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i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k)

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MessageSujet: i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k) i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k)  EmptyLun 19 Fév 2024 - 23:50


i'm sorry but who are you ?  -- ft. @anakin kenobi.


les informations t'étaient parvenues la veille, lorsque tu t'étais présenté à l'université pour donner ton cours hebdomadaire de science-politique. une de tes collègues était venue à toi, toute contente de sa journée mais aussi relativement contente de te voir. quelques mots échangés avaient suffit à la faire parler et elle s'était empressée de dire qu'elle avait rencontré ton mari. si à l'origine tu avais été contente de l'entendre dire qu'il était charmant, tu avais vite été plus ou moins sceptique quant aux informations qu'elle t'avait donné. tu lui avais demandée à plusieurs reprises et elle n'avait cessé de répéter une chose – ton mari s'appelle bien anakin, non ? de toute évidence, elle l'avait rencontré et tu savais que ce prénom était loin d'être répendue, même dans une galaxie aussi vaste que la votre.

alors tu t'étais mise à réfléchir, anxieuse au point d'en perdre le sommeil. menait-il une double vie ? te mentait-il sur quelque chose ? tu ignorais déjà la vérité sur la vraie identité de darth vader, donc de toute évidence, oui il te mentait, t'étais juste incapable d'en avoir réellement conscience dans l'immédiat. autant dire que tout t'avais paru relativement bizarre et suspicieux, et les informations qu'elle te donnait correspondaient sans correspondre. t'aurais pu le confronter, mais tu voulais t'assurer d'avoir les preuves nécessaires, refusant de créer tout un drama pour rien. au mieux, tu avais tords et tu t'inquiétais pour rien. au pire, il se foutait ouvertement de toi. seulement, tu l'connaissais assez, ou du moins, tu pensais le connaître assez. alors ça te paraissait encore plus suspicieux, car tu le voyais mal te mentir à ce point.
dans tout les cas, tu étais décidé de découvrir la vérité derrière tout ça. ton aspect rationnel te disais de pas t'inquiéter mais une petite voix au fond de toi craignait que tes craintes soient justifiées. tu essayais cependant de relativiser, de ne pas sombrer dans l'éternelle paranoïa que quelque chose se trâmait et qu'au final, tu réaliserais que tu ne connaissais absolument pas ton mari comme tu pensais le connaître.

voilà pourquoi tu te retrouvais ici.
devant l'orphelinat, observant les grandes portes de celui-ci et hésitant pendant un court instant. devais-tu réellement rentrer ? mettre le doigt dans l'engrenage au risque de mettre en péril ta propre relation parce que « tu ne lui avais pas fait confiance » ? que tes doutes soient justifiés ? ou au contraire, devais-tu simplement discuter et voir ce que ton mari te disait.
le problème c'est que tu connaissais assez anakin. dans le pire des cas, tu prétendrais juste vouloir faire une visite de courtoisie, même si tu savais qu'il serait difficile à duper. tu balaies la tête de gauche à droite et finalement, tu passes l'entrée, laissant ton regard se poser un peu partout autour de toi. tu ne sais ni quoi faire, ni où aller et quelqu'un semble voir ta détresse puisqu'une femme à l'accueil t'interpelle. tu te retournes et tu avances doucement, presque timidement vers elle, posant alors tes deux mains sur le comptoir. – comment puis-je vous aider ? elle demande, émanant une certaine bienveillance à ton encontre. toi, tu l'observes, cet air un peu sceptique au visage tandis que tu te pinces doucement les lèvres, prête à user de tes talents de politiciennes pour avoir gain de cause. – j'ai rendez-vous avec un certains … tu prétends hésiter, réfléchir pendant quelques secondes pour rendre ta petite mascarade d'autant plus véridique. – anakin ?

et avec son grand sourire, elle tape sur son ordinateur tout en t'invitant à t'asseoir.
tu sens ton estomac se retourner tandis que tu te sens soudainement prise d'une anxiété certaine. il était donc bel et bien là alors qu'il t'avait parlé d'un métier, similaire mais différent. Probablement que tu dramatisais cependant, c'est ce que tu essayais de te dire du moins. – il sera à vous dans quelques minutes.
tu l'observes de tes prunelles brunes tandis que tu te mets à observer tes pieds, tapotant nerveusement au sol sans même t'en rendre compte. ta main se sert autour de la hance de ton sac tandis que tu sens l'anxiété qui te gagne au fur et a mesure que les secondes s'écoulent.
ces quelques minutes seront les plus longues de ta vie, jusqu'à ce que tu ais le fin mot de l'histoire, probablement.
(c) mars.
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MessageSujet: Re: i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k) i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k)  EmptyLun 11 Mar 2024 - 19:45

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I'm sorry, who are you ?


