Le passé est passé, ça parasite le présent • Apollo

Alors que je me trouvais dans l'arrière boutique pour préparer de nouvelles saveurs de glaces, un grand fracas se fait entendre dans ma boutique. Pourtant, quelques minutes plus tôt, elle était vide. En ce milieu d'après-midi, je pouvais respirer un peu. C'était le rush vers midi étant donné que j'offrais aussi des boissons chaudes pour l'hiver et poussait donc les clients à acheter des glaces avec mais en cette heure de la journée, je savais qu'il n'y aurait personne.

C'est pour cela que j'ai laissé ce que je faisais sur place avant de me rendre dans la boutique pour voir un homme furieux qui venait de renverser l'intégralité de mes tables et chaises. Restant en retrait, je l'observe faire quelques instants avant de me décider à intervenir.

"Je peux savoir ce que vous faites ?! Sortez de ma boutique !" hurlais-je alors, armée d'un couteau.

Je n'avais rien de plus sous la main pour me défendre, et je voyais bien que l'homme en question voulait s'en prendre à moi.

"Allons Ingrid, tu te souviens vraiment de rien ?!" "Je m'appelle Sarah. Je ne sais pas qui vous êtes mais si vous dégagez pas de ma boutique dans dix secondes, j'appelle la police !" lâchais-je alors.

Il était furieux et s'était emparée d'une chaise avant de la jeter sur moi, l'évitant de justesse.

"Mais vous êtes complètement malade !" "Allez la Reine des Sorbets, réveille toi !"

Je commençais à me dire que les choses semblaient plus complexes que prévues...

Apollo se sentait toujours en décalage avec son monde. C'était le triste regret qu'il portait sans doute pour avoir grandit en marge de la société, dans leur tour d'ivoire. Les revers de la richesse, et d'oublier qu'un enfant devait découvrir son environnement. Aujourd'hui il essayait de reprendre une certaine connexion avec sa réalité mais il trouvait ça tellement difficile.

Pourquoi il tombait si facilement amoureux du serveur du Roni's qu'il n'avait pourtant jamais rencontré ? Pourquoi il ne comprenait jamais rien au fonctionnement social des autres étudiants ? Pourquoi avait-il toujours l'impression qu'il se passait quelque chose d'étrange ? Il en avait presque honte, à toujours croire qu'il voyait un truc surnaturel alors que tout allait certainement bien. Etait-il devenu paranoïaque ? Il ne voulait certainement pas le devenir ! Apparement, on ne pouvait pas avoir conscience d'être fou, donc le simple fait de se le demander prouvait qu'il ne l'était pas. Mais pourtant, il avait toujours l'impression d'aller dans la direction opposée que le reste du monde en essayant pourtant de suivre les mêmes flèches.

Aujourd'hui par exemple ne fit pas exception. Il appréciait le commerce qu'était l'Any Given Sundae. Mais il fut incapable de comprendre les accusations qu'il venait d'entendre.

Bien évidemment, il ne prit pas le temps de se poser des questions (de toutes façons il serait resté sans réponse pendant longtemps). Il se précipita plutôt vers l'agresseur pour le plaquer au sol. Apollo n'était absolument pas un bagarreur, ni bien intimidant. Il l'avait fait parce que c'était la bonne chose à faire, mais se prit bien sûr un coup dans un oeil, un autre dans son ventre, le faisant cracher et s'effondrer au sol. C'est qui lui ? Cracha l'homme à madame Fisher. Un sbire dont t'as gelé le cerveau en gelant Arendelle ? Ou alors c'est avec le miroir maudit que t'as lancé sur Storybrooke ?

Voyant qu'Apollo avait été (facilement) mis K.O. et restait par terre, l'agresseur sorti un couteau et s'approcha de la vendeuse. T'as plus ta magie ici, le vent a tourné, sorcière !

Il ne savait pas vraiment pourquoi il faisait ça, parce que jouer les héros était très dangereux pour un pauvre gars comme lui, mais Apollo se leva quand même, prit un broc d'eau sur une table, et le fracassa contre le crâne de l'inconnu qui s'effondra au sol.

D'abord, Apollo fut choqué de ce qu'il venait de faire. C'était d'une violence rare qui le bouleversait un peu. Essayant de s'en remettre, il fit signe à Madame Fisher de le suivre. Venez, faut sortir d'ici, la police s'en chargera, pressa-t-il d'une voix tremblante.

Dehors, quelques citoyens inquiets demandèrent s'ils allaient bien, Apollo hocha la tête même si ce n'était pas tout à fait exact. Ils fermèrent la porte pour enfermer l'agresseur en attendant la police. Vous inquietez pas, on vous aidera à ranger, offrit Apollo.

Il se tourna vers la boutique en regardant l'homme à terre, en se frottant son crâne qui le lançait encore. Ce qu'il a dit avait du sens pour vous ? Demanda-t-il un peu perdu.

