Quelle ne fut pas la surprise de Vincent lorsqu’au réveil, Luncida n’occupait pas la place de gauche — qu’il lui avait imposé, puisque monsieur préférait dormir à droite — de leur lit king size. Depuis quelques mois, ou peut-être même une bonne petite année maintenant (il avait perdu le compte, pour être honnête), celle qui était encore légalement son épouse mettait un point d’honneur à ne plus occuper cette place. Madame préférait désormais dormir dans l’une de leur trop nombreuse chambre d’amis — bien qu’il n’en ait aucun. C’était sa manière ridicule de lui montrer son mécontentement face à son comportement, alors qu’il n’avait absolument rien fait de mal. Certes, c'était un maniaque du contrôle qui refusait d'offrir à Luncinda son plus grand rêve, passait plus de temps dans son église qu’à la maison et ne la traitait que comme un objet de collection… Mais c’était pareil chez tous les autres couples, il en était quasi-certain.
Il s'y était donc habitué, c'était son quotidien maintenant, la routine d’une vie plus ou moins normale. Si on mettait de côté la manipulation de masses et la presque secte dont il était à la tête, mais qui ne le satisfaisait pas encore entièrement. Car oui, quelque chose manquait à sa vie, même si Vincent avait tout — en apparence. Et elles comptaient beaucoup pour lui, elles étaient si importantes qu’il s’assurait de les garder intacte. Aux yeux du public, il devait garder cette image d’homme parfait, riche autant financièrement qu’émotionnellement, puisqu’à ses côtés se trouvait la femme parfaite… Pourtant, c’était plus fort que lui, il désirait plus.
Et il comptait avoir plus. Bientôt, très vite, maintenant…. Si le bruit de la sonnette assourdissante de la porte d’entrée s’arrêtait enfin pendant qu'il "travaillait". C’était étrange d'ailleurs, que sa domestique n’ait pas déjà ouvert la porte. C'est sa curiosité qui eu finalement raison de lui et qui le poussa à aller voir de lui-même ce qu'il se passait. « Bérangère, qui est-ce ? », qu'il demanda assez fort pour qu'elle puisse l'entendre, alors qu'il descendait les longues marches de ses escaliers, mais pas la moindre réponse de sa part.
Une fois devant l'entrée, devant ses yeux, un tableau complètement irréel se dresse. Bérangère gît au sol, du sang coule le long de sa tempe (ce qui explique son silence radio), la porte est à ses côté dans un aussi mauvais état. Est-ce qu’elle est morte ? C’est la première question qu’il lui traverse l’esprit, mais de là où il est, Vincent arrive a percevoir sa poitrine qui s’élève et s’abaisse, elle n’est donc qu’assommée, pour le moment. Non pas qu’il s’intéresse à son sort, mais le sien, lui, compte. C’est bien pour ça qu'un flot de questions vient lui envahir l’esprit. Qui est le responsable ? Est-ce que sa vie est en danger ? Est-ce que dire que Lucinda est à l’étage peut le sauver ? Non, il doit garder cette carte au chaud, au cas où la situation empire.
Son cerveau ne se tait que lorsqu’il pose finalement les yeux sur l’intrus, l’odieux monstre qui trouble la tranquillité de son quotidien et le planning qu’il avait minutieusement préparé pour la journée. Un odieux monstre qui n’est d’ailleurs pas si monstrueux, la femme se tenant à sa porte étant la personnification même de la tentation. Sa peau halée, sa longue chevelure brune qui vient à peine dissimuler ce que ses vêtements devraient cacher… Est-ce Satan déguisé qui vient finalement le chercher pour les crimes qu’il a commis en se cachant derrière cette image d'homme pieux ? — qui se fissure plus son regard s’attarde sur les formes généreuses de la demoiselle. Vincent ne sait pas trop pourquoi ni comment, mais il ne se sent plus en danger. Une détraquée vient d'envoyer sa domestique dans le pays des merveilles pourtant, mais quelque chose le pousse à se sentir en « sécurité ». Un sentiment irrationnel, qu'il abhorre, mais qui se trouve au plus profond de lui et le pousse à penser qu'elle ne lui fera pas vraiment de mal… Enfin, que le mal qu’elle lui fera ne sera que subjectif.
Ses membres ne sont désormais plus figés, Vincent n’a pas peur. Il se refuse de passer pour quelqu’un de faible, surtout pas devant elle (pourquoi ? qui sait.) ; le torse bombé, la confiance qui suinte et armé de son regard faussement blasé, ses jambes clôturent la distance qui les sépare pour la confronter. « … Vous êtes ? », il enjambe le corps de Bérangère, sans plus s’attarder sur sa condition ou l’aider. Face à l’exquise étrangère, il relève les yeux pour mieux l’observer. Est-ce qu'elle est naturellement plus grande grande que la moyenne où ses talons de quinze centimètres donnent cette impression ? Il ne sait pas trop, mais ça la rend drôlement attirante. « Ça vous arrive souvent de sonner chez des inconnus pour casser leur porte et assommer leur femme à tout faire ? », qu'il demande sans attendre de réponse de sa part, l'air d'être toujours aussi blasé.
