Caractère  

Me, myself and I. Peu importe les personnes dont il s’entoure, les mensonges et promesses qu’il vend à son public, Vincent ne pense avant tout qu’à sa petite personne. Les intérêts des autres ne lui importent que lorsqu’ils coïncident avec les siens. ⋆ Sûr de lui, un peu trop même. Il sait ce qu’il vaut et se donne plus de valeur qu’il n’en a réellement. Une personnalité contradictoire, puisque derrière les grands airs qu’il se donne se cache un cruel manque de confiance en soi. C’est étrange, et il faudrait être à sa place pour le comprendre, car il a beau être certain de valoir plus que n’importe qui, il craint d’être un jour remplacé par meilleur que lui. ⋆ Exécrable. Quand on voit à travers le voile de mensonges et de belles paroles qu’il crache à longueur de journée, l’on découvre un être tout bonnement détestable. C’est plus fort que lui, il n’est heureux que lorsque les autres ne le sont pas ou lorsqu’on fait exactement ce qu’il demande. ⋆ Manipulateur et charismatique. Heureusement pour lui, malheureusement pour ses trop nombreuses victimes, le Xenon sait quoi dire et faire pour vous faire croire qu’il est tout sauf mauvais. Il ne veut que votre bien, ce n’est pas l’argent qui compte, mais vous. S’il se débarrasse de vous lorsque vous n'êtes plus d'utilité, c’est votre faute, pas la sienne. ⋆ Maniaque du contrôle. Sa vie et celle de son entourage, son apparence, l’opinion des autres... Il s’assure d’en avoir l’entière contrôle. Ce n’est pas pour rien que son choix de carrière s’est fait si aisément. ⋆ Voyeuriste. Avec l'envie de contrôler vient celle de se tenir au courant de tout, pour s'assurer de le garder mais pas que. Plus que par simple envie de conserver le pouvoir, c'est un plaisir tordu pour lui que d'observer les moindres faits et gestes de ceux qu'il considère comme des pions. ⋆ Obsessionnel. L'amour il ne le connaît pas, l'envie de posséder, par contre, oui. Pas uniquement dans ses relations, le moindre intérêt qu’il éprouve est voué à se transformer en quelque chose de consumant, aussi bien pour lui que pour les autres. ⋆ Sarcastique et cynique. ⋆ Rancunier.  Il n’oublie pas un affront fait contre sa personne, qui mettrait à mal son ego fragile. Si on le blesse, bien qu’il n’avouerait pas l’être, il est certain qu’il trouvera milles façons différentes pour se venger (ou juste se plaindre). ⋆ Showman. Un must have dans un métier comme le sien, où l’on s’accroche à vos paroles uniquement si vous avez suffisamment de prestance. Le Xenon n’en a pas réellement, mais il est doué pour prétendre en avoir.


   

Pouvoirs  

    écrire par ici (à ignorer si maudit ou TVA)

   
   

   

L'histoire de ton personnage  

    Raconte l'histoire de ton personnage dans son univers d'origine.

➊ Se remémorer de sa toute première vie s’avère être une tâche plutôt complexe, tant les années qu’il a passé dans les Enfers ont érodé les souvenirs de cette dernière pour ne lui en laisser que de très vagues bribes dans son esprit. Ce qui est loin d’être une grande perte aux yeux du Xenon, qui ne regrette en rien cette dernière - bien au contraire. Cette vie, qu’il juge aussi insipide qu’insignifiante, ne vaut pas la peine d’être raconté. Elle manque cruellement d’originalité, de gloire, de drama… Ce n’est pas de la bonne télévision. Qui voudrait suivre les aventures de Vincent Olivier Xenon, homme aux lointaines origines françaises, né durant l’essor du numérique et du divertissement Américain. De celui qui a été élevé au coeur de l’âge d’or du cinéma, l’Hollywoodien qui ne rêvait que de voir, un jour, son visage sur les grands écrans.