Pour tout dire en me levant ce matin, je ne m'attendais pas à vivre ce genre de chose. je ne connaissais cet homme ni d'Adam, ni d'Eve et pourtant il s'excitait contre moi. Pire encore, il énonçait des faits complètement dingues. Mais étrangement, j'avais comme cette impression que certains faits raisonnaient en moi. Balayant ces ressentis assez rapidement, j'espérais juste qu'il n'allait pas me tuer. Il était vraiment fou furieux. Mais alors que je pensais être seule, voilà que l'un de mes clients que je reconnais comme étant Apollo Beowulf, il venait souvent à la boutique. Je restais en arrière mais ne pouvait quitter des yeux ce qu'il se passait.

"Faites attention !" lançais-je à Apollo alors que je le voyais s'effondrer sur le sol, apparemment mal en point.

Je ne comprenais pas ce qu'il se passait mais l'homme commençait à faire monter en moi une colère dont j'ignorais l'existence mais qui je le sentais serais capable de détruire tout ce qui m'entoure d'un simple mouvement. Je le voyais sortir un couteau et le mur derrière moi faisais obstacle, je ne pouvais aller nulle part. L'homme venait de me traiter de sorcière. Tout cela n'avait aucun sens mais certains mots qu'il énonçait faisait écho dans les tréfonds de ma mémoire sans que j'en comprenne véritablement ni le sens, ni la raison. Mais alors que je m'apprêtais à me faire blesser, Apollo attrapa un pot à eau et le fracassa sur la tête de l'homme qui s'effondra sur le sol.

Mon coeur qui jusque là battait à m'en rompre la poitrine commença doucement à se calmer alors que je regardais l'homme inerte sur le sol. Choquée de ce qu'il venait de se passer, j'en vins néanmoins à suivre le jeune homme à l'extérieur, fermant la porte à clé derrière moi pour piéger l'agresseur à l'intérieur et fit un signe positif de la tête lorsqu'on me demanda si ça allait. Tournant le regard vers Apollo, je vins m'asseoir sur une chaise avant de respirer profondément.

"Merci...merci de m'avoir aidée." énonçais-je alors avant de reprendre "je n'en ai aucune idée...je suis vraiment désolée qu'il vous ai fait du mal. Vous aurez des consommations à volonté désormais, c'est le moins que je puisse faire." énonçais-je alors "Je ne sais pas...il semblait complètement hors de contrôle. Je ne comprenais pas vraiment ses propos mais certains faits pourtant ne me paraissaient pas si fou que ça...je ne sais pas comment expliquer." lâchais-je alors.

Apollo avait sale mine, il était bien ridicule à côté d'autres mecs qui pouvaient se battre en se relevant fierement après, même blessé. Lui avait un oeil qui commençait à prendre les couleurs du beurre noir et un bleu au ventre, avec des douleurs à l'épaule qu'il se massait doucement. Vous plaisantez, vous avez pas à m'offrir quoique ce soit, j'ai juste le minimum de bon sens à pas laisser quelqu'un se faire tuer, riposa-t-il même si ce n'était pas forcément très intelligent pour autant pour le danger que ça représentait pour quelqu'un de se petite trempe.

Il haussa les sourcils (ce qui fut douloureux pour son oeil meurtri et son air surpris se calma un peu, mélangé avec de la douleur. Pas si fou que ça ? Répéta-t-il les propos de la marchande de glace.  Il a dit que vous avez gelé... Aren-truc. C'est pas dans la Reine des Neige ça ? Et un miroir maudit, vous êtes la marâtre de Blanche-Neige ou quoi ? Je vous trouve bien indulgente si vous ne l'avez pas trouvé si fou que ça.

D'accord, Apollo était certes en décallage avec son monde mais il pouvait encore comprendre que lorsque quelqu'un accusait une marchande de glace d'être une princesse Disney maléfique au point d'essayer de la tuer, ça n'était pas normal. Il ne blamait pas la vendeuse pour autant : elle venait d'être victime d'un traumatisme elle aussi, ça devait être assez bouleversant de se faire attaquer comme ça, soudainement, en pleine journée de travail.

Apollo regarda autour de lui. Parmi les gens qui regardaient la scène également surpris, intrigués ou inquiets de ce qu'il venait de se passer, certains regardaient Sarah Fisher d'un air mauvais, comme s'ils lui reprochaient aussi quelque chose. Apollo pourrait même croire qu'ils étaient d'accord avec le premier taré s'il se laissait à sa paranoia.

Les policiers du commissariat du 99ème finirent heureusement par arriver. Les secours envoyés par le Metro Hospital prirent également en charge Apollo assis à l'arrière de leur ambulance pour examiner ses blessures. L'étudiant se dit alors naturellement que cette histoire se terminait ici... mais l'arrestation n'était pas moins étrange.

