Everything's Better with Music Meister

Date d'inscription : 15/04/2024

Everything's Better with Music Meister

Toute la vile

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En tant que dieu de la musique, Apollon n'avait pas un genre préféré, il était sensible à tout, il représentait tout. En revanche, on pouvait dire qu'il avait ses phases. Elles étaient changeantes, pouvait parfois durer entre trois minutes et trois millénaires, et il continuait à apprécier toutes les autres musiques durant ces phases. Il avait particulièrement épuisé Artémis durant sa phase émo des années 2000, qui avait duré environ 8 ans, d'ailleurs (sur le coup, Evanescence lui avait semblé refléter toute la douleur qu'il ressentait pour Hyacinthe et Daphné).

Sa phase actuelle (celle d'aujourd'hui, en tout cas), c'était les comédies musicales. Les joyeuses, pour enfants et adolescents, au scenario très infantile mais au rythme entrainant. C'était une forme d'art particulièrement submersive, selon lui. Capable de faire danser les plus grands qui n'étaient pas le public cible mais qui pourtant étaient les mieux placés pour comprendre le texte. C'était entrainant et idéal pour chanter et danser sous une journée ensoleillée (et justement, il en était le dieu).

Alors cet après-midi, aux fenêtres de son ranch, alors qu'il arrosait ses précieuses jacinthes, habillé d'une chemise en lin ouverte sur son torse et d'un pantalon de la même matière, les pieds nus et la tête coiffée d'une fine branche de laurier, profitant du soleil déjà estival du printemps, Apollon écoutait en fond de vieilles musiques de la décennie précédente que cette Terre avait diffusé dans des films ou dessins animés pour enfants et adolescents. Disney Channel, Disney XD et Nickelodeon avaient un répertoire de comédie musicale assez fournie, avait-il découvert.

De façon générale, qu'il écoute du Phinéas et Ferb ou du Mozart, il ne fallait pas le déranger quand il s'occupait de ses fleurs. Elles lui étaient sacrées, c'était un moment qu'il s'accordait, et il aimait écouter la musique qu'il voulait pendant qu'il le faisait. Ainsi, quand il entendit soudainement cette voix par dessus son épaule : T'aimes bien ce que t'écoute ? Apollon n'était pas à blamer lorsqu'il s'était retourné en sursaut et, sous la peur, avait invoqué dans le corps de l'intru un virus.

L'homme, habillé dans un costume noir au col vert, avec des lunettes avec des notes de musiques sur les verres, recula d'un pas et éternua, le nez soudainement bouché. Il releva son haut de forme pour regarder Apollon, ahuri. Je rêve où tu m'as donné un rhume ? Demanda-t-il, scandalisé.

Compte tenu du fait que j'aurais pu te bruler vivant ou te donner un cancer, je trouve qu'un rhume n'est pas cher payé pour surprendre un DIEU dans son dos ! Se défendit Apollon en ramassant sa couronne de laurier qui était tombée en sursautant, sans s'occuper de soigner l'impoli qui venait de lui gacher son moment.

J'ai créé la peste pour moins que ça je te signale, je peux savoir qui tu es ? Demanda-t-il une fois recoiffé, méfiant et culpabilisateur.

L'intru costumé sortit un mouchoir vert de sa poche pour se moucher, toujours pris dans son rhume, avant de lui répondre. Je suis Music Meister ! S'annonça-t-il, en écartant les bras.

Apollon leva un sourcil, l'air de le juger bien qu'en réalité, il se disait "ce nom est très stylé, je lui piquerai à sa mort".

Quelques éclairs m'ont emmené dans votre étrange contrée. J'ai tout de suite reconnu qu'il y avait un dieu ici qui apprécierait un peu de... musique ! Continua-t-il en claquant des doigts.

Apollon croisa les bras. Mmh ? D'accord, tu as mon attention. Attention, les troubadours qu'on envoyait à la mort, je ne les sauvais pas s'ils étaient mauvais. Tu chantes devant mon ex, t'as intêret à être bon.

