Ce n’est plus une surprise de te voir ici. Tu as encore atterri ici, mais cette fois-ci à la suite d’une bagarre. Tu avais imploré le promeneur, témoin de la scène sur laquelle tu t’es déchainé, de ne pas prévenir ton grand-père. Celui-ci, indulgeant ou conscient de devoir te lancer dans un second round contre ton papy cette fois, avait accepté à condition que tu ailles à l’hôpital pour vérifier que tu n’avais rien de casser. En effet tu ne t’étais pas fritté avec plus petit que toi. C’était même quelqu’un de plus vieux que toi, plus endurcis par la vie, plus musclé aussi et qui t’avais une sacrée rouste. Malgré tout, tu n’avais pas démordu, ayant peu apprécié qu’il insulte le bateau de papy et son propriétaire dans la foulée. Résultat des courses, bien que tu sois stoppé le saignement, tu avais l’arcade ouverte et de beaux hématomes sur tes joues, tes côtes et tes cuisses.
Celui-là pour sûr, il a rejoint la longue liste de visage que tu n’es pas prêt d’oublier et que tu ne louperas pas la prochaine fois qu’il te chauffera. Pour tout le reste du personnel, c’est un mardi pour eux. Tu en es à ta troisième visite en deux mois et malgré les bons conseils qu’ils te prodiguent, tu ne peux pas t’en empêcher. Tu ne veux pas t’écraser face à ce type de personne, même si elles t’écrasent physiquement en retour.
On te fait patienter dans une salle, avec beaucoup d’autres personnes. Tu n’es pas à l’aise ici. Cela se voit. Tu regardes à droite à gauche, tu as une gestuelle plus nerveuse que d’ordinaire, tu es presque méfiant finalement de tous ceux qui t’entourent présentement, alors qu’ils sont parfois dans un état bien pire que toi et donc, qu’ils ne sont pas en pleine possession de leurs moyens. Ils ne vont pas être subitement galvaniser d’une rage folle et venir te finir. À moins que ça soit justement de les voir souffrant qui ne te met pas à l’aise, car tu as de la compassion pour eux, étant donné que vous êtes dans le même bateau. Tu aimerais bien leur dire quelque chose, faire la conversation, les rassurer, mais tu ne sais pas quoi leur dire. Tu ne vas pas leur demander un “Ça va ?” alors que ça se voit que non, ça ne va pas. Ils ne seraient pas ici, sinon.
Cinq minutes passent, puis dix. Un quart d’heure s’écoule et ça y est, tu te lèves déjà de ton siège. C’est déjà trop par rapport à ce que tu es capable d’attendre. Tu es capable de marcher, alors tu vas voir la secrétaire pour lui demander bêtement et innocemment : « C’est par où la sortie ? Pour prendre l’air. Et combien de temps à peu près il faut que j’attende ? » C’est bien joli tout ça, mais on ne t’a rien dit quant aux nombres de minute que tu allais devoir compter en attendant de passer devant un médecin. D’autant que toi, tu en es sûr ; Tu n’as rien de grave. T’as juste besoin d’un peu de glace, d’un repas copieux et d’une bonne nuit de sommeil.