Ecoute moi bien petit con, fit le policier en passant les menottes au voyou. Y a des flics qui viennent de tout un multivers et des types qui voyagent dans le temps pour gérer si des anciens super méchants se mettent à déconner par ici alors les abrutis dans ton genre on en a pas besoin.

Mais elle a... !

On s'en fout ! Le coupa l'agent. Les univers de tout le monde se sont effondrés et on a tous la chance d'être encore en vie alors va profiter de ça à la place abruti. Tu vas profiter en cellule maintenant, ça va te faire réfléchir, termina-t-il sèchement en l'embarquant dans la voiture de police.

Apollo cligna des yeux, incrédule. Il se leva pendant que l'infirmier s'était éloigné un instant pour retrouver Sarah Fisher qui avait tout entendu aussi. C'était... quoi ça ? Lui demanda-t-il. C'était une sorte de psychologie inversée ?

"Je vous l'ai dit, ça me fait plaisir et c'est la moindre des choses. Vous m'avez tout de même sauvée la vie face à ce fou." énonçais-je alors.

Me pinçant les lèvres, je respire profondément. Il est vrai que ce n'était pas normal. Tout du moins, cet homme en question était plus qu'étrange mais pouvais-je lui en vouloir de ne pas être sain d'esprit ? Silencieuse, je finis néanmoins par ramener mon regard sur Apollo avant de finalement reprendre la parole.

"Effectivement, c'est bien dans la Reine des Neiges, Arendelle... Je ne sais pas comment expliquer mais certains faits qu'il a dit ne me paraissaient pas si farfelus que ce qu'on pense." ajoutais-je alors.

Je ne savais pas comment expliquer ça, je ne trouvais même pas de raison valable au fait que ça ne paraisse pas si dingue que ça et pourtant, il pouvait en avoir, oui, parfaitement. Mais pourtant, pour moi, quelque chose au fond de moi me disait de pas trouver cela totalement incongru. Cependant, il est vrai que je ne m'attendais aucunement à me faire attaquer de cette manière et c'était une chance qu'Apollo soit arrivé à ce moment précis. Au moins, présentement, nous étions tous deux en sécurité. Mon coeur battait enfin à un rythme normal et je ne prenais pas attention au regard de certains passants.

Ce qui importait désormais, c'est que cet homme puisse être embarqué par la police et que je puisse gérer la fermeture, le nettoyage puis la réouverture de ma boutique. Finalement, ils arrivent et j'observe la scène tout en restant silencieuse. Certaines paroles de l'homme raisonnaient étrangement dans ma mémoire comme un filament qu'on soulève et qu'on laisse retomber. Les propos des policiers furent encore plus étranges que ce que j'avais pu entendre auparavant. Pour le coup, je commençais à me dire que j'avais peut être dû me cogner la tête ou que je m'étais réveillée dans un monde complètement à côté de la réalité.

Apollo finit par me rejoindre alors que j'hausse les sourcils.

"Pour sûr, c'était bizarre. Bien plus incohérent que les propos qu'à pu tenir cet homme" énonçais-je en montrant la voiture de police qui partait d'un signe de tête "J'en sais trop rien, j'ai l'impression d'être tombée dans un monde complètement bizarre, je me sens à côté de la plaque, c'est très bizarre comme sensation. Je ne sais pas si c'est le choc de l'agression ou les propos de l'homme qui restent dans ma tête." avouais-je alors.

L'un des policiers vient vers nous.

"Comment vous vous sentez Madame Fisher ?"

J'hausse les épaules.

"Je suis encore un peu perdue par rapport à tout cela mais ça va. C'était quoi cette histoire qu'à raconter votre collègue, c'était complètement...enfin c'était vraiment bizarre."

Je le vois qui m'observe plusieurs minutes. Il finit finalement par reprendre la parole.

"Oh ça ? Ne vous en inquiétez pas, c'est sa façon à lui de...enfin de...enfin bref, ne vous préoccupez pas de ce qu'il a pu dire."

Le policier repart tandis que je tourne le regard vers Apollo.

"Généralement quand un policier dit ce genre de choses, c'est qu'il faut justement s'en préoccuper..." avouais-je alors.

Ce qui était au moins rassurant pour Apollo, c'est que malgré une foule de protagonistes de fond autour d'eux qui avaient l'air de suivre parfaitement le cours des choses et des dialogues, il y avait au moins la glacière qui était avec lui : aussi perdue et surprise de toutes les folies qu'ils ne cessaient d'entendre.

La Reine Des Neiges, le Multivers, voyages dans le temps, super-méchants... énuméra Apollo en citant toutes les folies qu'ils venaient d'entendre, tout en regardant ce dernier policier s'éloigner. Et tout ce qu'il a à nous dire c'est "ne vous en préoccupez pas" ? S'étonna Apollo, plus choqué qu'énervé bien qu'il aurait largement pu.