@Padmé Amidala

Les bruits familiers des travaux de rénovation résonnaient dans les couloirs de l'orphelinat que dirigeait Anakin. Il s'activait avec une énergie silencieuse, donnant des instructions ici et là, supervisant les changements mineurs qui amélioreraient le quotidien des enfants. Depuis que le Multivers s'était effondré, l'orphelinat était devenu un refuge pour les âmes perdues, les survivants de mondes déchus, et Anakin était le premier pour comprendre l'importance de tout cela. Survivant d'un monde déchu, c'était exactement ce qu'il était.

Ce jour-là, cependant, une sensation étrange chatouilla ses sens. Un frémissement dans la Force qui ne cadrait pas avec les présences habituelles qu'il avait apprises à identifier. En effet, la Force l'avait déjà averti de la présence d'autres sith ou jedi du multivers, lorsque leur Force bousculait la sienne. Il avait fait des rencontres surprenantes d'ailleurs, comme le fils d'une version obscure de lui-même ce qui avait été perturbant pendant très longtemps (et encore aujourd'hui).

Il leva le regard, son outil suspendu dans l'air, comme s'il cherchait à discerner l'origine de cette perturbation.

Pendant un instant, il se tint là, figé, concentré sur cette intuition qui dansait dans l'air. Puis, secouant la tête comme pour chasser une mouche invisible, il reprit son travail. Les méandres de Baiame étaient pleins de surprises, et Anakin avait appris à ne pas trop s'attarder sur chaque frémissement dans la Force.

Mais la sensation persista, devenant de plus en plus prenante au fil des minutes. Alors qu'Anakin était sur le point de laisser son travail pour comprendre cette sensation, sa secrétaire le contacta.

Anakin, une dame est là pour vous voir. Elle dit avoir un rendez-vous.

Anakin arqua un sourcil. Il ne s'attendait à aucun rendez-vous. Ses journées étaient plutôt remplies de tâches administratives et de s'occuper des enfants. Un rendez-vous ? répéta-t-il, perplexe.

La secrétaire confirma. Elle connait votre prénom, rajouta-t-elle.

Un mélange de méfiance et de curiosité tintait dans le regard d'Anakin. Il se dirigea vers le hall d'entrée, où une femme l'attendait, assise dans un des modestes fauteuils. Lorsqu'il entra, elle se leva. Anakin s'arrêta un instant, observant son visage sans le reconnaître. Ce qui le dérangea grandement puisque cette sensation persistante augmenta d'un coup, comme une explosion, comme si tout le corps de l'ancien jedi lui hurlait de reconnaitre cette inconnue... mais Anakin en fut incapable, ni par les yeux, ni par les sens.

Nous nous connaissons ? demanda-t-il, un soupçon de méfiance dans la voix.

Il réalisa devant sa surprise qu'Anakin en avait perdu ses manières. Guidé par cette boule de Force au ventre qui l'avait affolé, il avait laissé parler son instinct plutot que de maitriser la discussion comme il aurait du le faire pour ne pas attirer les soupçons en cas de présence hostile. Pardonnez-moi. Je m'appelle Anakin, enchanté. Je ne m'attendais pas à de rendez-vous aujourd'hui, c'est pour ça, précisa-t-il faussement en cachant son mensonge derrière un visage aimable.



Dernière édition par Anakin Kenobi le Dim 24 Mar 2024 - 19:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k) i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k)  EmptyJeu 21 Mar 2024 - 3:00


i'm sorry but who are you ?  -- ft. @anakin kenobi.


y avait cette atmosphère étrange qui planait.
Un éléphant dans la pièce de toute évidence, dont ni lui ni toi ne vouliez parler. Quelque chose se trâmait, quelque chose d'étrange probablement lié à cet endroit. Il était sur la défensive et toi même, tu l'étais, incapable de savoir exactement ce à quoi t'attendre. ton regard analysait déjà les différentes sorties urgentes possibles au cas où tu ai besoin de juste partir parce qu'un homme usant de l'identité de ton mari ne pouvait pas vouloir de bien : encore moins quand on sait que ton mari avait été le plus grand général de sa génération, que la simple évocation de son nom faisait fuir des bataillons entiers.
Tu déglutis légèrement tout en gardant les apparences les plus neutres possible. Il fallait dire que t'étais habituée padmé, parce que face au sénat tout n'était qu'acte ; prétendre, encore et toujours. Une pièce de théâtre magistrale absolument chaotique où le meilleur menteur gagnerait la partie.