Music Meister baissa le regard derrière lui, n'y voyant que des fleurs, mais ne se posa pas davantage de questions malgré la surprise. A la place, il lui adressa un regard malicieux. Oh je ne vais pas chanter. Le monde va le faire ! Dit-il finalement avant de claquer des doigts.

L'instant d'après, Apollon et Music Meister se trouvaient assis à la terrasse d'un bar en centre-ville. S'il était capable de se téléporter lui-même, il n'appréciait pas qu'on ose le faire à sa place, et sans son consentement au préalable. Et alors qu'il allait faire toute une scène de diva pour s'en plaindre, Music Meister prit la parole en premier pour pointer du doigt l'autre bout de la rue.

Il s'appelle Ferb Fletcher. Il ne parle jamais, à part une ou deux fois de temps en temps, mais il a toujours eu une voix incroyable, décrit-il en pointant du doigt un homme, barbu, qui devait avoir la trentaine, entrant dans une animalerie.

Apollon regarda Music Meister comme s'il venait de dire une énorme bêtise. J'adore Phinéas et Ferb, il ressemble pas du tout à ça Ferb, se contenta-t-il de dire avant de tilter sur autre chose. Tu sais que c'est bizarre de stalker les gens et de les présenter en détail à d'autres inconnus ?

Music Meister claqua des doigts. Regarde.

C'est alors que de nul part, autour d'eux, de la musique disco (cliquez) se fit entendre. Apollon adorait le disco (sa phase disco avait aussi épuisé Artémis d'ailleurs), mais là n'était pas la question : D'où vient cette musique ?

Chut, intima Music Meister en pointant le menton vers l'animalerie.

Ferb en sortait avec un ornithorynque sous le bras, et soudainement, le monde entier avait l'air de le mettre en avant comme s'il était le personnage principal du film dans lequel ils se trouvaient tous. Les rayons du soleil se dirigeaient soudainement vers lui, le trottoir bondé du centre-ville lui était maintenant dégagé du passage, et tous les habitants autour de lui semblaient marcher à la même cadence comme pour que lui puisse se démarquer.

Et soudainement, Ferb se mit à chanter d'une voix absolument magnifique.

We consider every day a plus
To spend it with a platypus
We're always so ecstatic
'Cause he's semi aquatic

Il échangea un regard avec son nouvel animal.

Our Ornithorhynchus anatinus
Brings smiles to the both of us
Life's never fuddie duddy
With our webfooted buddy

Apollon avait un sourire qui montait jusqu'aux oreilles, échangeant un regard vers Music Meister qui paraissait amusé et fier de lui. En reportant leur attention vers la scène, ça allait encore plus loin : toute la foule, portant soudainement tous un ornithorynque sous le bras, changea de chemin pour aller dans la même direction que Ferb, remplissant la rue d'une chorale aux mouvements et pas synchronisés sur le rythme de la musique.

When we're brushing our teeth, chanta Ferb avec tous ses figurants.
Oooh, It's better !
Tying our shoes, chanta la foule toute seule.
Oh yeah ! It's better Révéla Ferb une voix aigu de gospel absolument parfaite.
Combing our hair
It's better !
Like we're a cheese sandwich and he's the cheddar

Apollon, Music Meister et toute la terrasse du bar où ils étaient se levèrent alors, portant également des ornithorynques sortis de nul part, continuant la chanson en imageant chaque parole.

Blinking our eyes
Oh, yeah ! It's better
Breathing in and out
So much better !
Sitting in a chair
It's better
And taking a bath, just a little bit wetter

Puis, Ferb, les bras écartés, l'animal sur son épaule, tournant sur lui même en bougeant des hanches, se mit à chanter d'un aah totalement exquis alors qu'autour de lui la foule chantait et dansait.

Every day is such a dream
When you start it with a monotreme
He's duckbilled and he's beaver tailed
And hairy

You know that he's hairy
Everything's better with Perry, termina Ferb avec l'ornithorynque dans ses bras face à son visage.

Et alors que la musique se terminait, Apollon eut la surprise de voir le monde continuer leur vie, comme si rien de surprenant ne venait d'arriver. Seul l'ornithorynque dans les bras de Ferb était encore là, celui-ci étant d'ailleurs imperturbable en continuant sa route avec son éternelle expression neutre.