Il se tourna un instant vers Sarah Fisher, voyant que cette histoire avait l'air de la perturber encore plus que lui. Apollo se rappela du non-sens qu'elle aussi avait dit au bout d'un moment : qu'aussi fou paraissait l'évènement qui venait de se produire, certaines pièces lui semblaient normales.

Je suis d'accord, décida-t-il de prendre du poil de la bête et d'agir. Il faut surement s'en préoccuper.

Il se rapprocha de la route, et fit signe à un taxi. J'ai pas de voitures mais je peux nous payer le trajet. Il faut que vous portiez plainte non ? Pour être dédommagée. Et moi aussi, j'ai été frappé après tout, lui dit-il sur un ton complice.

Il se rapprocha de Sarah. Et on porte plainte en allant au poste de police, là où ils ont ramené notre taré édition Disney, lui dit-il avec un sourire pour qu'elle comprenne où il voulait en venir.

Le taxi arriva. On va au poste de la police du 99ème district s'il vous plait, indiqua-t-il au chauffeur.

Montez !

Alors qu'ils prirent place dans la voiture, il rajouta à Sarah. Un peu d'infiltrations à la police pour comprendre ce qu'ils cachent vraiment, ça rendra au moins cette journée bizarre palpitante.

M’humectant les lèvres, je pose mon regard sur Apollo avant de finalement reprendre la parole. 

« Je n’aurais pas pu trouver à mieux dire. » avouais-je alors. 

Me pinçant les lèvres, je respire profondément sans rien dire. Assise, je ferme les yeux quelques secondes pour laisser mon coeur reprendre un battement normal. Cela faisait beaucoup. Le pire dans tout ça, c’est que certains faits ne me paraissaient pas si fous que ça mais comment faire comprendre aux autres tout cela ? 

Cependant, je voulais suivre Apollo. Il fallait qu’on se rende jusqu’au poste de police. Il fallait qu’on comprenne tous les deux ce qui venait de se passer et surtout ce que sous-entendait le collègue du flic. Tout cela me semblait bien trop étrange pour qu’on ne s’y intéresse pas un peu. 

« Allons-y. » énonçais-je alors avant de retirer mon tablier pour pouvoir me rendre avec lui jusqu’au taxi. 

La porte de la boutique close, je suis Apollo jusqu’à la station de taxi avant de faire un signe positif de la tête à l’intention du jeune homme. 

« Oui, allons porter plainte. » énonçais-je avec un sourire « Je sens que ça va être amusant. » avouais-je alors, soudainement amusée de la situation. 

Montant dans le taxi, je referme la porte avant de tourner le regard vers Apollo. 

« Cette journée devient vraiment intéressante ! » lâchais-je alors que nous arrivions au commissariat. 

Derrière la gravité de la situation, et tout ce qu'ele avait eu d'étrange, au moins Sarah Fisher et Apollo y trouvaient un peu d'excitation alors qu'ils se lançaient dans ce genre d'aventures digne d'un film. A la recherche du secret d'état en inflitrant la police, c'était ce qui les animait avec un peu d'amusement alors qu'ils montaient tous les deux dans le taxi avec un petit sourire.

Ils se mirent en route vers le commissariat du 99ème district, et le chauffeur eut l'air surpris en regardant ses passagers dans son rétroviseur. Il vous ait arrivé quelque chose ? S'inquiéta le chauffeur, compatissant. C'est à cause de ça que vous allez à la police ?

Apollo haussa les sourcils, se demandant comment il avait pu deviner qu'ils avaient eu un problème juste en le regardant. Il se pencha alors pour pouvoir se voir dans le rétroviseur. Il grimaça lorsqu'il vit l'apparition de quelques bleus qui n'avaient rien de discrets. Ca m'apprendra à vouloir arrêter un bufle en pleine course, grommela-t-il.

Une idée lui vint alors. Le monde paraissait avoir des propos incohérents aujourd'hui. Devait-il tester le chauffeur de taxi ?

C'est un taré qui était sur de trouver une sorcière. Et la police avait pas l'air de trouver ça bizarre, vous trouvez pas ça fou ? Demanda Apollo, pour voir si le chauffeur allait également trouver ça normal.

Plus rien ne me surprend vous savez, répondit-il. Il me viendrait pas à l'idée d'aller croire aux sorcières, mais plein de gens se mettent à y croire. Et parfois, quand ces allumés parlent, certains ne me paraissent même pas si bizarre alors que j'y crois pas normalement, acheva-t-il, songeur.

Apollo se tourna surpris vers Sarah, à ses cotés dans la voiture. Vous aussi, ça vous paraissait pas si fou ce qu'il disait, c'est ça ? Demanda-t-il, déconcerté de cette coincidence.