu'il ne mangerait pas sa part s'il le laissait faire, mais il ne releva cependant pas. Il se demandait quelle serait sa réaction en retrouvant ses souvenirs, en se rendant compte qu'il squatte chez un rival, chez Law en fait, il savait comment Miguel le voyait, mais Luffy ? Un rival, en même temps, un allié, un ami, mais si les choses allaient au-delà de ça avec Miguel, comment Luffy réagirait ? C'était bizarre comme question, il ne savait juste pas quoi en penser, c'est pour cela qu'il ne franchissait pas une certaine limite, surtout qu'il n'avait aucune idée de comment il le voyait vraiment.

- Ouais, ouais, il est trop fort. Génial. Tu devrais l'engager comme cuisinier pour voguer sur les mers.

Ce n'était pas comme s'il l'avait déjà fait. Ah, mais si, en fait. Law serait-il du genre jaloux ? Ce serait bien possible effectivement, il n'aime pas quand Miguel s'extasie au sujet des autres, ni le fait qu'il se fasse si facilement des amis, ça lui donne un léger arrière-goût amer et parfois, il se dit juste que Miguel n'a absolument pas besoin de lui dans sa vie. Et pourtant, Miguel revenait toujours vers lui, comme un yoyo, même s'il ne comprenait pas pourquoi. Alors qu'il utilisait le sarcasme, la réaction de Luffy au premier degré était assez drôle, comme s'il allait réellement le laisser baver sur la viande sans lui laisser l'occasion d'en manger ! ç'eut le mérite de le faire lui sauter dessus pour la deuxième fois de la journée.

- C'était tentant.

Il le laissa s'attabler et fit de même, se servant avant que Miguel ne fasse qu'une bouchée de tout ce qu'il y avait sur la table et il savait parfaitement qu'il en était capable. Le jour où Luffy n'aurait pas faim ou refuserait de manger, c'est là qu'il faudrait s'inquiéter.

- Peut-être, mais je parlais surtout du bruit que faisait ton ventre en criant famine et qu'on doit entendre jusqu'au troisième étage.

Bien sûr que Law était au courant de cette histoire de trou, pour le moment, il n'y avait rien fait, mais ça allait bientôt changer. Il se demandait même s'il ne devait pas changer de piaule maintenant que Luffy allait venir encore plus souvent squatter chez lui, ce serait probablement plus agréable, mais d'un autre côté, il n'avait pas vraiment les moyens et ça voulait dire s'éloigner des côtes et il était assez sûr que Miguel ne voulait pas s'en éloigner, ne serait-ce que pour rester proche de chez son grand-père. Et alors qu'il mangeait tranquillement en ne faisant même plus attention au fait que Luffy mange comme si sa vie en dépendait, il haussa un sourcil à sa question.

- Ch'ais pas, tu veux y aller quand ?

On pouvait dire que cette idée sortait un peu comme un cheveu sur la soupe, mais il est vrai que Miguel avait déjà abordé le sujet deux ou trois fois sans que la question ne soit plus étudiée que cela, il faut dire que Law n'était pas sûr de ce qu'une sortie à la plage signifiait. Est-ce que c'était juste pour lui ou est-ce que Miguel comptait inviter d'autres gens ? Pourquoi lui ? Est-ce qu'il pouvait voir ça, un peu, comme un rencard ?

- On peut y aller demain si tu y tiens tant.

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Street fighter's - feat @Trafalgar D. Law

nota bene
01/07/24 - résidence nord - ambiance

Alors que tu lui décris Sanji, surpris et ravis de voir qu’il le connaissait également, tu t’emportes un peu. Difficile de faire autrement, puisque ce nouvel ami a tapé pile dans ton point faible pour te mettre dans sa poche ; la nourriture. Pourtant il y a probablement amalgame qui se forme et toi, gros benêt innocent, tu es loin de te douter de ce vent de jalousie qui souffle chez ton vis-à-vis. La jalousie est un concept que tu ne connais pas, car ton esprit libre ne s’encombre pas de ce genre de chaine et de tourment. Tu fixes Law en penchant ta tête sur le côté. Tu le fixes avec insistance, t’enfermant inconsciemment dans le silence. Tu réfléchis ou tu t’absentes. Un peu des deux, avant de finalement lâcher en toute quiétude sans craindre l’impunité : « T’es jaloux ? »
Une véritable question. Innocente et sans aucun sous entendue, car tu cherches véritablement à comprendre les raisons de cette réaction.