CODAGE by Voxiferus
Dernière édition par Miguel Álvares le Lun 29 Juil 2024 - 13:34, édité 1 fois
Gabrielle Sylar
Terre 133
Crédits : poets dept (avatar)
Univers : heroes (réécriture)
Feat : ella purnell
Age : ( twenty seven )
Occupation : ( secrétaire médicale à l'hôpital, répare des montres pendant ton temps libre )
Messages : 11
Points : 358
Date d'inscription : 28/05/2024
Sujet: Re: just one question ¤ ft. gabrielle s. Lun 29 Juil 2024 - 3:39
une journée comme une autre. ou pas. c'était anormalement chargé aujourd'hui, et à peine vous tentiez de vous poser que déjà, une nouvelle ambulance arrivait. ou un mari désespérée car sa femme semblait être sur le point d'accoucher. ou une fille désemparée car son père semblait faire un avc. Sans compter le nombre de patient qui n'étaient pas dans l'urgence, mais qui n'avaient pas d'autre alternatives. Y avait des jours avec et des jours sans, des jours où vous réussissiez à respirer entre deux patients et d'autre où vous passiez vos journées à taper tellement d'informations sur votre clavier que vos doigts finissaient par être douloureux en fin d'journée. T'étais pas une personne de nature sociable sylar, et tu détestais devoir parler aux gens. En fait, tu détestais les gens seulement t'avais pas l'choix que d'essayer de te montrer compatissante. T'étais pas très douée pour tout ça, au contraire, mais si tu voulais pas te faire dégager, t'avais pas d'autre choix. Déjà que tes collègues pouvaient pas te piffrer, tu pouvais pas empirer ton cas. tu serrais les dents, offrait ton plus beau sourire et tentait d'être le plus compatissante possible. Pour tout dire, tu détestais ce job mais la vraie raison du pourquoi du comment, c'était pour garder un œil sur une personne en particulier : peter. Et tu comptais bien continuer de l'observer, silencieusement, essayer de continuer à te rapprocher de lui pour mieux le détruire. Tu fantasmais déjà le jour où tu pourrais lui briser la nuque d'un simple signe de main. En soit, tu pouvais l'faire maintenant mais tu voulais attendre pour rendre ce moment d'autant plus unique et exceptionnel.
Le rythme se calme un peu, enfin, et très vite tu repars à tes hobbies habituels. Si ta collègue recommence à raconter les potins à une infirmière qui attendait des feuilles qui s'imprimaient, toi, tu t'activait sur l'horloge du service qui était déréglée de quelques secondes. Ça t'énervait, alors tu profitais que ça se calme légèrement pour pouvoir enfin mettre le bon et vrai réglage sur cette horloge. Certains diraient que c'est un peu exagéré, pour tout dire, personne ne remarquerait les quelques secondes de retard mais toi, c'était ta malediction sylar. Entendre ce petit tic tac constant qui sonnait en disonnance avec le reste des horloges, et c'est pour éviter de te taper la tête contre un mur que tu tentais tant bien que mal de réparer celle-ci. T'es pourtant tiré de tes pensées par quelqu'un qui s'adresse à toi et tu redresses ton regard clair quelques secondes, comme pour comprendre et réalisé qu'il s'adressait bel et bien à toi. tu déposes alors ton tournevis à côté de toi tandis que tu commences à taper sur l'ordinateur pour essayer d'avoir les informations qu'il te demande – ou plutôt savoir si son état lui permettrait de possiblement sortir. – je peux avori un nom ? Tu demandes finalement, légèrement froide et sourcil haussé. Au moins tu pourrais avoir quelques informations basiques qui t'aideraient à déterminer si oui ou non tu pourrais lui indiquer la sortie ou si il devrait patienter encore un peu.
Tu restes parfaitement aveugle à cette attitude qui t’accueille. Cette dame, elle trifouillait une horloge. C’est plutôt inhabituel ! D’ordinaire, les dames quand elles sont assises à l’accueil et qu’elles s’ennuient, elles lisent des magasines ou elles fouinent sur leur navigateur. Elles font plein de truc, sauf réparer des horloges. Ça ne te décourage pas, cette brise glaciale. Tu la confrontes même avec un sourire radieux et naturel, espérant ainsi faire bonne figure pour soudoyer ton autorisation de sortie. « Miguel ! Miguel Àlvares. » Tu appréhendes un petit peu tout de même.
Tu ne sais pas trop ce qu’elle cherche sur cet ordinateur, mais tu ne peux t’empêcher de penser que ça ne va pas aller dans ton sens. On t’a dit d’attendre, c’est qu’il y a une bonne raison. « Pourquoi tu fais ça ? » Demandes-tu soudainement, sans transition ni détour. Sans plus de précision, comme si l’incongru sauté à la vue de tous parce que toi, ça te surprend. « Pourquoi tu répares cette horloge ? Elle n’est pas à l’heure ? » Tu n’en sais rien. Tu n’as pas la patience de déchiffrer les aiguilles d’un cadran. Tu ne tiens même pas compte de ce qu’est une heure, d’où le fait que ta ponctualité est aléatoire, dictée par la chance ou un heureux hasard. Sans ton grand-père derrière toi, tu louperais beaucoup de rendez-vous ou d’autres trucs qui dépendent d’une heure, sans que cela te travaille. Tu appliques à lettre finalement le fameux “Avant l’heure, ce n’est pas l’heure. Après l’heure, ce n’est plus l’heure.” Tout autour de toi, tu regardes. Il y a d’autres cadran, dont celui de la salle d’attente. Son tic-tac dans cette salle mortifère t’a poussé à en sortir, parce que tu n’aimais pas la pression que ça te mettait sur les épaules.