➋ De toutes les créatures des Enfers, il est probablement celle qui a le moins - voir pas du tout - changé. Chez les humains comme chez les démons, ce qui le caractérise le mieux, ce sont ses idées de grandeur et les extrémités dont il est capable pour en faire une réalité. Obstiné, ou plutôt obsessionnel, il connaît sa valeur et sait ce qu’il mérite - c'est-à-dire tout ce qu’il désire. Grâce à son travail acharné, pas le choix quand on vient d’une famille modeste et que papa et maman ne peuvent pas aider, il arrive à se faire une petite place aux côtés des grands de son monde, à un très jeune âge. Tout d’abord en travaillant pour une chaîne de radio (quelle horreur), puis en se frayant un chemin sur les écrans de télévision. Ces petites boîtes qui projettent des images de très basses qualités sont le summum de la modernité à l’époque... On se les arrache, et Vincent voit en elles le futur. Un futur dont il souhaite faire partie, mais surtout, dont il veut être maître.

➌ Jugé comme étant charismatique, d’après les critères de l’époque, il arrive à grimper assez vite les échelons. Chose inespérée dans un monde où tout ne se base que sur le piston et la corruption, mais le Xenon apprend vite. Trop vite pour que ce ne soit qu’apprentissage et pas quelque chose qu’il avait en lui bien avant tout cela. Si ses semblables sont diaboliques, il est le diable en personne, et il n’a pas peur de tourner leurs techniques contre eux. Machination, sabotage, chantage, mensonge... Tout ça, il le fait aussi bien que la moitié de ses compères Hollywoodiens. Ce qui fait sa différence ? Ses connaissances d’une technologie qui s’installe tout juste et qu'ils maîtrisent à peine, mais que lui, connaît déjà trop bien.

➍ Avec l’ambition, vient une terrible affliction, celle de ne pouvoir être pleinement satisfait par ce qu'on possède, de toujours désirer plus. Plus de pouvoir, d’argent, de succès !

Sans parler de ce mal qui le ronge de l'intérieur, cette impression d’être perçu comme inférieur par ceux qui lui sont proches. Malgré le nom qu’il s’est fait, les audiences qui augmentent de jour en jour, les regards mauvais et messes basses sont un rappel constant de ses origines. Vincent n’appartient pas à ce monde, et si seul l’opinion de son public devrait compter, il a besoin de la reconnaissance de ses compères. Pour se venger de ce qu’il n’a pas, il passe ses nerfs sur plus faible, mais surtout hiérarchiquement plus bas, que lui. Collègues féminines qui peinent à se faire une place dans ce monde, assistants, maquilleurs, cadreurs... C'est un vrai cauchemar sur les plateaux - avant que la caméra ne pointe dans leur direction. Adoré par un public qui ne le voit qu’à travers un écran de fumé, mais détesté par ceux qui lui sont le plus proches, c’est son comportement envers les siens qui cause sa perte.

Le 21 Juin 1950, cinq jours avant qu’il ne fête ses trente-quatre ans, son plus grand rêve se réalise. En plein live, un projecteur s’effondre sur la star de la télévision et provoque sa mort. L’on découvrira, après enquête, qu’un ingénieur du son désireux de se venger de ses mauvais traitements avait trafiqué les fils de l’engin pour que ce dernier injure son supérieur. Pendant cinq jours, Vincent Oliver Xenon fait la une de tous les journaux télévisés. On pleure sa mort, avant de révéler au grand jour son comportement déplorable envers ses co-stars et employés. Vincent tombe dans l’oublie le plus total. « Une tombée aussi fulgurante que son ascension », qu’on pourra lire dans un article qui lui est dédié, des années plus tard, dans un journal laissé à l’abandon au fin fond d'un grenier miteux.

➎ Bien sûr qu’il ne s’attendait pas à finir au paradis, pas après avoir mené une vie de débauche. Vincent est beaucoup de chose, mais il est surtout réaliste... Il ne s’attendait tout simplement pas à rejoindre les Enfers aussi vite, pas au summum de sa popularité, alors que la vie avait encore tant à lui offrir. Néanmoins, il ne se morfond pas sur son sort, pas lorsqu’il comprend qu’il n’est pas comme n’importe quel pêcheur. Outre son apparence, assez ironique il l’admet, il se rend rapidement compte qu’il est plus puissant qu’un bon nombre de démons. Et la puissance, c’est précisément ce qui lui manquait dans son monde. S’il n’a pas eu la possibilité d’être plus qu’un animateur de télévision corrompu avant sa mort, les possibilités qui s’offrent à lui sont désormais infinies, et il ne compte pas rater sa chance. Cette fois, il s’assurera d’être au pouvoir, d’être la définition même de pouvoir.