Apollon, qui venait de vivre le rêve d'un enfant, tourna un regard tout excité à Music Meister. Je suis certain que je ne devrais pas te laisser faire, mais c'était absolument GENIAL !

Music Meister lui offrit un sourire, avant de claquer des doigts. Music Baiame !

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Ce RP est ouvert à tous. Les pouvoirs de Music Meister transforment tout le décor autour de vous en comédie musicale sans aucune raison, sans que ça ne soit bizarre pour les autres. Vous pouvez soudainement chanter et danser tout en étant synchronisés avec vos proches ou des inconnus, pour exprimer ce qui vous ressemble ! Ca vous vient, plus fort que vous, et ne redevenez vous même qu'à la fin du numéro quand la musique disparait de l'atmosphère.

Date d'inscription : 20/02/2024

Everything's Better with Music Meister

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@Elsa d'Arendelle @Ingrid d'Arendelle

Aujourd’hui, Anna avait la musique dans le cœur. Et il n’y avait personne avec qui cela valait mieux de se sentir le cœur en musique que Ingrid et Elsa. Elle se rendit donc sur-le-champ à la boutique de glaces et ouvrit la porte en grand. Elsa était là et elle se précipita dans sa direction avec un petit regard malicieux. Elle savait exactement comment lui faire comprendre qu’elle avait envie de l’emmener jouer. Sa sœur ne pourrait pas résister une seconde alors qu’elle s’avançait vers elle, les bras tendus. Avant, c’était une chanson triste, mais aujourd’hui, ce n’était plus triste entre elles, ce ne le serait plus jamais.

« Je voudrais faire un bonhomme de neige… »
« Ho viens jouer avec moi », lui rétorqua aussitôt Elsa.

Elsa sortit de derrière le comptoir pour la serrer dans ses bras. Elle l’entraîna aussitôt dans une danse au milieu du magasin et Anna se laissa entraîner. Elles tournoyèrent et dansèrent toutes les deux. Anna riait. S’il y avait bien une chose qu’elle aimait, c’était sa sœur qui s’occupait d’elle. Elsa la lâcha et elle tourbillonna, la tête lui tournait. Quand elle se retourna, Anna avait disparu de son champ de vision. La jeune femme était surprise, mais pas inquiète. Elle bougea dans la pièce.

« Tu te caches, je ne te vois plus. Dis que fais-tu ? »
« Je m'amuse avec toi », répondit Elsa en bondissant depuis une armoire derrière elle sur Anna.

Anna poussa un cri de surprise et éclata de rire avant de prendre les mains de sa sœur. Les deux filles tournoyèrent et dansèrent, les mains dans les mains, chantant le bonheur de leur famille, le bonheur d’être toutes les deux.

« Nous sommes sœurs et amies »
« Même ici ! »
« Je serai toujours là pour toiiiii ! » chantèrent-elles en chœur.

Elsa prit la main d’Anna et l’entraîna vers la porte du magasin. Il était temps d’aller s’amuser et la petite rouquine était bien d’accord avec ça. Elle avait une confiance aveugle en sa sœur, en plus, et elle l’aurait suivi jusqu’au bout du monde. Elles avancèrent vers la porte pendant que Elsa reprenait la chanson.

« Allons faire un bonhomme de neige… »
« Avec toiiiii » achevèrent-elles en chœur.

Mais alors qu’elles allaient passer la porte, une voix derrière se fit entendre. C’était leur tante Ingrid et les deux sœurs la regardèrent avec un sourire. Elle avait peut-être envie d’aller s’amuser avec elles.

Date d'inscription : 10/01/2024

@Anna d'Arendelle & @Elsa d'Arendelle & @Ingrid d'Arendelle

Everything's Better with Music Meister

Chanter. Ce n’était clairement pas une chose habituelle pour moi, et pourtant c’était bel et bien le cas. Je ne saurais dire comment, de quelle manière ou pour quelle raison mais en tout cas, c’était clairement ce qu’il y a de plus plaisant. Cependant alors que je m’occupais de refroidir une glace à la noix de coco qui avait un peu fondue -d’où l’avantage- du retour de mes pouvoirs, je remarque Anna qui entre dans la boutique et chante, tout comme ma nièce Elsa.