Tu aurais pu le casser, mais tu ne veux pas te faire remarquer et puis, ce cadran est probablement utile à d’autres personnes accroc au temps.
Tu souffles discrètement en souriant, et tu reprends alors : « J’aimerais bien aller manger. Je commence à avoir faim. » Il est quinze heures passées. Ce n’est pas une heure pour aller manger. Tu es en retard sur ton déjeuner ou très avance sur ton diner. Aucune idée. Il n’y a pas d’heure pour manger. Tout comme il n’y a pas d’heure pour décider quand quitter un endroit. Tu as faim et c’est un justificatif pour sortir parfaitement recevable selon toi. Tu as beau être amoché de partout, tu ne perds pas le nord lorsqu’il s’agit de satisfaire ton estomac.
Une proposition te traverse l’esprit et spontanément, tu la poses sur la table : « Tu pourrais venir manger avec moi ? T’as l’air au bout du rouleau aussi. » Tu parais idiot, mais il y a tellement d’incohérence dans ta proposition. Ce n’est aucunement une tentative de drague lourde ou quoi. Ça ne te viendrait même pas à l’esprit. C’est plutôt une façon pour toi de lui offrir un ticket de sortie, à elle aussi. Tu as la sensation qu’elle en a besoin. C’est instinctif, comme sensation. Tu n’es pas capable de l’expliquer clairement. Si jamais tu as un souci en plus de ça, tu resterais avec un personnel de l’hôpital et donc, tu serais toujours sous la responsabilité et la surveillance de celui-ci. Indirectement, mais c’est logique. Quelque part. Il y a un monde où ça l’est en tout cas.
CODAGE by Voxiferus
Gabrielle Sylar
Terre 133
Crédits : poets dept (avatar)
Univers : heroes (réécriture)
Feat : ella purnell
Age : ( twenty seven )
Occupation : ( secrétaire médicale à l'hôpital, répare des montres pendant ton temps libre )
Messages : 11
Points : 358
Date d'inscription : 28/05/2024
Sujet: Re: just one question ¤ ft. gabrielle s. Lun 29 Juil 2024 - 15:30
alors qu'il te donne son nom, tu t'empresses de taper celui-ci dans le système et tu ne tardes pas à le trouver. tu lis en diagonale, silencieusement, laissant tes prunelles claires défiler sur l'écran et très vite, tu réalises que ses blessures sont embêtante, mais pas grave. pas assez grave pour le faire passer rapidement dans un service où certains patient se vident de leur sang, ont des appendice qui s'apprêtent à exploser ou autre. tu sais qu'ils s'inquiètent surtout des possibles commotions, mais la vérité c'est que si c'était un vrai soucis, ils l'auraient déjà traité. – officiellement j'ai aucune idée de quand est-ce que tu vas passer. un regard toujours aussi glaçiale sur la salle d'attente et les patients qui sont là, à se plaindre, d'autre à s'endormir sur leur chaise et beaucoup beaucoup d'autres choses. – officieusement, tu seras pas sorti de là avant au plus tôt vingt heure. je miserais plus sur du vingt deux ou vingt trois heures. parce que c'était le triste système des urgences. la triste vérité, un système qui s'écroulait principalement car surbooké et en manque éternel de personnel. sa question te fait ensuite hausser un sourcil. t'es pas certaine de comprendre, mais quand tu le vois observer l'horloge tu comprends qu'il fait référence à ton hobbie plus ou moins original – que tu mettais un point d'honneur à ne pas faire en présence de ce cher petrelli. – elle est en retard. inutile de t'attarder sur le pourquoi du comment, t'étais pas le genre à faire la discussion. mais à peine t'as répondu que tu tentes de te replonger dans ta tache.