Avant de se faire connaître dans tous les Enfers, il contracte son nom, qui ne l’aide pas à être pris au sérieux par ses compères lorsqu’il signe les contrats qui scellent leurs âmes à lui - ce qui donne Vox.

➏ L'enfer ce n’est pas très différent du Hollywood qu’il a connu, pendant beaucoup trop longtemps. On y retrouve le même profil de personnes (démons) et ils désirent la même chose : du sexe, de la drogue, du divertissement. S’il ne peut pas se permettre d’offrir les deux premiers à qui le veut, il sait comment les divertir, et son pouvoir l’aide d’autant plus à stimuler les esprits des dépravés qui occupent les lieux. Alors il suit le même chemin que dans sa précédente vie, quoique avec beaucoup plus de facilité, et grimpe les échelons pour se faire une place d’exception. On ne le connaît plus sous le nom de Vox, puisqu’il est désormais l’Overlord de Pentagram City. Celui au contrôle des médias et qui a la mainmise sur toutes les technologies conçues si bas. Ce n’est peut-être pas le plus fort des Overlords, mais maintenant qu’il est à la tête de Vox Tek et de Pentagram City, c’est lui qui contrôle une bonne partie de l’Enfer. Et dans un futur, qu’il espère proche, il en sera peut-être à la tête.

➐ Parler de son ascension et de son statut d’Overlord sans mentionner les Vees, c’est impossible.

Vox n’a jamais été du genre social, plus par un manque cruel d’intérêt pour ses prochains que par introversion, mais il sait que s’associer est crucial si on espère obtenir du pouvoir. La première qu’il a faite dans les Enfers ne lui a pas immédiatement sauté aux yeux, jamais il n’aurait pensé à s’allier avec l’énergumène qu’est Valentina en la rencontrant. Imprévisible et violente, elle est tout ce que l’Overlord redoute, et pourtant elle lui colle à la peau. Vox a bien du mal à supporter ses crises et sautes d’humeur, il sait aussi qu’elle le tire plus vers le bas qu’autre chose, mais il peine à s’en séparer et n’en ressent, pour être honnête, pas l’envie. Madame a beau manquer de ruiner sa réputation après chacune de ses nouvelles crises, elle lui apporte quand même beaucoup. Pas que sur le plan professionnel, puisque leur relation dépasse celle de simple collaborateur. Et la démone de la luxure lui sert, au moins, à obtenir un certain contrôle sur le domaine du sexe - qui est sa spécialité.

Ce qui était encore moins prévisible que son alliance avec Valentina, c’est bien le fruit de leur… "amour". Jamais le démon de la télévision ne ce serait imaginé être père un jour, encore moins en Enfer. Ce rôle de parent, ni lui, ni sa partenaire n’était prêt à le prendre, et pourtant, très vite il a compris qu’il devait prendre la charge de ce garçon qu’elle prétendait être sien et qui n’avait personne d’autre que lui. Velvet. C’était son nom, pas celui qu’il avait choisi (il aurait opté pour Vark, lui), mais celui que sa mère lui avait donné. Une mère aux abonnés absents, trop occupée à coucher avec la moitié de Pentagram City pour prendre soin de sa progéniture. Les premières années de sa vie, jusqu’à ce qu’il puisse lasser ses chaussures seul en tout cas, Vox en a pris l’entière responsabilité. C’est lui qui l’a bercé, qui a changé ses couches sales et qui a fait de son mieux pour qu’il ne devienne pas aussi incapable que sa mère. Si le doute qu’il soit réellement de lui a toujours été présent, il ne l’a pour autant jamais rejeté ou traité comme le fils d’un autre. Ce n’était peut-être pas le sien, d’un point de vu biologique, mais il était à lui.