Tandis qu’elles sortent de la boutique, je fais le tour du comptoir et pousse la porte avant de lever les deux mains tandis que deux salves de glaces s’en échappent avant que je ne pousse la chansonnette.

« Oui ça y est ! C’est gagné !
Je me suis enfin réveillée !
Oui ça y est ! C’est gagné !
Enfin nous sommes réunies !
Et oui voilà !
Et vous êtes là !
Désormais je sais…
Que vous deux vous me suffisez ! »

Et je m’élance vers mes nièces pour les enlacer. J’avais envie de m’amuser, j’avais envie de chanter, j’avais envie de danser.

« Quand on prend de la hauteur,
Tout semble insignifiant
La tristesse, l’angoisse et la peur
M’ont quittées depuis longtemps.
Je suis enfin gagnante
Dans cette île étonnante
Adieu les mauvais souvenirs
Je choisie ma vraie famille. »

Anna réponds à mon étreinte avec un grand sourire avant de me prendre par le bras pour me conduire avec elles vers l’extérieur. J’étais heureuse, oui plus qu’heureuse parce que je me rendais que le destin qui nous avaient amenées ici me permettait désormais de me rendre compte que finalement, même si elles n’étaient pas Helga et Gerda, elles étaient sans doute ma fin heureuse, la famille que j’ai cherché toute ma vie.

code by bat'phanie

Date d'inscription : 17/04/2024

« Quoi ? » demanda Adam en regardant Karadec. Le chien blanc pointa ses deux oreilles vers lui avant de s’asseoir et de lui tendre sa patte. « Non. » dit-il tout en croquant dans son samoussa. Il avait trouvé un petit chinois divin dans le centre-ville et y déjeunait tous les mercredis midi. Il s’agissait d’un petit rituel comme il les aimait tant. Il faisait beau, le ciel était d’un bleu magnifique et surtout, il était au calme. L’ancien commandant de la DIPJ avait pour une fois décidé de manger en terrasse, histoire de faire le plein de soleil. Ne jamais négliger la vitamine C, très importante pour la santé et pour le bonheur. Il en avait besoin et n’avait pas résisté à l’attraction de ce petit moment de plaisir, loin de Morgane qui lui aurait sûrement piqué tous ses petits triangles garnis de viande de porc et de légumes. Il sentit une légère pression sur sa jambe et baissa son regard sur Karadec. Le chien ne le quittait plus, il était toujours avec lui, et même si Adam n’arrêtait pas de s’en plaindre, en vérité, il commençait à aimer sa présence même s’il n’apprécierait jamais son prénom. « Tu as des croquettes… » Le chien émit un jappement de tristesse avant d’augmenter la pression sur sa jambe. Le breton soupira avant de jeter un regard vers la gauche puis vers la droite, puis délicatement, il glissa la fin de son samoussa en direction du chien qui l’engloutit en une fraction de seconde. « Tu pourrais au moins l’apprécier » Il râla avant de poser sa main sur la tête du chien qui se laissa faire avec plaisir. Par réflexe, il attrapa son gel hydroalcoolique pour nettoyer ses mains et paya sa note. Il salua avec politesse la petite serveuse et s’éloigna du restaurant le cœur léger. Karadec trottinait à ses côtés avec joie, observant son maître avec un certain plaisir. Il cherchait sûrement à récupérer une autre caresse, voir un bonbon à la menthe qu’Adam appréciait tant, mais ce dernier n’avait pas la tête à ça.

Non, il avait le cœur léger, cette journée le ravissait et pour une raison inconnue, il eut une soudaine envie de partager sa joie avec le monde entier. Son corps se mit à s’agiter, ses bras à faire de grands gestes, ce n’était pas normal, cela ne lui ressemblait pas du tout, et pour autant, il s’en moquait. Non il était trop heureux, il fallait que ça se sache, alors sans attendre une seconde de plus, il se mit à pousser la chansonnette.