Tu ne vois pas pourquoi. Le pourquoi pur. « Ça m’a traversé l’esprit, oui. Mais il a déjà un équipage et bon ; vu comment il a l’air de lui tenir à cœur, j’vais pas être un salopard et l’en lui arracher. » Surtout que cette histoire, celle qu’il t’a raconté du moins, elle te retourne l’estomac. Miguel ne peut pas faire grand-chose pour l’aider et ça te rend un peu furax. « Tu ne l’aimes pas ? C’est un ami, hein ? Pas ... Eh. » Tu ne trouves pas le mot que tu veux, dans ta caboche. Tu ne sais pas comment exprimer, alors tu cales. « Euh, j’sais pas. Plus. » En plus, en disant, tu as l’impression de le rabaisser. Tes amis, il n’y a pas de classements. Tu n’en fais pas en tout cas, ils comptent tous autant qu’ils sont, à leur juste valeur.

Mange.
Maintenant que tu as eu gain de cause.

« De ? » Qu’est-ce qui était tentant ? Te faire tourner en bourrique ? Rien que cette idée te fait grimacer, presque bouder. « Ça s’payera. » Marmonnes-tu entre deux boucher, alors que tu fais la sourde oreille sur cette énième reproche quant au bruit que peut faire ton estomac. « Si c’est l’cas, ils s’raient déjà venus se plaindre, non ? Il ne fait pas tant de bruit que ça quand même, si ? » Tu ne sais pas, à force de l’entendre tu n’y fais plus attention, à ce bruit. Toujours aussi premier degré, tu regardes le plafond et tu tends l’oreille pour voir si tu étais capable d’entendre ce qu’ils se disaient au troisième étage. S’ils étaient en train de se plaindre ou de critiquer le bruit que vous faisiez. L’idée de monter et de leur demander directement te traverse également l’esprit, mais puisque ton attention est accaparée sur autre chose, Law échappera à cette saugrenue pensée d’aller faire connaissance, de manière inopportune, avec ses voisins du dessus.
« Demain, c’est parfait ! On n’ira rien que tous les deux ! Puis si vraiment y’a beaucoup de gens qui commencent à venir, avec tous leurs marmots, j’sais où aller pour les éviter. » La plage est assez grande pour accueillir tout le monde et vu le nombre de fois où tu y vas à l’année, tu as fini par repérer les spots préférés de toutes ces petites familles en vacances et donc, adapter tes emplacements de sorte à les éviter. Même si ça a quelque chose de sympathique, d’être entouré par autant de bonne humeur.

Ton assiette est vide, ton ventre est plein et sans doute est-ce le contrecoup de la digestion, mais tu es enfin assagi et calme. « J’ai trop mangé. Je roule. » Tu as trop mangé et trop vite, comme d’habitude, mais c’est passager. Comme d’habitude aussi. Tu n’apprends pas la leçon et tu recommences. Pourtant tu arrives à te lever malgré tout. Tu emmènes ton assiette et tes couverts jusqu’à l’évier et tu te mets à faire ta vaisselle. Habitude bien ancrée d’un gamin vivant seul, ou presque, influençait par une figure paternelle autoritaire et brutale. Personne n’était là pour ranger, chez les Àlvares, quand tu rentrais et tu te faisais engueuler si tu avais le malheur de laisser tout en vrac, alors tu as pris le pli. « J’peux dormir ici, c’soir ? J’ai pas envie de rentrer. » Tu n’as pas envie de confronter ton papy pour ce que tu as fais aujourd’hui. Pas ce soir en tout cas. Peut-être demain, après la plage, parce qu’il va falloir que tu lui échappes si tu veux y aller avec Law.

Tu demandes, mais tu es déjà en train de somnoler.
Quelque soit la réponse, tu vas t’endormir ici dans tous les cas.