➑ Alastor, lui... Il préfèrerait ne pas en parler. Cet ingrat aurait pu faire parti des Vees, de ce groupe révolutionnaire qui, dans un futur proche, tiendront les rênes, s’il n’avait pas été aussi jaloux de son succès et fermé à la modernité, AU FUTUR. Si l’Overlord le considérait originellement comme son égal et ami (ou en tout cas quelque chose qui s’en rapproche), il devient vite son ennemi lorsqu'il comprend que le Wendigo représente une menace - qu'il ne peut contrôler. Les deux se séparent de manière assez brutale, après un combat que Vox manque de perdre. Il échappe de justesse à la défaite, et de son côté, le démon de la radio disparaît durant sept longues années. Sous le radar et hors de vue de ses nombreuses caméras, Vox se croit finalement débarrassé de lui.

7 ans plus tard, quand il fait de nouveau son apparition, Alastor devient une véritable obsession pour Vox qui ne cesse de rabâcher son nom aux oreilles des Vees. Il le redoute, parce qu’il ne peut ni le contrôler, ni être certain de le battre. De plus, il est tout aussi imprévisible que Valentina (qu’il arrive déjà difficilement à garder sous son contrôle), et il peine à comprendre ce qu’il souhaite accomplir aux côtés de la fille de Lucinda. Par peur qu’il gagne plus de pouvoir qu’il n’en a déjà, qu’il le remplace, Vox s'assure de le surveiller de très près. Il tente, sans succès, d’infiltrer son hôtel, mais après une mise en garde plutôt clair, il s'en tient le plus possible à l'écart, en attendant de trouver une façon de s'en débarrasser.

➒ Lorsque les anges descendent pour pratiquer leur extermination annuelle, il assiste avec grande joie à la défaite de son ennemi juré, et le croit même mort des mains de Adam. La suite, il n’y prête que peu attention, trop occupé à célébrer le futur des Vees depuis leur tour d’ivoire. Un futur qu’il n’aura pas l’occasion de connaître.

    Raconte l'histoire de ton personnage depuis qu'il n'y a plus que la Terre 1218.

Le début de sa nouvelle vie ici est d’une telle banalité qu’en parler n’aurait que très peu d’intérêt (en tout cas, c’est l’excuse qu’il sort pour ne pas se décrédibiliser en parlant de son adolescence, qu’il a passé à se faire martyriser par bon nombre de ses camarades). Ce qui en ressort, néanmoins, c’est bien sa rencontre avec Lucinda, sa femme actuelle — ou plutôt son trophée, — ainsi que ce désir, qui a toujours existé au plus profond de son être. Cette envie d’être plus que ce qu’il n’était, d’être respecté à sa juste valeur.

La religion n’a jamais été une chose essentielle dans la vie du Xenon, aussi bon pêcheur que blasphémateur. Il ne se souvient peut-être pas de ses années passées dans les Enfers, mais il n’y a pas eu grand changement depuis. Homme tourné vers les sciences plutôt que le divin, c’est pourtant la voie qu’il a choisi de suivre et ce pourquoi il se fait passer ici. C’était le moyen le plus simple d’obtenir ce qui lui manquait le plus, après avoir épousé le meilleur parti de sa ville — une relation aussi destructrice que toxique, pour Lucinda évidemment, a qui il refuse le seul et unique souhait.

Derrière cette église et cette image d’homme pieu, se cache un homme sans foi ni loi. Les principes qu’il passe de bonnes heures à inculquer à une foule qu’il juge complètement stupide, Vincent les brise sans le moindre scrupule. Comblé par le pouvoir qu’il détient sur les masses qui le suivent aveuglément et par les petits plaisirs qu’il s’autorise, quelque chose lui manque pourtant…
   
   

   Prénom ou pseudo Titi.
   Age
   Comment avec vous découvert le forum ? cette lenteur que j'ai pris pour finir ma fiche est impardonnable, mais je quémande tout de même votre pardon  
   Quelque chose à dire ? Vox est partout mais ça tu ne le sais pas.