« Hakuna Matata
Mais quelle phrase magnifique
Hakuna Matata
Quel chant fantastique »

Il connaissait cette chanson ? Cela le surprenait, mais qu’importe, la vie était belle, pourquoi se prendre la tête avec les problèmes du quotidien. Adam retira sa veste pour la porter par le col avant de se déhancher tout en continuant à chanter.

« Ces mots signifient
Que tu vivras ta vie
Sans aucun souci,
Philisophie,
Hakuna Matata… »

Et comme si ce n’était pas assez, Adam se mit à danser avec son chien. C’était peut-être ça son avenir, faire du dog dancing avec Karadec !

KoalaVolant

Date d'inscription : 25/02/2024

@Adam @Morgane

Everything's Better With Music Meister

Karadec. Enfin Adam. Enfin. Bref, vous avez saisi l’idée. Parce que oui, depuis quelque temps, j’ai adopté un chien et je l’ai appelé Karadec et ça a pas vraiment faire le vrai Karadec quand il l’a su. Mais disons que je m’attendais pas un beau jour à me retrouver colocataire d’Adam et encore moins ressentir pour lui ce que j’avais essayé de taire depuis tout ce temps. Le pire dans tout ça, c’est que je me demandais clairement pourquoi on s’était jamais croisés et pourquoi du jour au lendemain, on nous avait refilé l’un à l’autre. Oui. Du coup, on devait se supporter. Enfin lui devait me supporter parce que moi je me supporte hein. Bref. Non. Enfin, vous avez saisi l’idée du truc.

Même si la cohabitation s’avérait être un vrai casse tête parce que j’étais plus que bordélique tandis que lui était beaucoup trop rangés pour son propre bien, on y arrivait quand même. Bon, par contre, j’avais finis par comprendre que je devais arrêter de rentrer dans la salle de bain quand il était en train de prendre sa douche pour aller aux toilettes en même temps. Parce que oui, les toilettes sont dans la salle de bain, ça arrive dans les appartements la plupart du temps. Et du coup, quand j’ai une envie pressente, je vais pas attendre qu’il ait fini de prendre sa douche pour y aller et puis de toute façon, il a qu’à apprendre à fermer un verrou.

Bref, présentement, il était midi et j’avais choisi de déjeuner avec les jumeaux parce que même si je me coltinais Karadec désormais, enfin Adam, il m’arrivait d’être à nouveau avec les Jumeaux pour des missions très spéciales. Me demandez pas quoi, je saurais pas vous répondre. Puis au moins, Adam en profitait et s’occupait de Karadec en même temps. Je crois vraiment je vais finir par m’y perdre entre le maître et le chien. Le déjeuner étant terminé, j’étais retournée sur Baiame pour retrouver Adam et Karadec. J’aimais bien bosser au TVA parce que je rencontrais pleins de gens cool mais y’avait rien de plus cool que de casser les pieds à Karadec.

Arrivant à sa hauteur, je lui souris mais quelque chose d’étonnant se produisit, quelque chose auquel je ne m’attendais aucunement.

« Il était une fois une princesse. lâchais-je alors
- Et cette princesse, c’était vous ? lâcha le serveur qui nettoyait la table
- Qui devint amoureuse.
- Est-ce-que ça a été difficile ? demanda le facteur
- Ce fut très facile je t’assure. On ne voyait que trop que le prince était charmant, que je ne pouvais aimer que lui. »

Mon regard se posa sur Adam alors que je continuais de plus belle tandis que Karadec était sagement assis et nous regardait.

« Etait-il fort et beau ? repris le serveur
- Etait-il grand ? Très grand ? demanda une passante.
- Il n’a pas son égal, dans le monde entier ! énonçais-je alors, tandis que mon regard ne quittait pas Adam
- A t’il dit qu’il vous aimait ? demanda la fromagère
- Vous a-t-il volé un baiser ? repris le facteur qui faisait demi-tour
- Il est si merveilleux, comment résister…. »

Attrapant la main d’Adam, je le tire vers moi.