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Date d'inscription : 24/06/2024

street fighter's

@Miguel Álvares

Et comme ça, ça tomba comme la foudre sur terre, s'abattit en plein sur lui sans qu'il ne le voie venir. Il n'est même pas sûr de comment il réagit sur le moment, il a l'impression qu'il bugue totalement et que son esprit s'est simplement éteint, le laissant se débrouiller avec les informations qu'il a. Il fait la grimace, se renfrogne même, c'est le mieux qu'il puisse faire à l'heure actuelle. Il cherche ses paroles, ce qu'il pourrait bien répondre d'intelligent à cette question pourtant pleine de bon sens, comme si, Luffy avait visé juste.

Jaloux ?

Répète-t-il bêtement, principalement parce que rien de mieux ne lui vient, rien qui pourrait contredire les paroles du jeune homme, parce qu'il a raison, il est jaloux, mais il ne peut tout simplement pas le dire. Il ne peut pas pour un tas de raisons plus ou moins logiques, dans un premier temps parce que ce ne serait pas normal, sans assumer tous les sentiments qu'il préfère renier dans un coin de sa tête, et puis surtout il n'en a même pas le droit. Sanji est un très bon ami de Luffy, un gars bien, qui donnerait tout ce qu'il a pour lui venir en aide, Law est quoi pour lui au final ? Rien de vraiment important. Rien d'aussi important. Même si Miguel ne le sait pas pour le moment. Il ne répond pas, il préfère taire la réponse et hausser un sourcil alors que Miguel argumente, il ne sait pas où il veut en venir et attend. Peut-être espère, au fond, mais rien ne vint.

Je crois que tu te méprends... j'aime bien Sanji, c'est un chouette type, vraiment. Tu n'aurais pas pu trouver meilleur ami que lui, il est poli, charmant, loyal, il fait bien la cuisine... son équipage a bien de la chance de l'avoir, mais faut-il encore qu'ils puissent se retrouver.

C'était nul d'être jaloux. D'autant plus lorsqu'il savait que tout comme lui, Sanji attendait exactement la même chose et qu'il tenait à Luffy autant que lui. Il ne voulait pas les séparer, au contraire, il avait... juste un goût amer dans la bouche et surtout une petite, toute petite appréhension sur le fait qu'il retrouve la mémoire, reparte avec son équipage et n'en ferait pas partie, même si c'était dans l'ordre des choses.

C'est toujours tentant de faire une blague, pour voir si tu vas la comprendre ou pas. Pour le moment le second degré n'est pas tellement acquis...

Il eut un petit rire et secoua légèrement la tête alors que Miguel prenait les choses tellement à cœur alors que Law ne faisait que plaisanter, mais il voyait bien que le second degré ne fonctionnait définitivement pas sur lui. C'était pourtant évident... mais pas pour Miguel de toute évidence, et Law en profitait légèrement

Ah oui ? Parfait alors, on dirait que le rendez-vous est pris.

Il ne regarda pas Miguel à cet instant malgré l'enthousiasme dans sa voix, se concentrant pour aucune raison sur son assiette, enfin... aucune raison. Il essayait de se dire plusieurs fois dans sa tête que ce n'était pas un rencard, il essayait en tout cas de s'en persuader parce qu'il savait très bien que Miguel ne le voyait pas de cette façon. Et il ne pouvait pas lui en vouloir, car aux dernières nouvelles, il ne voyait personne de cette façon. C'est un peu ce qui faisait son charme et son innocence. Ils terminent de manger et Miguel prend le temps de débarrasser son assiette avant de lui demander s'il peut dormir ici, même s'il voit bien qu'il est déjà en train de s'endormir.

J'ai bien un coin de moquette pour toi.

Qu'il chuchote, sur le ton de l'humour, mais Miguel ne semble même pas l'entendre et il le récupère alors qu'il s'endort debout. Il porte ce petit poids plume jusqu'à son lit pour le mettre dormir confortablement et ne pas tarder à le rejoindre. Il ne sait pas comment va se passer demain, mais il sait qu'il n'est pas au bout de ses surprises avec lui.

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