Slipping through my fingers | ft. Padmé

Date d'inscription : 15/01/2024

Slipping through my fingers

Luke est dans la bibliothèque quand il la voit pour la première fois, le tirant de sa torpeur.

Assis depuis maintenant deux heures, il étudie pour ses prochains examens de fin de semestre, ses yeux dansant entre son manuel et sa feuille de notes. Il a une crampe à force d'écrire autant et aussi rapidement, mais il continue la manœuvre, tournant son poignet à plusieurs reprises toutes les dix minutes avant de reprendre ses notes intensives. Il n'a pas gagné la guerre dans son monde d'origine en laissant une simple crampe le stopper. Il n'a pas mis fin à la rébellion en attendant que la douleur disparaisse. Les sabres lasers sont bien plus difficiles à manier qu'un simple stylo. Alors Luke continue sa prise de notes, se contentant de serrer la mâchoire.

Après une heure et demi, ceci dit, Luke peut sentir son bras faiblir et sa main ne plus répondre comme il se doit. Soupirant d'exaspération, il pose son stylo sur la table avec plus de force que nécessaire, refermant ses livres tout aussi violemment, ce qui lui attire l'ire des étudiants alentour. Il ne leur accorde aucune importance, se contentant de masser son poignet histoire de faire passer la douleur un minimum.

C'est en relevant les yeux, qu'il la voit. Sa mère. Padmé Amidala. Il a vu de nombreux holos d'elle étant plus jeune, son père en possédant quelques uns. Si Vader a toujours refusé de s'étaler sur le sujet, Luke connaît les raisons de sa mort. Et sa curiosité l'a poussé à en savoir plus sur elle, passant des heures à recherches les archives de l'Empire et de l'ancienne République avec Leia, afin d'en apprendre le plus possible sur celle qui leur a donné la vie.

Luke a contemplé ces holos tellement de fois qu'il se souvient de ce visage à la perfection. Bien que la voir en réalité soit un choc pour le jeune homme, qui manque de respirer pendant plusieurs secondes. Elle est encore plus belle en chair et en os, et il ne peut retirer son regard d'elle, complètement obnubilé.

Figé dans son siège, il n'ose se lever, ou même faire le moindre mouvement.

Malgré tout, poussé par un désir de lui parler, Luke finit par quitter sa chaise, rangeant le reste de ses affaires en catastrophe dans son sac, avant de s'approcher d'elle. Bien qu'il ait affronté de nombreux combats et a été empereur de son univers, la perspective de parler sa mère le tétanise. Il a l'impression de redevenir cet enfant perdu, à la recherche d'un passé douloureux.

Maman ? qu'il déclare, la voix tremblante. Une part de lui se demande même s'il ne l'a pas halluciné dans toute sa splendeur.

Invité Invité

-- ft. @luke skywalker.

il t'arrivait de venir donner quelques cours à l'université qui parlait notamment des sciences politiques. petite routine devenue lambda qui se reproduisait une ou deux fois par semaine, grand max. dans tout les cas, de par ce statut, tu avais la chance de bénéficier des services de la bibliothèque qui te permettaient d'emprunter un peu tout ce que tu voulais.
t'étais une grande liseuse padmé. c'était un secret pour personne. encore plus depuis que tu étais ici : là où certains cherchaient à comprendre les mystères de cet univers, toi, tu cherchais à assimiler le plus de savoir possible des divers univers. chaque nouvelles expositions tu étais au musée et tu t'instruisais : d'ailleurs t'adorais ça. Le simple fait de découvrir des choses dont tu ignorais absolument tout. t'étais un gouffre de connaissance : t'en avais jamais assez.

et aujourd'hui ne faisait pas exception.
les élèves quittaient l'amphithéâtre et alors que le dernier passe enfin le pas de la porte, tu t'empresses de rassembler tes diverses affaires, n'ayant qu'une seule idée en tête : la bibliothèque. comme chaque semaine, tu rendrais tes livres et en emprunterait des nouveaux. t'étais déjà excité à l'idée de te perdre dans les long couloirs de celle-ci en recherchant ce que tu pourrais lire de nouveau dés ce soir. tes affaires rassemblée, tu pars les quelques livres sous le bras tandis que tu traverses les couloirs de l'université, balançant au passage ce gobelet en carton dans lequel tu avais bu un thé. tu continues te marche un peu hative avant de pousser les deux portes et de laisser l'odeur des livres et du savoir venir chatouiller tes narines. relativement excitée, tu t'empresses de te rendre au guichet pour rendre les quelques livres prit la semaine précédente et elle t'indique qu'elle a mit de côté un livre parlant notamment de l'histoire du roi arthur et tu avais déjà terriblement hâte d'étudier ça en détail. dans tout les cas, tu t'empresses de te perdre dans ces longs couloirs tandis que tu observes les diverses options qui s'offrent à toi : trop pour tout dire.

tu restes là une bonne trentaine de minutes, tes doigts glissant sur les diverses étagères. tu finis par trouver ton bonheur, du moins tu pense et tu commences à jeter un coup d'oeil à un livre qui parle de john f. kennedy qui, dés les premières lignes tu le comprend est le président de ce qui est appelé dans une autre galaxie le président des états-unis d'amérique. ancien, tué dans des circonstances tragiques. t'es pourtant tiré dans ta lecture lorsque tu entends quelqu'un prononcer un mot d'une simplicité sans nom mais que tu n'avais jamais eu l'occasion d'entendre directement. tu redresses alors le regard, te retrouvant face à un jeune homme dont tu ne connaissais pas le visage. bien qu'en cherchant un peu, tu pouvais facilement trouver quelques traits qui semblaient familier. t'es un peu perdue, restant là, gardant ton ouvrage ouvert entre tes bras et tu peux pas t'empêcher de regarder un peu partout autour de toi. – hm, vous devez sans doute me confondre avec quelqu'un. tu dis d'un air un peu maladroit tout en gardant un sourire des plus bienveillant avant de baisser la tête, espérant que tes cheveux cachent assez ton visage. tu t'rends d'ailleurs très vite compte de la douleur que de savoir que tu avais tout fait pour garder tes enfants en sécurité, et que pour cette exacte raison ils ignorent que tu es en fait leur mère. luke ne t'ayant jamais connu puisqu'il était surveillé par obi wan et toi, gardant de loin un œil sur leia en étant sa chère tante bien aimée : cordé. ni l'un, ni l'autre n'aurait jamais conscience du sacrifice immense que tu faisais, même si tu t'étais faite passer pour morte. cette simple pensée fait naître dans tes yeux une émotion certaine et tu fermes le livres, cherchant désormais une échappatoire évidente. – excusez moi, je … et tu le contournes, désireuse de pouvoir vite partir d'ici, t'aérer l'esprit et enfin prendre le temps de pleurer le deuil de ce rôle que tu n'as jamais réellement connu. Et que tu n'as pas eu le temps de pleurer, car à peine mère, tu devais déjà remonter en scelle et protéger la galaxie de la menace grandissante.

(c) mars.

» padmé amidala, the vicious circle was over the moment you smiled at me.