« Un jour, mon prince viendra.
Un jour, on s’aimera.
Dans son château, heureux s’en allant.
Goûter le bonheur qui nous attends. »

M’asseyant sur une table d’un café, les passants s’arrêtaient pour m’écouter.

« Quand le printemps un jour,
Ranimera l’amour.
Les oiseaux chanteront, les cloches sonneront.
L’union de nos coeurs…un jooooooour. »

Mon regard croisa celui d’Adam avant que je continue mon chemin comme si de rien n’était, accompagnée de Karadec et…d’Adam bien sûr.

code by bat'phanie

Date d'inscription : 25/03/2024

@Violette P. Best

Everything's Better with Music Meister ❦

« Merci » énonçais-je à la vendeuse avant de récupérer mon sachet rempli des courses que je venais de faire.

J’avais prévu d’organiser un repas à la maison pour fêter les retrouvailles avec mes frères. J’espérais au fond de moi que cela noterait également bientôt le retour de nos parents et peut être le retour de Marcus dans ma vie. Ce dernier me manquait plus que de raison. Je l’aime tellement que cela s’avérait plus que véridique. Poussant la porte de la boutique, je souris aux jeunes filles qui attendaient à l’extérieur. Je les connaissaient pour les avoir déjà vu plus d’une fois lors de mes conférences.

Elles étaient venues écouter mes lectures et me poser de nombreuses questions sur l’avenir de mes personnages. Certaines avaient le regard éveillé tandis que d’autres demeuraient sans doute encore dans le brouillard de cette vie maudite. Je m’adaptais donc. Attrapant les livres qu’elles me tendaient, je vins à leur signer avant de leur demander ensuite de me laisser. Après tout, j’avais encore pas mal de boulot qui m’attendait et il faudrait également que je réfléchisse à l’évolution que je voulais donner à mon héroïne principale.

Alors que je marchais tranquillement jusqu’à chez moi, je me mets sans comprendre comment à chanter alors que Marcus ne quittait pas mon esprit.

« L’amour se porte autour du cou
Le coeur est fou
Quatre bras serrés qui s’enchainent
L’âme sereine
Comme un foulard de blanche laine
L’amour s’enroule et puis se noue
Amour, amour m’a rendu fou… »

Je commence à danser, les sacs en main au milieu de la rue.

« L’amour fait souvent grand tapage
Au plus bel âge
Il crie, il déchire et il ment
Pauvre serment »

Passant au magasin de sucreries, j’achète quelques bonbons avant de ressortir et me remets à chanter.

« Il fait souffrir tous les amants
Qui n’ont pas su tourner la page
Amour, amour n’est pas bien sage

Quand il a vécu trop longtemps
Le coeur content
L’amour à la moindre anicroche
S’effiloche »

Attrapant un rouleau de réglisse, je le porte à mes lèvres et croque dedans.

« Au clou du souvenir s’accroche
L’amour se meurt avec le temps
Amour, amour, je t’aime tant
Amour, amour, je t’aime tant… »

Terminais-je alors que j’entrais dans le hall de mon immeuble.

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Date d'inscription : 06/04/2024

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@Stephanie Powell

« Flacons, petits flacons, dévoilez-moi vos secrets, Dites-moi ce que cache cette chose pleine de mystère Ca bout, ça décante et ça sépare les éléments du procédé Et on apprend des choses sur ce que contient le verre », chantonnait le Docteur en mettant un réactif dans un flacon.

Il ne savait pas si c’était une bonne idée, fondamentalement, de consacrer la moitié de son temps à des analyses, mais d’un autre côté, il n’avait pas pu résister à Stephanie Powell. En tout bien, tout honneur, évidemment, mais l’idée de faire des recherches pour découvrir un mystère que nul scientifique ou médecin n’avait encore mis à jour, voilà qui était des plus attirant. Il avait quand-même négocié pour assurer un emploi de médecin dans son cabinet à mi-temps. Au moins, il pouvait satisfaire sa curiosité scientifique tout en ayant la conscience en paix. Et puis, il aimait exercer la médecine, c’était sa raison d’être.

