Garde de chiens, foudre, et autres conversations ft Mary

L’étudiant qui venait garder sa meute de chien avait dû quitter l’emploi, pour soucis familiaux. Il s'était proposé de revenir le temps que Zagreus trouve quelqu’un, mais le banquier lui avait donné congé. Mais le souci restait, il n’avait personne pour s’occuper de ses chiens et il était hors de question qu’ils restent seuls durant toutes les heures durant lesquelles il travaillait. Et pour travailler, ça, c' était un dieu dans le domaine. Il passait plus de temps le nez penché sur ses dossiers qu’à faire tout autre chose. Il n’y avait rien qui de toute façon lui donnait envie de quitter son travail. Sauf ses chiens, c’était sa famille et il n’avait pas honte de les aimer comme si c’était ses enfants. Ils étaient toujours heureux de le revoir et ils ne râlaient “presque jamais”. Sauf bonbon, le petit corgi qu’il avait recueilli il y a quelques semaines à peine. Bonbon était adorable, mais il avait le caractère d’une diva. D’ailleurs, en parlant de ça, Rubi et Bonbon était en train d’aboyer à s’en casser les dents. Zagreus, comme il n’avait plus personne avait décidé pour quelques jours, le temps de trouver une nouvelle “nounou” de travailler à domicile. Il se leva donc de son canapé, dérangeant diamant le molosse qui dormait paisiblement avant de se rendre dans l’entrée où ses deux chiens s’en donnaient à cœur joie.

Il soupira un peu et attrapa Rubis qui était un cavalier King Charles. -”Vous allez vous arrêter.” Il reçoit deux léchouilles sur les joues avant qu’il ne pose le chien. Mais bonbon lui n’en démordait pas et il grattait la porte. Zagreus ouvrit la porte, à peine fût elle ouverte que la meute entière, se ramena et les huits chiens de tailles différentes se ruèrent dehors joyeux. Le banquier soupira mais les suivit avant de sortir un paquet de cigarette de sa poche et de s’en allumer une. Alors que la fumée s’élevait dans l’air de la fin d'après-midi. Et c’est là qu’il se rendit compte que si bonbon et Rubis étaient si excités, c’était parce qu’il y avait quelqu’un au portail. C’était vrai que l’interphone ne fonctionnait plus.

Ses chaussures crissèrent sur le gravier de son allée, suivit de ses chiens il vient accueillir la jeune femme qui attendait sûrement qu’on l’ouvre. Il se souvenait maintenant, qu’il devait rencontrer une jeune femme qui était interessé pour garder ses chiens. Arrivé il s'arrêta avant d’ouvrir le portail. “Mademoiselle Bromfield ? L’interphone est cassé, j’espère que vous n’attendez pas depuis longtemps.” Il ouvrit le portail, bonbon, le plus curieux s’approcha pour venir renifler les chaussures de l’inconnue. -”Venez, que je fermerai si on ne veut pas passer la soirée à chercher des chiens sur toute l'île.”

Une fois la jeune femme dans le parc il l’observa, enfin plutôt son comportement avec les chiens et le comportement des chiens avec elle. Silencieux, laissant sa cigarette se consumer entre ses doigts. Le soleil le dérangeait, il n’aimait pas tellement la chaleur et la lumière. Alors il avança de nouveau pour se mettre à l'abri d’un arbre. -”Vous êtes toujours intéressé pour le poste ? Je pense être plutôt généreux pour le salaire, mais comme je suis beaucoup absent, j’ai besoin de quelqu’un de disponible, capable de gérer différents caractères… Et surtout de gérer des animaux qui ont pour beaucoup été maltraités et abandonnés.” Il tendit le doigt vers Diamant et Emeraude. -”C’est deux là… De ce que j’ai compris ils étaient frappés et mal nourris. Ce sont des crèmes, mais il faut faire attention pendant les promenades…” Il leva son regard sombre sur Mary, attendant sa réponse.