PRETTYGIRL
Valentina Esfinge
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Crédits : boite-a-idées
Univers : Hazbin Hôtel
Feat : Eiza Gonzalez
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Sipping super-dry martinis
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Also completely obsessed
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So I gave it all up for the netherworld
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Sujet: Re: horny angry tango - valentina. Jeu 17 Oct 2024 - 19:49
(horny angry tango)
insérer ici une citation à votre guise
Depuis qu'elle était petite elle voulait toujours plus Valentina. Elle savait ce que la vie pouvait lui offrir, le potentiel dont elle regorgeait. Elle n'était pas spécialement douée dans une discipline scolaire ou professionnelle, elle avait juste une sacré dose de culot et de confiance en elle. Ça lui permettait de mentir et s'immiscer partout, y compris dans des soirées privées pleines de stars locales alors qu'elle n'était qu'une gamine de 14 ans jouant a la grande. Mentir pour se dépêtrer de situations délicates dans lesquelles elle se fourrait aussi mieux que personne pour faire la maline.
C'était devenu son domaine de prédilection ça plus tard, duper. Usant de son sourire et de ses atouts physiques pour mieux distraire l'attention de sa nouvelle proie du moment, son employé, son amant. Elle leur montrait la meilleure version d'elle même, se contentant de leur chuchoter ce qu'ils voulaient entendre, leurs désirs cachés, et c'était largement suffisant pour obtenir leur nom sur un contrat.
La seule personne à laquelle elle ne pouvait pas mentir c'était Vox. Quand elle l'avait aperçu la première fois, il n'était pas le démon le plus élégant ou le plus influent. D'habitude son regard deviait de ce genre de démons pour se poser sur celui d'un plus musclé, plus brute et moins cérébral. Mais Vox il avait su attiser son attention. Il y avait une flamme qui brillait au fond de son regard, ce que Tina soupçonnais être le signe d'un mélange savant de malice et d'ambition. Elle savait qu'il était plus vicieux qu'il ne pouvait en avoir l'air, parce que comme elle il aspirait a toujours plus grand.
Au début c'était juste son jouet du moment, puis il s'était érigé au rang d'associé, parce que ses conseils en matière de gestion financière d'entreprise s'étaient avérés efficaces. Sauf qu'un jour le piège s'était refermé sur Valentina, et elle s'etais surprise a apprécier de plus en plus les moments partagés avec lui. Elle préférait creuver plutôt que de confesser tout ça a haute voix évidemment, parce que c'était mieux de prétendre a qui voulait l'entendre qu'elle n'avait besoin de personne, mais la venue de Vox dans sa vie était avec celle de Velvet, un élément marquant dans sa longue existence de démone.
Son visage a Vox avait été un de ses touts premiers souvenirs retrouvés, lorsque elle avait réalisé que sa vie actuelle sur Baiame n'était qu'une imposture, une blague absurde. Tout se mélangeait, se bousculait, un mélange d'émotions intenses et de souvenirs plus ou moins plaisants. Mais la priorité en même temps que refaire son empire, sa réputation, c'était de remettre la main sur les siens, les membres manquants des Vee.
Qu'elle ne fut pas sa surprise en apprenant que Vox était ici, lui qu'elle pensait mort. Sur le papier un dessin idyllique se dressait, mais vu que rien n'était facile, il avait fallu que monsieur saisisse la première opportunite pour retourner sa veste et couler des jours heureux loin de Valentina. Il s'était même offert le luxe de choisir une nouvelle femme... Une avec laquelle il posait a la une des tabloïds locaux, comme un charmant petit couple.
Valentina était pathétique, son égo et ses abrutis d'associés, c'était sa grande faiblesse malgré elle. Et Baiame semblait l'avoir compris, en lui ayant arraché Vox, Velvet et Angel aussi brutalement, les poussant a l'abandonner.
Ceci expliquait sûrement pourquoi elle s'était retrouvé a faire le pied de grue devant un domicile pendant de longues heures, a tenter d'observer ses habitants. Perdant patience après 3 heures, elle avait fini par se résoudre a tout bonnement défoncer la porte d'entrée, poussant la bonne hors de son chemin assez brutalement pour la faire taire. '' Rendre a César ce qui est a César '' tel était le dicton et aujourd'hui, César c'était elle.
Se frayant un chemin dans le haul d'entrée, elle finit par atterrir face a un brun, le toisant la main sur la hanche depuis son mètre 90. '' Tu daigne m'adresser la parole ? J'existe a nouveau a tes yeux mon amour ? '' réplique t'elle alors que Vincent, Vox, s'était essayé a une blague stupide.
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