Et alors qu'il parle à la secrétaire, il te fait signe de le suivre. Tu t'empresses donc de lui succéder le pas, observant toujours les alentours cherchant à prendre quelques notes mentales de l'endroit en question et surtout comme à la recherche du moindre dispositif qui pourrait te porter préjudice. Tu l'écoutes, d'un oreille mais t'es assez doué pour le multitaskin padmé, alors suite à sa question tu penches la tête sur le côté avant d'acquiescer d'un signe de tête. – plus ou moins. tu déclares simplement en gardant cet éternel sourire amical que tu portais si bien – et de toute manière, c'était dans ta personnalité, tu n'y pouvais rien. – je pense que tant qu'il n'y aura pas la lumière sur vos nombreux efforts et sur tout ce qui est deployé par vous et votre team, les mentalités n'évolueront pas. Si j'ai moyen de vous aider à obtenir des subventions, alors je me ferais une joie d'aider. Tu avoues d'une voix toujours aussi posé bien que tu ressens un légers pincement au cœur face à ce mensonge que tu venais de formuler. Mais tu gardais ta splendide, sachant pertinemment qu'ici, c'est comme au sénat et c'est le rôle de la sénatrice que tu arbores divinement bien actuellement. – Mon mari travaille avec beaucoup d'enfants en difficulté je sais donc, pour l'avoir vu de mes propres yeux, qu'avec les moyens nécessaires déployés et le personnel reconnu et félicité, on peut obtenir des résultats impressionnant avec ces gamins. Tu l'avais observé pendant toute la durée de cette phrase, cherchant à voir une réaction surtout en insinuant l'existence de ton mari, et donc de celui que tu considerais comme l'anakin original. Tu gardes un petit sourire aux lèvres tandis que tu continues d'observer les alentours. – et j'avoue que ma dernière motivation derrière tout ça et aussi d'inciter les gens à adopter des enfants plus grand. Beaucoup de familles ne veulent que des bambins, qu'ils peuvent éduquer et façonner à leur image. En mettant la lumière sur l'orphelinat, j'ose espérer que ces fameux parents pourront réaliser qu'il y a des enfants plus âgé mais qui méritent tout autant d'être aimé.
Le pire dans tout ça, c'est que même si tu mentais sur la réelle raison de ta présence, tu pensais tout c'que tu disais. Pour avoir vu comment Bail avait éduqué Leia comme sa propre fille, tu ne pouvais que lui être reconnaissant envers tout ce qu'il avait fait. Et tu savais que certains enfants devraient vivre avec l'éternel fardeau de ne pas avoir été assez pour une famille quand ils méritaient tout l'amour du monde et le personnel toute les félicitations. Tu pouvais pas imaginer le courage des employés pour réussir à faire vivre un minimum une vie agréable aux gamins qui devaient tout les jours savoir qu'ils avaient été abandonné par quelqu'un.

Quand enfin les portes de son bureau s'ouvre, tu attends son invitation pour entrer et tu t'empresses de prendre place en face de lui. tu fouilles un peu dans ton sac pour en sortir un calepin et un stylo et l'observer, laissant tes petits yeux glisser sur le mobilié en espérant repérer quelque chose, un détail sur son existence qui mettrait en lumière son imposture. – sachez que si je venais à poser une question à laquelle vous ne voulez pas répondre je comprendrais totalement. Juste faite le moi savoir. Tu dis en esquissant un petit sourire, cherchant toujours à paraître le plus doux possible bien que ton visage était naturellement d'une douceur inégalable. – vous paraissez relativement jeune. Tu commences enfin, appuyant sur le bout de ton stylo pour en faire sortir la pointe. – qu'est ce qui vous a poussé à suivre une telle carrière ? Tu demandes enfin en l'attente d'une réponse, tes prunelles se perdant alors sur son visage.  
(c) mars.