« Gâteaux, délicieux gâteaux et bonne pâtisseries Nappage aux fruits ou au chocolat Venez donc manger quelques sucreries Goûter les délices savamment préparés par moi. »

Le Docteur se tourna vers la porte pour voir apparaître Stephanie, qui portait des gâteaux et des sucreries. C’était un des avantages d’être passé d’hologramme à humain. Quand il avait été téléchargé dans l’implant cortical de Seven of Nine, il avait eu accès à ses sens et la découverte du goût avait été une révélation pour lui. Maintenant qu’il était devenu un humain à part entière, il retrouvait ces plaisirs, ce goût pour le sucré qui lui avait manqué en tant qu’hologramme. Son employeur étant aussi gourmande que lui, ils se retrouvaient bien sur la question. Il quitta ses expériences pour venir prendre un gâteau qu’il croqua en chantonnant pensivement.

« Un peu de sucre dans un flacon, ne serait pas bien méchant »
« Mais l’expérience en serait sûrement ratée. »
« Il vaut mieux le mettre dans un dessert appétissant », reconnut-il, toujours en chanson.
« Et ensuite ne faire rien de plus que de l’avaler. »
« Ingrédients dans un flacon Petites fleurs en bonbons Mélangeons nos deux passions » chantèrent-ils en chœur.

Stephanie possédait une vitesse de réaction hors normes et le Docteur avait déjà pu le constater. Elle ne se gêna donc pas pour engloutir trois gâteaux à une vitesse grand V. Il lui aurait bien dit qu’elle devrait mâcher et prendre le temps par respect pour son système digestif, mais il semblait qu’elle ne souffrait pas de cette vitesse de dégustation. Il songea néanmoins que ce devait être difficile de profiter de ces saveurs dans ces conditions, mais c’était elle que ça regardait. Lui, il dégustait en se pourléchant les babines.

Stephanie semblait surexcitée par le sucre et l’amusement de chanter en chœur avec son chercheur préféré. Le Docteur n’était peut-être pas son chercheur préféré mais il se complaisait à penser que c’était le cas. Le fait était qu’elle voulut sans-doute ajouter un réactif dans un des flacons à l’analyse, mais elle y versa du sucre par défaut. Une explosion les fit aussitôt tomber sur les fesses et un arôme sucré voleta dans l’air. Le Docteur regarda Stephanie avec l’air de lui dire qu’il le lui avait bien dit, alors que c’était elle qui avait souligné le danger de l’action. Mais ils finirent par se lécher les doigts en riant.

Lewis se dirigea alors vers les paillasses. Il y avait encore un certain nombre de flacons à l’étude qui n’avaient pas exploser. Il en attrapa un qu’il mit à décanter, il mit un réactif dans un autre, mais pas de sucre, cette fois. Il se remit à chantonner en même temps.

« Flacons, petits flacons, il y a un secret par ici »
« Avez-vous trouvé quelque chose de concret ? » chanta Stephanie d’un air intéressé.
« Point encore, j’ai eu l’œil happé par des sucreries. »
« Et si nous allions regarder ce qu’il en est »

Il hocha la tête. Il fallait reconnaître que l’arrivée des gâteaux et des friandises avaient quelque peu troublé sa concentration mais maintenant, il voulait absolument regarder les résultats de ce qu’il avait mis en place. En s’approchant d’un flacon mis à décanter, il pointa une évidence à son employeur.

« Il y a tout en bas, regardez, là-dedans »
« Que dois-je voir ? Allez-y, montrez-moi. »
« On voit le résidu d’un certain ingrédient. »
« Nous devons découvrir la nature de cela. »

Attrapant le flacon, elle fut en une seconde de l’autre côté du laboratoire pour récupérer le résidu. Le Docteur la laissa faire avec une certaine curiosité, il se demandait ce que tout cela cachait. Il continua de préparer d’autres flacons alors qu’elle travaillait de son côté, et de temps en temps, un peu de sucré disparaissait.

« Ingrédients dans un flacon Petites fleurs en bonbons Mélangeons nos deux passions » reprirent-ils en chœur.

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