tu pensais être débarrassé mais de toute évidence, il est tenace et sa remarque sur la nourriture te fait redresser la tête, tandis que tu esquisses un sourire forcé. mâchoire serrée, preuve que ta patience à des limites. tu t'apprêtes à répondre d'aller commander un uber, mais sa proposition te prend de cours. tu sais beaucoup d'chose gabby. beaucoup. tu connais l'anatomie d'un cerveau par cœur, tu sais comment réparer des montres avec la minutie la plus délicate qu'il soit. tu peux réciter des phrases de tes livres favoris. tu sais manipuler et tu sais comment collecter le plus de pouvoir possible. mais dés que ça touche aux relations humaines, t'es totalement perdue. tu sais pas quoi dire et tu devais admettre que dans le rush de la journée, t'avais pas pensé à manger – et forcément, tu t'en rends compte que maintenant, ça expliquait possiblement cet aspect deux fois plus grumpy que d'ordinaire – et pourtant, tu l'étais naturellement, grumpy. et dire que t'étais au bout du rouleau n'était qu'un euphémisme. cette journée avait été infernale, ta collègue braillait constamment et quand elle ne le faisait pas, elle mâchait son chewing gum la bouche ouverte ou se limait les ongles : comme si elle faisait tout pour t'ennuyer. il faut dire qu'avec ton ouïe sur-développé t'avais un vrai problème avec les bruits parasites et elle en était la professionnelle. tu comptais plus le nombre de fois où tu l'avais imaginer en prochaine victime, tu t'étais même dis que tu t'attaquerais à elle sans aucune raison : juste parce qu'elle t'agaçait. t'avais ce pouvoir sylar, alors autant le mettre à profit pour aussi éliminer les personnes qui avaient la fâcheuse tendance de te taper sur le système. et dans l'fond, l'idée était pas mal. ça te permettrait de prendre l'air loin de cette grognasse. un soupire s'échappe d'entre tes lèvres tandis que tu observes le brun en face de toi. tu recules ta chaise d'un coup d'pieds et tu te redresses enfin, ouvrant alors un tiroir dans le fond de votre bureau. t'en sors un éternel kit de soin que tu viens glisser dans ton sac. tu retires ta blouse, ton badge et tu passes ta carte pour pointer. – gabby, tu vas où ? – en break. Tu réponds froidement tout en passant le comptoir, ton sac sur l'épaule. – je t'ai pas autorisé à … et avant même qu'elle finisse sa phrase tu bouges très légèrement ton index et ton majeur de manière à faire tomber son verre à ses pieds qui se brise une fois à même le sol. ça détourne son attention et tu rejoins rapidement le brun avant de lui faire signe de te suivre jusqu'aux portes coulissantes des urgences. une fois dehors, t'avances de quelques pas pour être loin de la vue de tes collègues et tu te retournes vers lui. – j'suis pas très fan des gens. Tu déclares d'une voix particulièrement monotone. – mais tu m'offres une fleur en me permettant de partir loin de cette mégère pour la prochaine heure. Tu en profites pour sortir le kit de soin que t'avais soigneusement glisser dans ton sac pour finalement lui tendre. – je dirais simplement que tu t'es faufilé pendant qu'on était pris d'assaut par les nouveaux patients. personne n'a besoin de savoir, personne ne saura. Et si quelqu'un te disait quoi que ça soit, tu trouverais le moyen de te défendre de toute manière. Tu esquisses un sourire forcé, parce que t'es pas le genre à sourire, mais qui, pour une fois, sonne presque sincère. – tu veux manger quoi ? Y a quelques cafés et fast food à cinq minutes d'ici.