Dernière édition par Padmé Amidala le Ven 29 Mar 2024 - 17:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k) i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k)  EmptyDim 24 Mar 2024 - 19:55

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I'm sorry, who are you ?


@Padmé Amidala

La seule raison pour laquelle Anakin n'avait pas flanché, que ses jambes n'avaient pas cédées sous son poids, qu'il n'avait pas sourcillé en continuant à regarder et écouter cette femme, c'est parce qu'il avait gardé tous les enseignements jedi. Le seul de son univers à les avoir gardé et respecté quand tous les autres avaient donné raison au coté obscur, Anakin savait rester impassible, le comprenant aujourd'hui pour son importance stratégique. Mais en entendant ce nom... Anakin avait été évidemment pris dans une tempête d'émotions qui auraient pu le faire s'effondrer.

Skywalker, il avait déjà entendu ce nom puisqu'il était sur toutes les bouches de ceux qui reconnaissaient son prénom, mais aussi parce qu'il avait rencontré ce Luke qui lui avait démontré toutes les surprises vicieuses que le multivers avait à offrir. Ce sont ces deux autres noms qui résonnaient en lui. Padmé Amidala, expliquant pourquoi la Force criait en lui qu'il la connaissait malgré un visage différent de celle qui l'avait trahi.

Il avait aimé Padmé, jusqu'au jour où elle s'était raliée à Palpatine et était partie avec Obi-Wan, en plus grand traitre, pour faire de lui Dark Rage, nouvel apprenti sith. La trahison de Yoda, de Mace, d'Obi-Wan, de Plo Koon... les leurs avaient été terribles pour Anakin. Mais celle de Padmé avait certainement été l'une des plus douloureuses. Comment avait-elle pu croire à la cause de Dark Sidious qui n'avait de volonté que le pouvoir que lui offrirait un Empire.

Padmé Amidala. Comme Luke, elle venait d'un univers où elle avait adopté le nom de Skywalker. Une autre réalité cruelle pour Anakin qui allait finir par croire qu'il était la seule version de lui même qui avait été abandonné de tous.

C'est une initiative très touchante, finit-il par répondre, essayant de rester impassible. Je suis désolé d'avoir manqué votre mail, mais non, ne vous inquiétez pas, vous ne tombez pas au mauvais moment. Il ne fallait pas que Padmé ne parte maintenant.

Il n'avait, surtout, aucune garantie que cette jumelle de la femme qu'il avait connu ait réellement des intentions différentes. Si elle était également porte parole de Palpatine, Anakin ne pouvait pas laisser partir une menace aussi facilement. Aussi devait-il l'évaluer, par ailleurs. Il se tourna vers sa secrétaire. Les jeunes peuvent se préparer au sport, dit-il avant de se tourner vers Padmé et lui faire signe de le suivre.

C'était un code secret qu'il avait avec son personnel. Parmi les orphelins se trouvaient de nombreux jeunes padawans survivants qu'Anakin entrainait. Ils savaient quoi faire en cas de menace, et la secrétaire pourrait les prévenir : l'orphelinat allait se préparer à une éventuelle attaque si Padmé avait de mauvaises intentions.

C'était dur, de devoir penser à tout ça sans penser à... Padmé. Aux regrets et aux histoires perdues. Aux sentiments étouffés et à la tristesse, la douleur.

La banlieue sud ne bénéficie plus de l'aide du centre ville depuis longtemps. La plupart de mon personnel est bénévole parce que je n'ai pas ls moyens de les payer, expliqua-t-il en prétendant lui présenter l'infrastructure. C'est ce qui vous a attiré ici ? Peu de gens pensent aux organismes de la région, habituellement, laissa-t-il entendre pour espérer en savoir davantage sur ses intentions.

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MessageSujet: Re: i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k) i'm sorry, who are you ? (ft. anakin k)  EmptyVen 29 Mar 2024 - 17:53


i'm sorry but who are you ?  -- ft. @anakin kenobi.


y avait cette atmosphère étrange qui planait.
Un éléphant dans la pièce de toute évidence, dont ni lui ni toi ne vouliez parler. Quelque chose se trâmait, quelque chose d'étrange probablement lié à cet endroit. Il était sur la défensive et toi même, tu l'étais, incapable de savoir exactement ce à quoi t'attendre. ton regard analysait déjà les différentes sorties urgentes possibles au cas où tu ai besoin de juste partir parce qu'un homme usant de l'identité de ton mari ne pouvait pas vouloir de bien : encore moins quand on sait que ton mari avait été le plus grand général de sa génération, que la simple évocation de son nom faisait fuir des bataillons entiers.
Tu déglutis légèrement tout en gardant les apparences les plus neutres possible. Il fallait dire que t'étais habituée padmé, parce que face au sénat tout n'était qu'acte ; prétendre, encore et toujours. Une pièce de théâtre magistrale absolument chaotique où le meilleur menteur gagnerait la partie.

Et alors qu'il parle à la secrétaire, il te fait signe de le suivre. Tu t'empresses donc de lui succéder le pas, observant toujours les alentours cherchant à prendre quelques notes mentales de l'endroit en question et surtout comme à la recherche du moindre dispositif qui pourrait te porter préjudice. Tu l'écoutes, d'un oreille mais t'es assez doué pour le multitaskin padmé, alors suite à sa question tu penches la tête sur le côté avant d'acquiescer d'un signe de tête. – plus ou moins. tu déclares simplement en gardant cet éternel sourire amical que tu portais si bien – et de toute manière, c'était dans ta personnalité, tu n'y pouvais rien. – je pense que tant qu'il n'y aura pas la lumière sur vos nombreux efforts et sur tout ce qui est deployé par vous et votre team, les mentalités n'évolueront pas. Si j'ai moyen de vous aider à obtenir des subventions, alors je me ferais une joie d'aider. Tu avoues d'une voix toujours aussi posé bien que tu ressens un légers pincement au cœur face à ce mensonge que tu venais de formuler. Mais tu gardais ta splendide, sachant pertinemment qu'ici, c'est comme au sénat et c'est le rôle de la sénatrice que tu arbores divinement bien actuellement. – Mon mari travaille avec beaucoup d'enfants en difficulté je sais donc, pour l'avoir vu de mes propres yeux, qu'avec les moyens nécessaires déployés et le personnel reconnu et félicité, on peut obtenir des résultats impressionnant avec ces gamins. Tu l'avais observé pendant toute la durée de cette phrase, cherchant à voir une réaction surtout en insinuant l'existence de ton mari, et donc de celui que tu considerais comme l'anakin original. Tu gardes un petit sourire aux lèvres tandis que tu continues d'observer les alentours. – et j'avoue que ma dernière motivation derrière tout ça et aussi d'inciter les gens à adopter des enfants plus grand. Beaucoup de familles ne veulent que des bambins, qu'ils peuvent éduquer et façonner à leur image. En mettant la lumière sur l'orphelinat, j'ose espérer que ces fameux parents pourront réaliser qu'il y a des enfants plus âgé mais qui méritent tout autant d'être aimé.
Le pire dans tout ça, c'est que même si tu mentais sur la réelle raison de ta présence, tu pensais tout c'que tu disais. Pour avoir vu comment Bail avait éduqué Leia comme sa propre fille, tu ne pouvais que lui être reconnaissant envers tout ce qu'il avait fait. Et tu savais que certains enfants devraient vivre avec l'éternel fardeau de ne pas avoir été assez pour une famille quand ils méritaient tout l'amour du monde et le personnel toute les félicitations. Tu pouvais pas imaginer le courage des employés pour réussir à faire vivre un minimum une vie agréable aux gamins qui devaient tout les jours savoir qu'ils avaient été abandonné par quelqu'un.

Quand enfin les portes de son bureau s'ouvre, tu attends son invitation pour entrer et tu t'empresses de prendre place en face de lui. tu fouilles un peu dans ton sac pour en sortir un calepin et un stylo et l'observer, laissant tes petits yeux glisser sur le mobilié en espérant repérer quelque chose, un détail sur son existence qui mettrait en lumière son imposture. – sachez que si je venais à poser une question à laquelle vous ne voulez pas répondre je comprendrais totalement. Juste faite le moi savoir. Tu dis en esquissant un petit sourire, cherchant toujours à paraître le plus doux possible bien que ton visage était naturellement d'une douceur inégalable. – vous paraissez relativement jeune. Tu commences enfin, appuyant sur le bout de ton stylo pour en faire sortir la pointe. – qu'est ce qui vous a poussé à suivre une telle carrière ? Tu demandes enfin en l'attente d'une réponse, tes prunelles se perdant alors sur son visage.  
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