Tu manques de faire une attaque quand elle t’annonce sèchement que, peu importe l’heure, tu n’étais pas sorti avant ce soir. Tu n’étais pas prioritaire et c’est bien normal selon toi. Raison de plus pour croire que tu n’avais rien à faire ici et qu’il valait mieux laisser la place à ceux qui en avaient réellement besoin. Cela ne tenait qu’à toi, tu n’aurais même pas franchi ces portes. « Est-ce que c’est trop tard pour se défiler ? J’veux dire ; moi ça va. J’veux pas prendre la place des gens qu’en ont vraiment b’soin. » En effet tu ne te sentais pas souffrant. Ça pique, mais ce soir se sera déjà de l’histoire ancienne. Tu peux toujours aller à la pharmacie du coin pour trouver de la pommade et des compresses. Tu ne serais pas venu, si on ne t’y avait pas contraint, mais d’un autre côté, ce promeneur qui t’a trainé ici n’était plus là. Il ne te surveillait pas et tu avais juste obéis bêtement. Alors tu pouvais très bien t’en aller, il n’en saurait rien.
« En retard de quoi ? » C’est vrai, tu ne voies pas de grosses différences avec les autres horloges. Si tu regardes les aiguilles, elles sont dans la même position que toutes les autres. Tu ne voies sincèrement aucune différence et tu ne comprends pas de quel retard elle parle. Ça te rend curieux et cette curiosité couplée à ton insouciance, elle te donne des airs intrusifs. Tu ne fais aucunement attention à une distance de sécurité, des gestes barrières, un respect de la vie privée ou que sais-je encore ! Ce sont même des notions qui te sont totalement inconnus, puisque toi-même tu n’en as pas conscience. Tu peux tout raconter et parler de tout sans filtre, parce que tu estimes que tu n’as rien à cacher. Enfin rien ; ou presque. Il y a tout de même des sujets sur lequel tu n’es pas à l’aise, comme parler de ta vie privée, de tes sentiments. Tu n’es pas à l’aise, parce que l’on te demande de faire plus compliqué que tu ne le voies ou que tu ne le comprends.
Plus on creuse, plus ça devient dur. Tu as mis du temps après tout à t’endurcir. À arrêter de chouiner pour un oui ou pour un non, mais tu ne te souviens pas du déclic et, ça reste humain de pleurer, mais c’est un aveu de faiblesse et tu n’aimes pas ça.
La proposition est lancée, tu attends de voir ce que ça donne. Tu la regardes faire, toujours avec cet air idiot scotché à ton visage et tu ne peux pas t’empêcher de la trouver super cool. Tu ne gardes finalement que ce qui peut t’intéresser chez elle. De toute façon, tu préfères largement les gens qui ne se laissent pas marcher sur les pieds avec une bonne personnalité, que les rabats-joies. Tu laisses même échapper un gloussement en voyant sa collègue être prise au dépourvu. Ton for intérieur a envie de lui dire que c’est bien fait pour elle, mais tu n’es pas suffisamment mesquin ou cruel pour enfoncer le clou. Tu te contentes donc de la suivre, satisfait d’avoir trouvé une alliée dans cet hôpital qui ne fait rien pour t’empêcher de sortir. Qui t’encourage même ! C’est ainsi que tu le voies. Autrement, elle n’aurait pas pris toute cette peine et elle t’aurait envoyé sur les roses. « Ça me va ! Merci ! » Tu prends le kit de soin machinalement, même si t’en servir va être encore désastreux à souhait. Cela dit, tu sais encore mettre de l’alcool sur une compresse et désinfecter. Vu le nombre de fois où Law l’a fait devant toi, tu as saisi que ça avait son importance et que donc, fallait le faire.
De là à ce que tu penses que c’est une solution miracle pour guérir instantanément, il n’y a qu’un pas. « J’avoue que j’dis pas non à un bon burger. Après en soit, tant que y’a de la viande, le café me va très bien aussi. J’te laisse choisir ce que tu préfères. » C’est ta façon à toi de la remercier, de ne rien lui imposer. Tu gardes le kit précieusement et tu attends que vous soyez arrivés à l’un ou à l’autre pour commencer à te soigner. En marchant, ça va être compliqué. « Pourquoi t’es pas fan des gens ? J’avoue que j’aime pas non plus quand on m’colle aux bask’, ni aimer tout le monde, mais au moins on s’ennuie pas. » Tu ne saisies pas le sous-entendu, tu es trop naïf pour cela. Tout ce que tu retiens toi, c’est qu’elle sourit et tu ne vois pas l’aspect forcée. Tu vois quelqu’un qui est contente de venir avec toi, c’est tout.